Si les habitants vivant en dessous du seuil de pauvreté, à moins de deux dollars par jour selon l'un des critères de la Banque mondiale, ont atteint les 92% de la population en 2010, il est réduit à 91%, cette année. Les critères appliqués au niveau national pour déterminer le taux de pauvreté ont également avancé cette réduction du taux . Si 76% des Malgaches étaient qualifiés de pauvres en 2010, ils sont 74% dans ce rapport. (...) Les séries d'enquêtes effectuées par d'autres organismes comme l'Afrobaromètre 2013 avancent de l'autre côté l'amplification du taux de pauvreté. L'accès à l'eau potable en est un exemple.
Aussi, 22% des personnes enquêtées ont affirmé en 2005, que l'eau potable a manqué plusieurs fois dans l’année. En 2008, 31% se sont plaints de ne pas en avoir à plusieurs reprises. Et en 2013, 51% des gens enquêtés en ont fréquemment manqué. Cette situation est due notamment à la faiblesse de l'investissement public entraînant l'augmentation du problème de santé et de la pauvreté.
Fanjanarivo dans La Gazette de la Grande-Ile
Electricité: Madagascar affiche des tarifs élevés. 0,09 dollar le wattheure contre 0,05 à Maurice, en Afrique du sud et au Sri Lanka. Madagascar n’est pas compétitif alors que le coût de l’électricité fait partie des facteurs étudiés par les investisseurs potentiels. (...) Dans le Doing business 2014 de la Banque mondiale publié récemment ou les facilités de faire des affaires, Madagascar est toujours classé 187ème sur 189 pays en matière de raccordement à l’électricité. Il a occupé le même rang en 2013. Ce facteur permet d’évaluer le coût et le délai de raccordement ainsi que le nombre de documents à fournir. (...)
Sous le régime actuel, la Jirama été victime d’une baisse des tarifs de 10% en 2009, alors qu’elle vendait déjà à perte. Elle continue dans ce sens. Or, le DG du Trésor avance que si l’Etat a investi les subventions allouées à la Jirama, il aurait pu construire 13 centrales hydroélectriques de la taille de celle de Sahanivotry (18 MW).
Fanjanarivo dans La Gazette de la Grande-Ile
Développement agricole: Madagascar exclu d’un nouveau fonds africain.
Ces dernières années à Madagascar, le ministère de l’Agriculture fait des pieds et des mains pour résoudre, par exemple, les problèmes acridiens et remédier aux conséquences désastreuses de ce cataclysme. Mais il faut rappeler que tous les départements liés au développement rural (agriculture, élevage et pêche) ne sont même pas dotés de 3% du budget de l’Etat, contre 11% en 2009. La recommandation du NEPAD au niveau de l’Union africaine est pourtant de 10%.
Dans ce cas, les dépenses publiques pour l’agriculture qui sont inférieures aux dépenses militaires ne permettent pas au secteur de se développer comme il faut. Ce secteur emploie pourtant 70% de la population active. Mais à cause du retard enregistré dans la mise en œuvre d’un processus pour le programme sectoriel agriculture élevage et pêche, initié par le NEPAD, Madagascar a déjà raté une enveloppe de 300 millions US$ en 2012. Il ne figure pas non plus parmi les pays pilotes bénéficiaires du FADA. Un nouvel appel à propositions pour l’obtention de dons devant alimenter ce fonds a été lancé le 1er novembre dernier. Ce fonds a pour objectif d’augmenter les investissements pour le secteur agricole africain. Ses cibles sont les porteurs qualifiés d’investissement agricole. En effet, le fonds alloue des dons allant jusqu’à 1,5 million de dollars US. Cette enveloppe couvre les coûts de la conception en amont des projets dont les études de faisabilité, les études de marché et de modélisation financière, de développement de business plan et les études d’impact environnemental et social. Le FADA constitue une réserve de projets prêts pour investissements qui permettent d’attirer les institutions de financement du développement et d’autres organisations de financement du développement agricole, et d’engager le secteur privé dans la promotion de projets.
Fanjanarivo dans La Gazette de la Grande-Ile
Croissance économique: Le budget de l’Etat n’y contribue pas. 67% du budget alloués aux dépenses de fonctionnement, contre 37% pour les investissements dont 70% encore financés par les bailleurs de fonds.
Or, si l’Etat fait la chasse au gaspillage, il peut économiser jusqu’à 600 milliards Ar par an d’après le DG du Trésor. De quoi étoffer les dépenses d’investissement et permettre à l’Etat d’instaurer une politique fiscale plus incitative pour le développement du secteur privé.
Donas Hanitriniony Ralay dans La Verite
Loi des Finances - Pour la promotion des activités économiques. La loi des Finances 2014 prévoit la poursuite des mesures qui favorisent la traçabilité et la transparence des activités. Ainsi, la direction générale des impôts veut mettre en évidence les dispositions concernant le prix de transfert, la formalisation des comptes courants d’associés, la comptabilité analytique et fiche de stock pour les industriels,… Les commerçants assujettis à la Tva disposeront de fiche de stocks. (...) Concernant le tarif des douanes, le pays doit respecter ses engagements à travers les intégrations régionales et l’accord de partenariat économique intérimaire avec l’Union européenne. Une baisse progressive du taux de droit de douane sur certains produits sera opérée. Afin de contribuer à la relance économique, il y aura une harmonisation du taux du droit de douane sur les parties et accessoires à 10%, une exemption du droit de douane sur les lunettes correctrices, une baisse du taux de droit de douane sur les quads étant donné leur éventuelle utilisation dans le secteur agricole et une exemption du droit de douanes sur tous les produits originaires de la région de la Sadc à l’exception des produits pétroliers considérés comme produits sensibles.
