« L'érosion côtière et la dégradation des forêts de mangroves s'amplifient chaque année dans les régions Boeny, Menabe, Vatovavy-Fitovinany et Atsinanana. Cette situation liée au changement climatique, menace la subsistance de millions de personnes directement ou indirectement », a-t-elle averti.
Pour réduire les dégâts, la Grande île tentera de soumettre un projet de cinq millions de dollars au programme des Nations unies pour l'environnement (PNUE).
Dans La Gazette de la Grande-Ile
En bas de la pente, les cultures maraîchères et les pieds de manioc s’intercalent entre les arbres fruitiers. À mi-hauteur, les agriculteurs plantent le Flemingia (une haie vive antiérosive) et de jeunes girofliers ; enfin, au sommet, les acacias forment un mur contre le vent. Aujourd’hui, le littoral Est abrite plus de 6 000 hectares de terre améliorée par l’agroforesterie. Les SPI permettent d’accroître les rendements agricoles et de générer des sources de revenus supplémentaires pour les paysans, notamment grâce aux cultures pérennes à cycle court.
Arh. dans NewsMada
Bealanana fournit 60 % de la production au niveau de la Sofia avec une superficie rizicole exploitée évaluée à 45 000 ha. Cette région à son tour alimente à hauteur de 11 % la production nationale. Avec un rendement moyen de 3 tonnes par hectare, pour la technique améliorée, et 2,5 tonnes par hectare, pour la technique traditionnelle, l’Observatoire du riz (OdR) évalue la production dans ce district autour de 90 000 tonnes, dont 38 000 tonnes destinées à la consommation et le reste destiné à la vente locale et à l’extérieur de la région en général. (...) La surface rizicole cultivée durant la campagne 2012-2013 a diminué. Ceci à cause de l’insuffisance des pluies qui est le problème majeur dans cette campagne. Néanmoins, cette surface est restée stable dans les zones où il y a des barrages d’irrigation encore en état de fonctionner. Par ailleurs, les paysans dans ce district n’ont pas encore l’habitude d’utiliser des engrais.
(Source : Bulletin Horizon N° 54, OdR.)
Noella Rakoto dans NewsMada
L’un de ses cultivateurs, Louisette Rondronirina indique que « Grâce à Ambatovy, nous avons pu bénéficier de formations de haut niveau en matière de culture biologique. Le terrain ici à Mangoro est très favorable à la culture d’oignons biologiques et nous sommes très fiers de nos récoltes ». (..) A part la culture d’oignons, ces paysans cultivent également les agrumes et de l’eucalyptus. La compagnie minière appuie aussi les paysans dans la recherche de débouchés pour leurs produits.
Racl.R dans La Nation
85% de la forêt primaire à Madagascar est déjà perdue, le phénomène de déforestation flagrante a poussé beaucoup d’entité à se concentrer sur le repeuplement des arbres. (..) semble que MWL a actuellement des contrats sur 50 000 ha de terrains pour des plantations dans la région Sofia dans le sud de Madagascar. En d’autres termes, grâce aux crédit-carbone, c’est-à-dire la vente de certificats de crédit-carbone, les arbres plantés commencent à devenir rentables pour la société au bout d’un an, quand les premiers certificats peuvent entrer en circulation. Beaucoup de villageois, comme toujours, ont été forcés de trouver d’autres endroits pour faire paître leur bétail. Et comme le souligne l’un d’entre eux, «à cause de ces investissements à grande échelle, il n’y a plus suffisamment de terres pour que les paysans puissent travailler, et la plupart du temps, nous sommes obligés de louer des terres ou de travailler pour les étrangers...r».
Fanjanarivo dans La Gazette de la Grande-Ile
« Toliara sands fait nettement mieux que les Chinois puisqu’elle fait des efforts pour s’approcher de la population, mais elle devrait préciser ses offres. Quand elle parle de création d’emplois, il faut qu’elle précise quels genres d’emplois et pour qui. S’agit-il d’emplois stables ou temporaires ? Car s’il ne s’agit que d’emplois temporaires, les jeunes qui pourraient percevoir 300 000 Ar par mois, risqueront plus tard de devenir des délinquants pour retrouver leur niveau de vié...». (...) Quant aux compagnies chinoises qui travaillent dans la région, elles signent en catimini des contrats de bail avec des propriétaires terriens. Ces contrats spolient ces derniers. Une vielle dame fait partie des victimes de cette approche quand ses rizières ont été inondées d’eau chaude. Ses terrains se situent sur le site où ces Chinois ont découvert du gaz. Ils ne sont plus récupérables. Or, le dédommagement des propriétaires doit faire l’objet d’un calcul basé sur des barèmes fixés par la loi. (..) L’Atsimo Andrefana compte plusieurs compagnies extractives qui sont toutes au stade de l’exploration. FAMARI cite Petromad et China petroleum pour le pétrole onshore, PGS Nopec pour l’offshore, Toliara sands pour l’ilménite, Pam Sakoa pour le charbon de terre, Red pour la labradorite, Dynatec pour le calcaire.
Racl.R dans La Nation
Il a été entendu que 70 milliards Ar ont été dépensés annuellement dans les chèques-carburants, l’équivalent de 128 millions kilomètres parcourus. 390 milliards Ar ont été affectés à la Jirama, en termes de subvention alors que cette somme aurait suffi pour construire 13 nouvelles centrales électriques de 18 MW chacune. Il y avait aussi les 100 milliards par an consacrés à l’entretien des bâtiments publics alors que le délabrement de ces lieux est visible. Environ, 600 milliards Ar sont décaissés par an dans les 1 890 comptes de dépôts, en l’absence de tout contrôle, souligne economia-expansion.mg.
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