Lantoniaina Razafindramiadana dans L'Express de Madagascar
Dans le cadre de cette déclaration de Maputo, le pays s'engage à allouer 10% du budget de l'Etat au secteur Agriculture, Élevage et Pêche. Cette allocation devrait se faire progressivement et nous espérons l'avoir en 2020. Pour ma part, je pense qu'il serait possible pour le pays de respecter cet engagement à partir de 2016, c'est-à-dire à partir de la phase intermédiaire. Le programme sectoriel présente trois phases que sont la phase de relance qui s'étalera jusqu'en juin 2016, la phase intermédiaire entre juillet 2016 et 2020, et la phase de croisière de 2021 à 2025. La croissance annuelle pour les trois secteurs est attendue à 6%. Pour le moment, les réalisations sont loin de ce chiffre. En 2012, le taux de croissance du secteur primaire dans le PIB était de 1,9%. (...) Pour atteindre cette performance, nous avons pris le modèle thaïlandais basé sur l'appui aux petites exploitations familiales, et le modèle du Brésil qui repose sur une forte mécanisation.
Fanjanarivo dans La Gazette de la Grande-Ile
Ce projet [P4ges ou « can paying 4 global ecosystem services reduce poverty ? »] qui voit la participation de 10 institutions dont Conservation international (CI), Madagasikara voakajy, Bangor university, a été lancé hier au Carlton pour une durée de 3 ans.
Notons que le PSE est une notion très en vogue dans le monde. Il renvoie essentiellement aux usages qui peuvent être faits de la nature et des ressources naturelles, et insiste sur l’utilité que l’économie et la société retirent du fonctionnement d’écosystèmes préservés (ou services écosystémiques). Cette préservation a un coût (restauration, entretien, etc.) et il est donc nécessaire de rémunérer ceux qui, à travers leurs pratiques, participent à cette préservation. C’est ainsi que des compagnies aériennes qui émettent d’importants gaz à effet de serre via leur flotte, financent dans des pays pauvres des activités de reboisement, de restauration forestière…
Dimisoa dans NewsMada
Ce projet PAGES est un projet de recherche qui sera appliqué durant trois ans. Cette étude veut connaître comment les systèmes de paiement pour le service écosystémique au niveau international, en particulier la séquestration de carbone et la conservation de la biodiversité, peuvent-ils réduire efficacement la pauvreté à Madagascar. (...) Le projet a ainsi comme fin d’influencer l’élaboration de scénarios de compensation des services écosystémiques dans le pays afin de s’assurer qu’ils puissent bénéficier aux populations locales. (..) A noter que ce projet est financé par le gouvernement britannique à travers le programme « ecosystem services for poverety alleviation ». Le champ d’action des chercheurs sera le corridor Ankeniheny Zahamena mais il sera étendu dans d’autres endroits ultérieurement. Environ, 350 000 habitants vont ainsi pouvoir bénéficier des résultats de ce projet.
No comments:
Post a Comment