D’après le communiqué de presse venant du Collectif TANY concernant le lancement du rapport « Echos et Témoignages du terrain-2013 », la promulgation en janvier 2008 de la loi 2007-036, en particulier, a autorisé la vente de terres aux sociétés à actions majoritairement étrangères qui ont une filiale malgache. La Constitution votée en novembre 2010 stipule dans son article premier que « les modalités et les conditions relatives à la vente de terrain et au bail emphytéotique au profit des étrangers seront déterminées par la loi ». Les communautés impactées par les accaparements disposent de faibles outils légaux auxquels ils peuvent faire appel. La réforme foncière de 2005 a introduit des innovations visant à reconnaître les droits d’occupation et d’usage des populations sur les terres sur les propriétés privées non titrées, mais un vide législatif subsiste particulièrement sur les zones de pâturage de vastes surfaces.
Note: Le rapport : « Accaparements des terres à Madagascar : Echos et témoignages du terrain - 2013 »
Autre source: Farmlandgrab.org
Racl.R dans La Nation
D’après le responsable de Trano Mirary, Harrisson Goerges Ramiadamanana, le marché immobilier à Madagascar est encore très exploitable et que les parts de marché ne sont pas encore saturées. (..)
Pour Harrisson Goerges Ramiadamanana en particulier, le défi pour eux c’est de trouver les matériaux adéquats pour construire une maison abordable. Il explique qu’ « il est encore difficile pour nous petits constructeurs de concurrencer les grandes sociétés dans le domaine de l’immobilier vu que nous ne disposons pas d’un central d’achat comme les grands constructeurs qui importent en grande quantité leurs matériaux. Nous sommes encore obligés de faire le tour des quincailleries de la capitale pour trouver des matériaux fiables et abordables pour que nous puissions maintenir le prix abordable qu’on propose. Donc, on est loin d’être compétitif avec ces grandes sociétés là ».
Noro Niaina dans NewsMada
Tous les acteurs touchés par le secteur minier, à savoir les exploitants, la société civile, les services administratifs, les institutions concernées, les partenaires techniques et financiers se sont réunis depuis hier à l’hôtel Panorama pour réfléchir sur la vision et la gouvernance minière à Madagascar. Et ce, face à la reprise des grands investissements miniers qui sont dans la phase d’exploitation. Or, les bénéfices des projets en cours et à venir ne se feront ressentir que dans un avenir lointain.
Lantoniaina Razafindramiadana dans L'Express de Madagascar
En quête d'information. À deux reprises, une mission japonaise composée de la société Mitsibushi, l'ICEP (Information Center for petroleum exploration et production), et Jog Mage (Japan Oil and Gaz national Corporation) s'est rendue à Madagascar, cette année. L'objet de leur mission est de s'informer sur les textes réglementaires régissant le secteur pétrolier, et sur l’état des lieux dans ce domaine. (...) Actuellement, deux cent vingt-cinq blocs off shore sont encore libres. Quatre sont occupés par des compagnies. Par contre, pour les on shore, il n'en reste plus que deux. Seize compagnies y travaillent déjà. Un partenariat entre le gouvernement malgache et les Japonais existait déjà auparavant, mais dans le domaine de l'uranium.
Noro Niaina dans NewsMada
Près de 600 ménages et plus de 100 organismes d’appui ont fait l’objet d’enquêtes dont le rapport a relaté la nécessité urgente d’amélioration des conditions de vie des communautés. Et ce, par l’amélioration de la productivité et de la durabilité des systèmes agricoles. Parmi les stratégies à adopter figurent également la promotion de la conservation, la restauration et la gestion durable des écosystèmes naturels, notamment les forêts, qui servent de filet de sécurité aux paysans agriculteurs vivant aux alentours de ces nouvelles aires protégées.
Fahranarison dans NewsMada
Connaître son statut face au diabète intéresse peu de gens malgré le fait que 5 à 8% de la population malgache soit touchée par cette maladie (Source : OMS). (...) Le dépistage devrait se faire au moins deux fois l’an, surtout pour les personnes qui ont des parents ou familles diabétiques car cette maladie est héréditaire. C’est ce qu’à expliqué hier le médecin chef de l’association malgache des diabétiques (Amadia), le Dr. Juste Ramarolahy. Quant à la réalité actuelle à Madagascar, le directeur des opérations au niveau national de l’Amadia, le Dr. Haja Ramamonjisoa a souligné que le diabète constitue la première cause de l’amputation dans le pays. En outre, cette maladie se positionne au 9è rang des causes de la mortalité dans les hôpitaux publics. Avec sa clinique et son dispensaire dans la capitale ainsi que ses 11 centres de prise en charge du diabète dans les régions, l’Amadia compte actuellement 26.000 membres, dont des diabétiques. Près de 60 personnes par mois se font dépister au sein de son centre de dépistage sis à Faravohitra dont la majorité présente déjà des symptômes.
Domoina Ratsara dans L'Express de Madagascar
Si le journalisme d'investigation a toujours fait l'objet d'une certaine appréhension, il retrouve tout son intérêt à l'issue de cette formation. Il a réveillé chez les uns « une soif de vérité de plus en plus grande », invite les autres à « fouiller un peu plus dans la recherche d'informations ».
« La formation m'a donné l'occasion de revenir sur les fondamentaux du journalisme. Il n'y a rien de mal à revenir sur les bases. Parmi mes acquis, les techniques d'investigation, qui ne m’étaient pas auparavant familières, et surtout le développement personnel qui m'a énormément aidé, dans la mesure où il nous a permis de mieux nous connaître, une notion très importante pour le relationnel dans le monde du journalisme», confie Iloniaina Alain... « La protection du journaliste » aborde des questions de sécurité pertinentes, notamment physique, sociale et judiciaire. Il rappelle aussi les textes fondamentaux affirmant le principe de la liberté de la presse, ainsi que les chartes et déclarations relatives à la déontologie professionnelle. Il donne enfin des astuces en cas de poursuite pour diffamation, et ouvre des perspectives pour la protection du journaliste et de la liberté de la presse.
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