Mikama - June 12, 2914

NIR dans La Gazette de la Grande-Ile
Selon l’étude, 80 000 tonnes d’aliments marins sont prélevées à Madagascar et exportées chaque année, principalement vers l’Europe et l’Asie. La surexploitation halieutique, limitée aux côtes des pays les plus développés jusqu'aux années 1970, est donc devenue mondiale. Les méthodes scientifiques de gestion des stocks ont été un échec. 4,2 millions de tonnes de poissons auraient été pêchés de 1950 à 2008 dans les eaux de Madagascar soit le double des chiffres officiels, selon un rapport publié par l'organisation de protection de l'environnement, Blue Ventures. Sous la pression démographique, les quantités pêchées augmentent considérablement. Bien que coutumiers des migrations saisonnières, les pêcheurs malgaches doivent s'éloigner des côtes pour trouver du poisson, en particulier le requin. Le phénomène est accentué par la présence des sociétés de pêche industrielle. La quatrième plus grande île du monde serait soumise depuis plusieurs années à la surexploitation de ses ressources maritimes par les sociétés européennes et asiatiques. Elles pratiquent la pêche à grande échelle et leur production est strictement destinée à l'exportation.

Racl.R dans La Nation
Cadre de Programmation Pays. 157 milliard d’Ariary pour sa mise en œuvre. Le Représentant de la FAO, Patrice Talla Takoukam a signé hier dans les locaux du ministère des Affaires étrangères à Anosy le document Cadre de Programmation Pays ou CPP de Madagascar avec le Gouvernement malgache ... Trois domaines prioritaires feront l’objet des interventions du CPP sur la période 2014-2019 dans le pays. Il y a le volet « intensification durable et profitable de la production agricole, et éducation/promotion de la nutrition ». Il y a aussi la « gouvernance et gestion durable des ressources naturelles » et enfin le « renforcement de la résilience des ménages face aux chocs et aux aléas dans le cadre de l’adaptation au changement climatique ».

Noro Niaina dans Newsmada
L’Unicef aura encore des défis à relever étant donné que 82% des enfants à Madagascar vivent dans la pauvreté et près de 1,5 million d’enfants en âge d’être scolarisés ne vont pas à l’école. Près de 2 millions d’enfants sont encore atteints de malnutrition chronique et des millions d’enfants n’ont pas accès à l’eau potable et à un assainissement adéquat.
Par ailleurs, des centaines de milliers d’enfants ne sont pas vaccinés et d’autres sont victimes de violence et de maltraitance, selon toujours le représentant de l’Unicef.

Arnaud R. dans Midi Madagasikara
Et cet organe des Nations unies [Unicef] n’a pas non plus ménagé ses efforts pour lutter contre la malnutrition chronique dans le pays en introduisant le pays dans le mouvement Scaling Up Nutrition et la mise en œuvre du plan national de la nutrition. Et plus de 700 réseaux de protection de l’enfant sont maintenant en activité dans tout le pays grâce aux efforts aménagés par l’Unicef, avec l’appui du ministère de la Population. Et à toutes ces activités s’ajoute la lutte que mène l’Unicef contre la défécation à l’air libre, en matière d’hygiène et d’assainissement en eau, avec l’aide du ministère de l’Eau.

Antsa R dans Midi Madagasikara
L’Union européenne a déjà mobilisé plus de 300 millions d’Euros pour des aides dans certains domaines comme la santé ou la réhabilitation de la RN8 qui sera inaugurée à Morondava par le président Hery Rajaonarimampianina et le commissaire européen, etc. En ce qui concerne le 11e FED (Fonds Européen de Développement), une enveloppe de 455 millions d’Euros est déjà prévue pour Madagascar, d’après Andris Piebalgs. « Il s’agit d’une enveloppe initiale mais nous allons trouver le moyen d’élargir ce budget », a-t-il affirmé. A priori, ce fonds sera destiné à appuyer le développement rural, le renforcement du système judiciaire, l’amélioration des infrastructures, la création d’emplois et le volet social.

Antsa R. dans Midi Madagasikara
Si une voiture produit 6 g de CO2 par kilomètre, chaque kilo de gaz R22 en produit 180 Kg. Cette substance est pourtant encore très utilisée à Madagascar, surtout par les opérateurs spécialistes du froid comme ceux du secteur de la pêche, et de l’industrie. Un atelier national est organisé au CNEAGR Nanisana pour informer ces secteurs gros consommateurs d’hydro-chlorofluorocarbones ou HCFC. (..) D’après les objectifs fixés, la consommation de ces substances devrait être réduite de 10% en 2015 ; puis de 35% en 2020 ; pour enfin aboutir à une situation de zéro consommation en 2030.

Fanjanarivo dans La Gazette de la Grande-Ile
6 unités industrielles de thé dans un village d’un peu plus de 800 habitants dans la province de Hubei en Chine. C’est l’un des exemples de l’approche « One village, one product » (OVOP) ... il a fallu mettre en place tout un paquet d’aides dans toutes les branches de cette filière : infrastructures, accès aux intrants et aux équipements… L’Etat et la province soutiennent aussi ce qu’ils appellent les entreprises-phares, lesquelles s’occupent de la transformation du produit. Elles bénéficient de crédits à taux bonifiés : elles paient les 2% et l’Etat les 7% restants. (..) La Chine continue de subventionner son agriculture même si ce secteur ne représente que 10% de son PIB en 2013, contre 30% avant son ouverture économique. Elle n’est pas près d’arrêter même si d’ici 2020, la part de l’agriculture est prévue se situer à 5% du PIB.

Fanjanarivo dans La Gazette de la Grande-Ile
... la réduction de la pauvreté [dans la province de Hubei, en Chine] s’articule autour de la réduction de la pauvreté proprement dite accompagnée de la protection sociale, du développement des zones pauvres qui va jusqu’aux foyers, des aides spécifiques et sectorielles, de l’exploitation des ressources et de la protection de l’environnement. Grâce à des paquets d’actions découlant de la politique et des stratégies citées plus haut, la pauvreté est passée de 45% à 28% entre 2012 et 2013. L’approche consiste à se baser sur les filières spécifiques de chaque région, lesquelles sont menées progressivement vers l’industrialisation. Ces filières peuvent être le thé, le champignon, l’orange, le tabac, les plantes médicinales… Mais pour les zones rurales très défavorisés et en manque d’opportunités, les jeunes reçoivent des formations pour une réinsertion dans la vie active urbaine.

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