Randria M. dans Tribune de Madagascar
Le café est le deuxième produit qui suscite d’énormes intérêts au niveau mondial. A Madagascar, il fait également partie des principaux produits d’exportation comme la vanille et le girofle. Depuis 1960, le pays n’a cessé d’exploiter cette ressource, ce qui l’a placé parmi les premiers pays à produire du café. Pourtant, la régression de cette filière a été constatée durant les dernières années, notamment en termes d’exportation. En 1998, Madagascar a produit 47 767 tonnes ; si en 2007 il produisait aux environs de 45 000 tonnes en exportant 10 000 tonnes de café, l’exportation a diminué de 83% en janvier 2015 et de 86% en février 2015. (..) Rappelons que Madagascar possède deux types de café, le Robusta, occupant 95% de la production du pays, et l’Arabica occupant 5%
Arnaud R. dans Midi Madagasikara
«Ne serait-ce qu’à l’accès à la scolarisation, un enfant en âge d’être scolarisé sur quatre ne va pas à l’école. Par ailleurs, sur dix enfants entrant au primaire, seuls trois arrivent à terminer le cycle complet. Et à tout cela s’ajoute le manque énorme d’infrastructures pédagogiques», se désole-t-il [Paul Rabary] (..) ’« il faudrait chaque année construire deux mille écoles à travers le pays pour que le monde de l’éducation à Madagascar se stabilise en termes d’infrastructures »
Dans La Gazette de la Grande-Ile
En effet, selon une étude de la Banque mondiale (L’Urbanisation ou le nouveau défi malgache, publiée en mars 2011), près d’un tiers de la population malgache vit aujourd’hui dans les villes, dont plus de la moitié autour de la Commune Urbaine d’Antananarivo, la capitale. (..) Ainsi, le taux d’accès à l’électricité en 2013 était de 57.6 % en milieu urbain, contre 4.7 % en milieu rural. Selon l’ENSOMD 2012-2013, 77.4 % de la population utilisaient une source d’eau potable améliorée en ville, contre 17.7 % en milieu rural, et 24.7 % de la population utilisaient des infrastructures d’assainissement améliorées en ville, contre 3.6 % en milieu rural. Selon la même enquête, près de 38 % de la population étaient « sans instruction » en milieu rural, contre 10 % en ville. (..) Elle [Analamanga] concentre 12.7 % de la population nationale, avec une densité de 138 habitants au km², et renferme une gamme variée de potentialités économiques dans l’agriculture, l’artisanat, le tourisme, l’industrie, le commerce et les services financiers. Le taux de pauvreté y était de 47 % par rapport à une moyenne nationale de 71.5 % en 2012. (..) À l’inverse d’Analamanga, la région Androy, dans l’extrême sud de Madagascar, est la moins développée et la plus pauvre, avec un taux de pauvreté de 94.4 %. Elle concentre 3.4 % de la population nationale ...
Source : www.africaneconomicoutlook.org
Riana Rakotoarisoa dans Newsmada
Le phénomène de «bidonvilisation» ne cesse de s’amplifier dans tous les arrondissements et quartiers d’Antananarivo, selon le constat de l’Observatoire du foncier. Les constructions illicites représenteraient près de 70% des habitats dans la capitale actuellement. Avec une population en phase d’atteindre les 3 millions d’âmes pour une superficie de 87 km?, la densité atteint en moyenne 34.000 habitants au km?.
No comments:
Post a Comment