Mikama - June 4, 2014

Sera R dans Newsmada
Le coût de la dégradation environnementale dans la Grande île est estimé entre 450 et 500 millions de dollars par an, d’après une estimation de la Banque mondiale, soit 9 à 10 % du PNB. « Ce qui représente une problématique majeure pour le développement du pays », a souligné de son côté la Banque africaine de développement (BAD). (..) En effet, de par sa position géographique et la répartition spatiale de sa population sur le territoire, la majorité des secteurs productifs de l’économie à Madagascar sont très vulnérables aux événements climatiques à l’instar des cyclones, des inondations et de la sécheresse. À ces catastrophes s’ajoutent entre autres celles apportées par l’Homme, qui se traduisent par la déforestation, la dégradation des espaces naturels, les menaces résultant des activités minières ainsi que l’utilisation massive de la biomasse comme source d’énergie principale.

Dans La Gazette de la Grande-Ile
... on estime que US$ 200 millions de dollars de bois précieux ont été exportés, lesquels ont rapporté environ US$ 20 millions de dollars au Gouvernement.  Une telle somme est évidemment significative pour un gouvernement en mal de reconnaissance internationale et qui ne bénéficie pas du soutien des bailleurs de fonds, mais elle est négligeable par rapport au chiffre d’affaires actuel de l’industrie du tourisme de nature (1/2 milliard de dollars) ...
Source : L’édition 2013 du rapport « Madagascar Country Environnemental Analysis » a été publié en anglais sous le titre « Taking Stock and Moving Forward ». Il a été rédigé par une équipe coordonnée par Jean-Christophe Carret


Navalona R. dans Midi Madagasikara
« les infrastructures hydro-agricoles permettent d’irriguer 1 200 000 ha dans tout Madagascar. Mais la majorité d’entre elles nécessitent une réhabilitation, étant donné que ces ouvrages ont été construits, il y a 50 ans... »
, a expliqué Pierrot Serge Randrianaritiana, le secrétaire général du ministère de l’Agriculture et du Développement Rural...  Les amendes à payer en cas de non entretien ou de destruction de ces infrastructures qui est de 1 000 Ar doivent être également révisées à la hausse car cela ne permet pas de financer leur réhabilitation.

Michella Raharisoa dans L'Express de Madagacascar
« La plus grande lacune chez les gens réside dans la méconnaissance de leurs droits. Une partie de la loi indique qu’une personne ayant entretenu un terrain domanial pendant des années peut y rester, mais cette loi n’est pas appliquée », souligne-t-elle [Zo Randriamaro, coordinatrice du Craad-Oil] (..) « La loi dit qu’avant toute exploitation sur un terrain, la population environnante doit-être informée et avisée des possibles effets de l’exploitation »

Clément dans La Gazette de la Grande-Ile
Il s’agit d’un atelier de concertation entre les partenaires et les divers acteurs tels que les représentants des divers services du ministère de la Santé, de l’Oms ou encore des ONG et responsables de la prévention et du traitement des trois maladies : paludisme, VIH Sida et  tuberculose à Madagascar. « Notre réunion a pour objet de préparer une Note conceptuelle ou une proposition, c’est-à-dire une manifestation d’intérêts  en vue d’obtenir le prochain financement d’un montant de 112millions de dollars, pour les années 2014 -2017, donc étalé sur une période de quatre ans », a expliqué  le dr Dominique Rakotomanga, vice-présidente de CCM. Madagascar est, en effet, éligible, a-t-elle renchéri. Depuis 2002, le financement était de 270 millions de dollars, y compris la période de crise ou de Transition, selon Lucien Ratovo, secrétaire et coordinateur du CCM.

Racl.R dans La Nation
D’après le Collectif TANY, la situation nationale se caractérise par la contradiction entre la richesse de Madagascar en ressources naturelles et la pauvreté de la majorité des Malgaches, plus de 92%. (..) Soucieux ainsi de la pérennité d’un territoire suffisant pour le développement économique et l’autosuffisance alimentaire de la population malgache, qui devrait atteindre 45 millions d’habitants en 2050, le Collectif TANY réclame la mise en place d’une nouvelle politique de gestion des terres, sécurisant les exploitations paysannes et favorisant en priorité les intérêts des cultivateurs, éleveurs et pêcheurs, dans l’accès durable aux ressources et la promotion des investissements.

Racl.R dans La Nation
Le taux d’impôt sur les entreprises tourne autour des 39% pour le Cameroun, 32% pour le Mozambique et 30% pour l’Ouganda et le Kenya alors qu’à Madagascar, le taux est seulement de 20%. Des efforts sont nécessaires, souligne la Banque mondiale, pour élargir l’assiette fiscale et ce, par la formalisation du secteur informel, la diminution des suspensions et exemptions fiscales discrétionnaires et enfin minimiser les évasions fiscales et les sous-évaluations. (..)  Il a été rapporté aussi que les entreprises ont besoin de financement. Or le crédit alloué au secteur privé en pourcentage du PIB à Madagascar est l’un des plus bas au monde. Les petites et moyennes entreprises sont mal servies alors que le système bancaire est liquide et rentable, apte pour soutenir la relance économique.

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