Mikama - December 16, 2013

Vonjy Radasimalala dans L'Express de Madagascar
« Il faut attendre une volonté politique avant la commercialisation de ce produit combustible [ethanol] auprès de chaque foyer », a lâché une source auprès de la fondation Tany Meva. (..) Les producteurs de canne à sucre, selon la source auprès de la fondation Tany Meva, n'attendent plus que la sortie de ce décret. « Des centaines d'hectares de plantations de canne à sucre ont été déjà effectuées dans diverses régions, entre autres dans la région Atsinanana, Sud-Est ou sur la partie occidentale de la Grande île. Les distilleries s'éparpillent aussi dans différentes régions, à part les quatre grandes distilleries qui exportent déjà leur production. Les producteurs de réchaud à éthanol se préparent également pour accueillir le nouveau décret », a ajouté la source auprès de la fondation Tany Meva. (..) « Ce réchaud à éthanol a une durée de vie de cinq à sept ans. Ce réchaud, une fois produit à l'échelle régionale ou nationale, va coûter 15 000 ariary. Grâce à notre recherche, un litre d'éthanol pourrait suffire à un ménage composé de cinq personnes pendant deux jours en moyenne, si la famille l'utilise trois fois par jour », a expliqué le chercheur. A l'entendre, ce produit combustible peut concurrencer le charbon de bois afin de préserver la forêt, avec un litre d'éthanol qui coûte 800 ariary.

Michella Raharisoa dans L'Express de Madagascar
 La preuve, les chiffres de 2011 montrent que, plus de 32% des chefs d'entreprises malgaches sont des femmes. Celles-ci s'investissent surtout dans les domaines de l'artisanat et de service. (...) L’autre handicap des femmes entrepreneures est leur difficulté à s'imposer auprès des employés de sexe opposé. Toutefois, ce dernier serait mieux que celles du même sexe de la dirigeante, souvent jalouse et en manque de confiance mutuelle.

« Parfois, j'ai du mal à donner des ordres à un employé surtout s'il est plus âgé. D'autre part, je ne peux pas non plus me passer des femmes, parce que certaines tâches ne peuvent être exécutées que par elles, alors qu'on est souvent en désaccord », témoigne Julienne Rafarison, artisane d'Am­bositra.

Dimisoa dans NewsMada
Consommation de semence améliorée : seulement 1 000 tonnes par an. La consommation de semence améliorée à Madagascar est encore très bas comparée à celle des autres pays à vocation agricole. Selon les derniers chiffre de la Fofifa, seulement 1 000 tonnes par an soit environ 5 kg par ha et 60 fois moins intensive qu’en Indonésie qui arrive à consommer jusqu’à 290 kg par ha. Cette situation devrait être améliorée afin que le pays puisse un jour être autosuffisant en matière de nourriture notamment en riz. D’ici l’année 2018, l’utilisation de ces semences améliorées devrait être augmentée de 30 à 50 % pour atteindre cet objectif. Effectivement, l’utilisation de semence lorsqu’on cultive un terrain augmente le rendement. Madagascar devrait consommer dans les 21 500 tonnes de semence par an selon les informations reçues auprès de la Fofifa. Avec ces semences, la production de riz devrait atteindre les 12 millions de tonne par an.

Dans La Nation
« L’installation d’un barrage hydroélectrique à Antetezambato permettra de produire 200 mégawatts d’électricité, soit le quadruple de ce que produit Andekaleka. Cette production aidera la population et les industriels à bénéficier d’une électricité à moindre coût, ce qui devrait également faciliter la baisse du recours aux énergies polluantes et destructrices de l’environnement » continue notre source. C’est un barrage de rétention que l’on devrait ainsi construire à Antetezambato sur le fleuve Mania. Le coût du projet est estimé à 350 millions de dollars. (..) La construction du barrage d’Antetezambato équivaut, en outre, à la création de quelque 5000 emplois directs selon Zatovonirina Raveloson.

Hade'nah dans La Nation
Madagascar ne dispose pas encore d’une vraie politique de réinsertion sociale des personnes détenues. Aussitôt libérés, les détenus reviennent de nouveaux dans les centres de détention. La société dénigre encore les personnes détenues et elles sont toujours vues d’un mauvais œil. Malgré le fait qu’elles ont appris quelque chose en prison, les entreprises ont peur de les embaucher. Chaque mal s’associe toujours à ces personnes détenues car elles sont parfois pointées du doigt par les citoyens pour être des terroristes ou des individus dangereux. L’exclusion des détenus leur encourage à la récidive.

Fanjanarivo dans La Gazettede la Grande-Ile
Quartiers bas de Tanà: 3,3 milliards Ar pour lutter contre les inondation. C’est le montant accordé par l’Union européenne pour les actions d’urgence devant réduire les risques d’inondations dans les 88 fokontany vulnérables des quartiers bas de la capitale. Signé hier à l’Hôtel de ville, le contrat y afférent permettra dès la semaine prochaine d’entamer les travaux de nettoyage et de curage de 80 km de canaux de drainage se déversant dans le canal Andriantany, de 115 ha de bassin tampon. Le financement servira aussi à évacuer les déchets à la décharge d’Andralanitra et à réparer des équipements de 5 stations de pompage. En tout, le projet qui s’étalera sur 8 mois bénéficiera à 300 000 habitants mais d’après l’ambassadeur de l’Union européenne à Madagascar, Leonidas Tezapsidis, il bénéficiera à tous les Tananariviens.

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