Racl.R dans La Nation
Relance économique - Nécessité absolue de réviser le système éducatif.
D’après Eric Robson Andriamihaja de l’Economic Developpement Board of Madagascar ou EDBM, « les grandes entreprises étrangères ou nationales mêmes sont prêtes à embaucher tout candidat qui postule à un poste à leur juste valeur mais pour ce faire, ils doivent s’assurer que le candidat ou la candidate soit capable de remplir ses fonctions justement selon le niveau requis. Le problème à Madagascar c’est que ce niveau requis par les étrangers n’est pas atteint. (...) D’après les recherches menés par « economia-expansion.mg », "sur 100 élèves d’une même promotion entrant à l’école primaire, 39 d’entre eux seulement fréquenteront le collège et 10 iront au lycée puis 4 auront le Bac.
Noella Rakoto dans NewsMada
Selon les données du ministère de l’Agriculture en 2012, les besoins en produits laitiers à Madagascar s’élèvent à 100 millions de litre par an. Malheureusement, jusqu’à maintenant la production n’atteint pas la moitié de cette production. Trois raisons sont principalement évoquées pour expliquer cette insuffisance de la production. Les responsables imputent cette faiblesse à la race des zébus malgaches, la mauvaise alimentation et le choix inadéquat de la stratégie jusqu’alors adoptée. (...) « Madagascar compte beaucoup de bovidés et malgré cette abondance, la production laitière est insuffisante. Cela est notamment dû aux bovidés de Madagascar qui ne sont en mesure de produire qu’environ 5 à 15 litres par jour ».
Actuellement, une des premières solutions envisagées concerne l’amélioration de la race bovine. Concrètement, ce projet consiste en la mise en place de techniques d’insémination artificielle en faveur des vaches pour améliorer la race.
Dimisoa dans NewsMada
Après le démarrage du Prosperer plus (Programme de soutien aux pôles des microentreprises rurales et aux économies régionales) sur financement FIDA dans la région de Boeny et celle de Bongolava au cours du mois de Septembre, deux régions du littoral Est de la Grande Ile viennent de lancer le démarrage effectif du programme au cours de la semaine dernière : la journée du 5 Novembre à Fénérive Est pour la région d’Analanjirofo, et la journée du 7 Novembre à Toamasina pour celle de l’Atsinanana. (..) Pour la région d’Analanjorofo, deux districts font partie des zones d’intervention, dont Fénérive Est et Vavatenina, et quatre filières prioritaires en sont visées, à savoir : le maïs, la pêche et la pisciculture, les cultures maraîchères ainsi que les fibres végétales.. Pour celle de l’Atsinanana, il s’agit de Toamasina II et de Mahanoro où les filières prioritaires identifiées sont les fruits et leur transformation, le miel, les légumes, outre les produits de rentes et ceux de la pêche. Ces filières porteuses et potentielles ont été identifiées à partir de la réunion du comité régional de pilotage de chaque région.
Kamy dans Ino Vaovao
Nihavana araka izany ny Mainland sy ny fokonolona ao Ambodisaina Ivondro. (..) Mahakasika ireo fangatahan’ny mponina ao amin’ity Fokontany ity, dia efa nalefa any Mainland izany. Nisy ny fangatahana fanorenana sekoly, toeram-pitsaboana, fanamboaran-dalana, fanamboarana toeram-pivoahana manara-penitra. Efa eo am-pamolavolana ny ho fanananterahana izany ankehitriny ny orinasa Mainland. Tamin’ity fotoana ity koa no nanoloran’ny tanora ao an-toerana tamin’ny Tale jeneralin’ny Mainland ireo anaran’ny tanora miisa 85 ao Ambodisaina Ivondro mba hampidirina miasa ao amin’ny Mainland mandritra ny fitrandrahana.
Hanitry Ny Aina dans AoRaha
Raha nahitana fihenana 31,37 nanôgrama isaky ny metatra tora-telo ny firamainty na ny «plomb» ao anatin’ny rivotra iainana, taorian’ny fana- foanana ny fanafarana ny lasantsy misy firamainty tamin’ny taona 2000 (1 800 ng/m3 io taha io tamin’izany) dia ny haavon’ny entona mainty na ny « carbone noir » avoakan’ireo fiara mandeha gazoala ao anatin’ny rivotra iainana indray izao no mametraka olana. (...) Araka ny fitsirihana nataon’ny ivon-toerana nasionaly momba ny siansa sy ny teknika
nokleary (Instn) teo Andravoahangy dia ambony kokoa ny
habetsaky ny singa tena madinika, mirefy latsaky ny 2,5, ao anatin’ny entona mainty raha
miohatra amin’ireo singa somary matevina, mirefy eo anelanelan’ny 2,5 sy 10. « Raha ny fitsirihana natao teo Andravoahangy io ihany dia miakatra ambony be ireo singa tena madinika ao anatin’ ny entona mainty ireo rehefa alatsinainy,
alarobia, alakamisy sy zoma. Mihoatra ny 25 mikrôgrama isaky ny m3 mihitsy izany, tsy araka ny fenitra napetraky ny fikambanana maneran-tany momba ny fahasalamana (Oms) tamin’ ny taona 2005. Ho an’ireo singa vaventy indray dia mila ho efa avo telo heny amin’ny fenitra maneran-tany ny fatra hita tao anatin’ny entona mainty », raha ny fanazavan’ny Dr Rasoazanany Elise Octavie, mpikaroka eo anivon’ny Instn.
Dans Afriquinfos
Madagascar : 16.000 tonnes de litchis à exporter cette année
Notons que Madagascar compte neuf régions productrices de litchis dont quatre dans la zone de Toamasina (est), quatre dans la zone de Manakara (sud-est) et une zone de production à Fort- Dauphin (extrême-sud).
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