Le maïs est le troisième aliment de base le plus important et la deuxième céréale la plus consommée à Madagascar, avec une production annuelle atteignant en moyenne 400 000 tonnes par an en termes d’équivalences céréalières. La production de maïs est en grande partie concentrée dans les parties occidentales et centrales de Madagascar et a été particulièrement stable ces dernières années du fait des changements limités dans les pratiques et les surfaces cultivées. (..) Plus, mentionne Famine Early Warning Systems Network, Madagascar est déficitaire en production de maïs et importe principalement de l'Afrique du Sud et des États-Unis pour satisfaire les besoins locaux de consommation. L'Afrique du Sud fournit en moyenne près de 80 pour cent des grains de maïs et des conserves de maïs importés par Madagascar.
Dans La Gazette de la Grande Ile
Les industries de transformation existantes, dans la situation actuelle, se concentrent dans l’agrolimentaire. Elles se répartissent dans les filières boisson, sucre/minoterie/féculerie et halieutique pour quelques unités franches, dont la part dans la valeur ajoutée de l’agroalimentaire est respectivement de 34,0%,28,0% et 17,0%. Sur une longue période, mentionne le Document de Développement Economique de Madagascar , la part de l’agroalimentaire dans la valeur ajoutée industrielle est en constante baisse, passant en moyenne de 23,0% entre 1985-1999 à 18,0% au cours de la période 2006-2013 à cause du déclin des unités de production sucrière. En fait, les équipements qu’utilise l’agroalimentaire est vétuste face à la disponibilité des matières premières d’origine locale.
Navalona R. dans Midi Madagasikara
D’une superficie de 314 000 ha, l’aire protégée COFAV (Corridor Forestier Ambositra Vondrozo) a été créée par le décret n°2015-755 du 23 juillet 2015. L’Aire protégée se chevauche entre cinq Régions, à savoir, Haute Matsiatra, Amoron’i Mania, Vatovavy Fitovinany, Atsimo-Atsinanana et Ihorombe. Et à peine deux ans après sa création définitive, on assiste à une dégradation massive touchant aussi bien ses zones tampons que son noyau dur, due au manque de ressources de surveillance et de suivi. En effet, des milliers de personnes envahissent la forêt pour effectuer des exploitations illicites. Dégâts irréversibles. Il s’agit notamment des coupes illicites de palissandre, de l’exploitation minière illégale et des défrichements liés à la pratique des cultures sur brûlis, sans oublier les feux de brousse mis à part les « Dahalo ».
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