Had'Nah dans La Nation
40% des enfants entre 15 et 19 ans dans le district de Nosy-Be ont vécu leur première expérience sexuelle dans le monde de la prostitution selon l’Unicef. Les villes touristiques sont les plus concernées par l’exploitation sexuelle des enfants. De ce fait, le gouvernement, l’Organisation Internationale du Travail (OIT), le Fonds des Nations Unies pour l’Enfance (UNICEF) et l’Office National du Tourisme à Madagascar (ONTM), ont procédé samedi dernier à la signature du code de conduite national de lutte contre l’exploitation sexuelle des enfants à des fins commerciales (ESEC) et le tourisme sexuel impliquant des enfants (TSIE) des acteurs du tourisme. Cette signature traduit l’engagement des parties prenantes signataires dans la promotion d’un tourisme de développement respectueux des droits humains et rejetant l’ESEC et TSIE.
Fanjanarivo dans La Gazette de la Grande-Ile
La carte de la faim intégrée dans l’Etat de l’insécurité alimentaire dans le monde 2015 publié récemment par la FAO, montre que Madagascar figure parmi les pays où le taux de la population affectée par la faim est jugé comme élevé. Ce fléau touche 33% des Malagasy qui ne mangent donc plus à leur faim et ce, d’une manière chronique. (..) Rien que pour les indemnités des ministères et institutions, elles totalisent près de 3% du budget public (123,2 milliards Ar en 2015). C’est l’équivalent du revenu quotidien de tous les Malagasy, si on se réfère au seuil international de la pauvreté (moins de 2 dollars/jour). (..) A Madagascar, la proportion de la population affectée par la sous-alimentation augmente de période en période : elle a été de 3,3 millions en 1990-1992, contre 5,8 millions en 2000-2002 et 6,6 millions en 2005-2007. Le taux a encore augmenté pour la période 2010-2012 pour se situer à 6,9 millions de personnes. Et pour la période 2014-2016, on a le chiffre effarant de 8 millions de sous-alimentés.
Fanjanarivo dans La Gazette de la Grande-Ile
«Insuffisance des aménagements ». C’est la contrainte majeure de Madagascar concernant l’accès à l’eau, si on se réfère au Baromètre 2015 de l’eau, de l’hygiène et de l’assainissement publié par l’ONG humanitaire internationale Solidarités international. Certes, la Grande Ile ne fait partie des pays où il y a des tensions fortes et risques de guerre de l’eau, mais le manque d’infrastructures pose problème. Il ne permet pas de redistribuer l’eau comme il faut, qu’il s’agisse de l’eau potable, d’irrigation ou pour d’autres utilisations comme celles pour l’industrie. Il faut d’ailleurs rappeler que rien que pour l’accès à l’eau potable, seuls 77,4% des citadins sont concernés, contre 17,7% des ruraux selon la dernière Enquête nationale pour le suivi des objectifs du millénaire pour le développement (ENSOMD).
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