Mikama - November 4, 2013

Racl.R dans La Nation
Fait connu de par le monde comme étant un phénomène économique qui relie exploitation de ressources naturelles et déclin de l'industrie manufacturière locale, le syndrome hollandais risque de contaminer l’économie nationale si l’Etat n’est pas capable de développer des politiques publiques et sectorielles pour contrôler la production pétrolière dans les 10 années à venir, souligne Hugues Rajaonson, économiste du CREM.« après la croissance des exportations due à l'exportation de pétrole, une masse importante de devises va entrer sur le marché monétaire malagasy. Ce flux pourrait entraîner une croissance très importante des importations. Cela pourrait conduire à une dégradation immédiate de la situation des entreprises malagasy qui produisent des produits dont les coûts sont plus élevés que les prix des produits importés. Il s'ensuit une croissance du chômage dans le secteur industriel national. Ce syndrome fera disparaître le secteur productif. Les entreprises de service prendront le relais. Ainsi, la consommation intérieure dépendra progressivement des importations, ce qui va annuler les avantages procurés par la production pétrolière.

Fanjanarivo dans La Gazette de la Grande-Ile
« Ces dernières années, la Chine est devenue le principal partenaire commercial de la région ainsi qu'une source essentielle d'investissements et d'aide. Quelle est l'ampleur de ces retombées? Drummond et Liu (..) constatent qu'une hausse de 1 point de pourcentage de la croissance réelle de l'investissement en capital fixe en Chine tend à accélérer le taux de progression des exportations de l'Afrique subsaharienne de 0,6 point en moyenne, mais cet effet varie en intensité selon le groupe de pays.
Ainsi, il est plus marqué pour les pays d'Afrique subsaharienne riches en ressources naturelles, en particulier les exportateurs de pétrole, qui représentent une grande part des exportations de la région vers la Chine ».

Racl.R dans La Nation
.... beaucoup s’accordent au fait que des changements radicaux, comme mettre en place des banques d’investissement qui seront en concurrence direct avec les banques primaires ainsi que les microfinances, dépend d’une volonté politique. (...) Si la situation ne cesse de se détériorer pour Madagascar, il y aura une surliquidité parce que les Malgaches n’auront plus d’argent sur eux et ils n’iront plus à la banque pour emprunter de l’argent car celle-ci les a raflés tous. Lorsque le pays se détériore, ce sont toujours les institutions financières qui en tirent profit, c'est-à-dire les microfinances, les banques primaires.

Fanjanarivo dans La Gazette de la Grande-Ile
 Le FMI précise : « Plusieurs pays ont enregistré des taux de croissance élevés qui n’étaient pas essentiellement liés à l’exploitation des richesses naturelles. Les expériences respectives de 6 pays à faible revenu pauvres en ressources naturelles mais ayant enregistré les taux de croissance les plus élevés entre 1995 et 2010 révèlent un certain nombre de caractéristiques communes. Pour la plupart déjà identifiées comme décisives dans diverses études sur la croissance, ces caractéristiques qui aident les pays à enclencher un cercle vertueux sont les suivantes : une gestion macroéconomique plus performante, des institutions plus fortes (et donc moins corrompues, enclins à promouvoir la bonne gouvernance…), des flux d’aide plus substantiels et des investissements plus massifs dans le capital physique et humain ». (..) Si l’on prend l’exemple de l’Ethiopie, ce pays a dopé sa croissance en soutenant l’agriculture et certains produits et services d’exportation comme les fleurs coupées, le tourisme et le transport aérien. Quant au Rwanda, il a stabilisé sa situation politique tout en s’appuyant sur une stratégie de relance axée sur des secteurs spécifiques comme le tourisme et la filière café.

Lantoniaina Razafindramiadana dans L'Express de Madagascar
L'État joue la prudence. Il prévoit pour 2014 un taux de pression de 10,7% du Produit intérieur brut, contre une estimation de 11,4% dans la loi de finances 2013. Cette situation découle sûrement du gap enregistré entre les prévisions et les recettes fiscales cette année, une conséquence de la baisse des activités dans presque tous les secteurs, ayant eu des impacts significatifs sur les recettes. Selon le rapport de la Banque mondiale, les autorités n’ont pu collecter que 84% des prévisions de la Loi de finances 2013 au premier semestre. Les manques dans les recettes fiscales s’élèvent à 220 milliards ariary au cours de la période.


SEHATRA FANARAHA-MASO NY FIAINAM-PIRENENA dans Tribune de Madagascar


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