Fanjanarivo dans La Gazette de la Grande-Ile
Ce n’est ni une institution de microfinance ni une banque mais un fonds de développement qui pourra financer sans taux d’intérêt les diverses demandes des paysans, des pêcheurs, des éleveurs, des petits acteurs du secteur forêt. C’est dans ce sens que le conseiller du PADR et non moins ancien ministre de l’Agriculture, Harison Randriarimanana explique : « Le FDA est un établissement public à caractère administratif. Il financera la stratégie nationale des services agricoles élaborée en 2006-2007. Il peut donc financer les demandes des producteurs, qu’elles portent sur la formation, l’achat d’intrants, des petits travaux d’entretien et de réparation d’infrastructures agricoles…, bref il peut financer le fonds de roulement et non pas des grands investissements comme les barrages ».
Fanjanarivo dans La Gazette de la Grande-Ile
Développer l’approche filière et la chaîne de valeurs. Avec cette approche anglo-saxonne qui donne de très bons résultats dans des pays comme le Kenya, Madagascar devrait être sur « la rampe de lancement » en matière agricole. Le conseiller du Plan d’action pour le développement rural et ancien ministre de l’Agriculture, Harison Randriarimanana explique : « Certes, il ne faut pas s’attendre à un essor rapide mais le pays dispose des outils nécessaires pour la relance, notamment pour l’agriculture. Parmi ces outils, il y a la stratégie nationale des services agricoles et les structures y afférentes, soit le Fonds de développement agricole (FDA) et ses démembrements régionaux ainsi que les Centres de services agricoles (CSA) et d’importantes organisations paysannes faîtières ». (..) Elle nécessite toutefois l’organisation des producteurs dans des groupements. D’où l’importance des organisations et fédérations paysannes. Notre interlocuteur avance que sans cela, les producteurs seront marginalisés.
Concernant la part de l’agriculture dans le PIB, les superficies irriguées à elles seules représentent 15% du PIB et donnent 88% de la production rizicole d’après les données du ministère de l’Agriculture. Cependant, le secteur agricole incluant l’élevage et la pêche ne bénéficie même pas 3% par an du budget de l’Etat depuis 2009.
Lantoniaina Razafindramiadana dans L'Express de Madagascar
Forte pression humaine sur l’environnement durant les vingt dernières années. (..) Le doublement du nombre de la population et l'absence de politique et de stratégie effectives pour promouvoir les énergies renouvelables figurent parmi les principales causes. La création définitive de cinq nouvelles aires protégées est prévue pour y faire face, outre la capitalisation des initiatives de gestion durable des terres, la lutte contre la désertification et l’adaptation au changement.
Bill dans Madagascar Tribune
Le 22 novembre 2013, la compagnie minière Malagasy Minerals Ltd a identifié 12 filons à forte minéralisation de graphite dans les environs d’Ampahiny et Ianapera dans le sud de Madagascar. Le programme de recherche prévoit dans les prochains mois des échantillonnages qui autoriseront une meilleure connaissance des caractéristiques et de la qualité du minerai de surface et de celui qui se trouve en profondeur ; ce qui peut conduire à des possibilités de le rendre plus pur. Les potentialités de la zone prospectée sont nombreuses car elle révèle aussi de larges intrusions de nickel et de cuivre. En plus du graphite, le charbon du Sud attire aussi les compagnies minières. Lemur Resources dispose de quatre (4) permis d’exploration du charbon et un permis minier et développe trois projets dont le charbon à Imaloto (dans le sud) qui couvre au total 81,25km².
Anjara Rasoanaivo dans Midi Madagasikara
En 2008, Madagascar a signé le protocole de la Sadc sur le Genre et le Développement. Un des objectifs de ce protocole d’accord, le mouvement Ainga 50/50, est d’atteindre un équilibre genre dans la participation des femmes dans la vie politique de la nation, pour que celles-ci représentent 50% des postes de décision politique dans le pays. (..) . Déjà, en considérant la population malgache, plus de 50% sont des femmes. L’approche Genre permet donc de considérer les femmes dans la société, en respectant leurs droits et en leur donnant les responsabilités nécessaires pour contribuer au développement de la localité. Cela réduit sensiblement les violences envers les femmes.
R.Edmond dans Midi Madagasikara
Harenasoa fait partie des projets financés par le Fonds d’Investissement Social (FIS) d’Ambatovy, d’un montant de 25 millions USD et qui est un fonds destiné à financer des projets sociaux et d’infrastructure dans les zones d’intervention de la compagnie. Quatre communes bénéficiaires, en l’occurrence Mahatsara, Brickaville, Ambinaninony et Ampasimadinika, ont signé récemment avec Ambatovy des protocoles d’accord relatifs à ce projet d’élevage de volailles, ainsi que des contrats de bail sur des terrains pour la construction des fermes avicoles. Géré conjointement par Ambatovy et Agrivet, le projet mettra en place environ 50 fermes d’élevage de poulets de chair dans ces communes et offrira plus d’une centaine d’emplois aux paysans qui auront la possibilité d’améliorer leurs conditions de vie.
R.Edmond dans Midi Madagasikara
Microfinance : Un budget de 85 milliards ariary pour la Stratégie Nationale de Finance Inclusive 2013-2017... Ayant entre autres objectifs de soutenir la demande de produits et services financiers, ce plan d’action de la microfinance visera par exemple la multiplication par deux du nombre des usagers des services d’épargne et de crédit, passant de 985 000 à 2 078 000 avec une croissance annuelle prévisionnelle de 22%, ramenant ainsi le taux de pénétration des ménages à prés de 40% en 2017, contre 22% en fin 2012. Par ailleurs 229 nouveaux points de services seront créés et l’encours de dépôt sera multiplié par quatre pour passer de 233 milliards d’ariary à plus de 900 milliards d’ariary. Enfin et non des moindres, l’encours de crédit sera multiplié par trois et passera de 315 milliards d’ariary en fin 2012 à 1048 milliards d’ariary en 2017. Bref, de quoi permettre à la population notamment rurale de financer son développement.
Edmund Blair and Jane Baird sur Reuters
A few permits have been issued. Wuhan Iron and Steel Co (WISCO), China's third-largest steelmaker, paid $100 million for a permit to explore for iron ore in 2010, shortly before the pact to halt such licenses was agreed.
Firms in Madagascar need to obtain licenses for everything from initial research to final production, which has meant that most existing miners have been unable to extend their operations.
The Madagascar Chamber of Mines said the suspension should have applied only to newcomers. The mining minister said it has drained the life out of the industry.
(...) Foreign direct investment has slumped to an estimated $455 million this year and $425 million in 2014, the World Bank estimates, from $1.36 billion in 2009, of which $1.06 billion came from mining inflows.
(...) Madagascar's mining law has been praised by companies as good for business. Environmentalists say it is too good, arguing that expanding the industry threatens the lemurs and other animals and plants found nowhere else on the globe.
Miners pay a 2 percent royalty on the value of gross exports of the raw commodity or 1 percent on minerals processed locally and exported with added value. Regional mining giant South Africa levies royalty fees of between 0.5 to 7 percent.
"Madagascar already has a progressive, internationally recognized mining investment law," Sherritt International said in a statement sent to Reuters.
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