Mikama - Jun 5, 2015

Dans L'Express de Madagascar
Toutefois, on constate l’existence d’un paradoxe qui entoure la biodiversité de la grande île, dans le sens où l’accroissement des actions de préservation des ressources naturelles va pratiquement de pair avec une réduc- tion croissante et accélérée de la bio capacité. 200 000 ha de forêts sont détruits par an. (..) Le fait que Madagascar figure parmi les rares pays du monde qui présentent un taux d’endémicité exceptionnelle de 80 à 90% de faunes et de flores, alors que le taux de pauvreté avoisine presque les 92%...

Ravo Manambitsoa Dans L'Express de Madagascar
 En effet, si dans les années 1990, 3.3 millions de Malgaches étaient sous-alimentés, en cette année 2015, ce chiffre a atteint les 8 millions. (..)  « La croissance accélérée du nombre de la population est la cause de la sous-alimentation », selon Aintsoa Benjamina, un responsable d’ONG spécialiste en nutrition. D’après ce rapport élaboré par le FAO, les causes de l’insécurité alimentaire et la sous-alimentation à Madagascar sont les catastrophes naturelles et l’instabilité politique.

Fanjanarivo dans La Gazette de la Grande-Ile
Depuis 2005, les lois foncières à la base de la réforme (Lois 2005-019 et 2006-031) instituent la présomption de propriété privée non titrée pour reconnaître légalement des droits fonciers locaux et limitent de ce fait la domanialité. De façon parallèle au titre, la certification formalise uniquement la propriété privée, et ce pour un ou plusieurs individus. Mais, au contraire du titre foncier, elle est organisée dans l’objectif de n’enregistrer que les droits de propriété existants et validés socialement. (..) Une étude II sur les perceptions et les effets de la certification foncière menée auprès de 1 860 ménages dans neuf communes équipées de guichet foncier, montre que sur les 7 697 parcelles concernées, seules 5,5 % sont certifiées et 0,5 % sont titrées, tandis que 60 % sont associées à des petits papiers, 23 % à des quittances d’impôt et 11 % ne sont liées à aucun document.

Fanjanarivo dans La Gazette de la Grande-Ile
Même si l’Ethiopie est toujours classée parmi les pays les plus pauvres du monde, le PIB par habitant s’es apprécié de près de 6% en 2014 pour se situer à 548 dollars, contre 460 dollars pour Madagascar. En Ethiopie, il a presque quadruplé depuis 2010, alors qu’à Madagascar, la situation est très chaotique. En 2013, le PIB par habitant a enregistré une croissance négative de -0,4%, contre +0,1% en 2014.

Hanitra R. dans Midi Madagasikara
L’accès à l’eau potable demeure un problème majeur pour Madagascar où près de 60% de la population y sont confrontés, le taux d’accès à l’eau potable au niveau national étant de 40,1% avec une forte disparité entre les régions. Un accès à l’eau potable pour 76% des Malgaches d’ici à 2025. Soit dans 10 ans. Tel est le défi à relever par Madagascar... En effet, selon les données du ministère de l’Eau, de l’Assainissement et de l’Hygiène, si le taux d’accès à l’eau potable est de 40,1% au niveau national, il est de seulement  8,67% pour la région Atsimo Atsinanana, 15,22% pour le Melaky et 74,22% pour la région Analamanga.

Had'Nah dans La Nation
Au cours de l’année 2014, près de 2500 patients ont été accueillis dans le service de la section Santé mentale à l’établissement universitaire de soins et de santé publique d’Analakely (EUSSPA), ex Institut d'hygiène social. Le nombre de personnes qui présentent des troubles mentaux, accueillies dans ce service, n’a cessé de s’accroître, allant de 1500 patients en 2012 à plus de 2000 en 2013.

Racl.R dans La Nation
Comme le Collectif TANY l’a soutenu dans ses multiples publications, les étrangers procèdent à des accaparements de terres à Madagascar et que les dirigeants leur soutiennent en leur délivrant une autorisation. Les réseaux sociaux parlent à présent du cas d’Ihorombe où se trouve l’exploitation de la société italienne Tozzi Green. Cette société semble avoir eu l’autorisation de faire le bornage d’Ankazotelo jusqu’à Ankatrakatraka qui s’entend sur une superficie de 40km sur 12 km, soit 48 000ha. Les militants avouent que ce projet de bornage n’a pas fait l’objet de consultation au niveau des villageois et beaucoup de maisons des paysans locaux doivent être enlevées.

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