Fanjanarivo dans La Gazette de la Grande-Ile
L’opinion et surtout les compagnies de l’industrie extractive (mines et pétrole) ainsi que la société civile s’attendent à un débat ouvert pour l’élaboration de ces deux politiques. En effet, si sous la transition, on a brandi à plusieurs reprises la révision du code minier et de la Loi sur les grands investissements miniers (LGIM), rien n’a été fait mais certains sujets demeurent d’actualité. Citons le taux de la redevance minière de 2%. Il est décrié par la société civile, alors que les compagnies avancent qu’investir à Madagascar coûte 40% plus cher qu’ailleurs. Elles doivent, en effet, mettre beaucoup d’argent pour les infrastructures (énergie, routes, port…). Elles avancent aussi qu’elles apportent plus que les 2% dans les projets de développement sur leurs zones d’implantation, via leurs obligations fiscales... Rappelons que le 1/2500ème de l’investissement des compagnies d’exploration devant revenir aux communes pétrolières n’a jamais fait l’objet d’un décret d’application. Il est pourtant écrit noir sur blanc dans les textes en vigueur.
Dans La Gazette de la Grande-Ile
« On se permet d’espérer un COER (Conseil d’orientation de l’entretien routier) fort, compétent et efficace dans la réalisation de sa mission, au service des infrastructures routières. Le COER est chargé d’une mission d’orientation et de proposition de politique du gouvernement en matière d’entretien routier, du suivi de son application, et d’information du public, d’une mission d’administration du FER. Cela n’empêche pas d’avoir des soucis et de fortes craintes, d’une part au vu de la faiblesse de l’organisme chargé du recouvrement... Or, les compagnies pétrolières n’ont pas versé cette redevance, et à un moment de ces 4 dernières années, les arriérés atteignaient les 150 milliards d’ariary. (..) « C’est un faux problème de dire qu’il y a conflit d’intérêts. A notre avis, c’est une exclusion des techniciens du métier du secteur, qui sait, au bénéfice des politiciens ! Il n’y a pas de place pour les politiciens au sein du COER, sinon c’est la mission du FER qui est compromise. Quant aux dépenses pour les travaux d’urgence pour rétablir la circulation dans l’immédiat, elles sont plafonnées à 20% des ressources annuelles du FER (article 24). Ce taux assez élevé risque de réduire la part restante pour l’entretien routier proprement dit. Un taux limité à 10% est plutôt raisonnable ».
Racl.R dans La Nation
Ils ont les moyens d’augmenter les recettes fiscales. Les opérateurs économiques du secteur informel ont manifesté leur désir d’intégrer le secteur formel et de payer les impôts si l’Etat veuille bien revoir à la baisse le taux d’imposition fiscale actuelle, notamment la TVA qui est de 20%.
(..) La semaine dernière, le secteur privé malagasy a revendiqué une baisse à 15% de la TVA dans le projet de loi de finances pour l’exercice 2015. Si l’Etat décide d’accepter cette requête, l’on pourrait croire qu’il vise le développement des activités économiques à Madagascar car c’est un début de la démarche à intégrer les opérateurs du secteur informel mais aussi de soutenir ceux qui œuvrent déjà dans le secteur formel. (..) Les données ont montré que la contribution de l'impôt sur le revenu aux recettes fiscales a diminué davantage au cours de la période 2008-2012 avec 25,5 % en 2008 pour descendre à 22,7 % en 2012.
Lantoniaina Razafindramaidana dans L'Express de Madagascar
83% des Malgaches vivent dans des maisons qui ne respectent pas les normes selon les données de l’Instat, publiées en 2012. (..) «À ce jour, de nombreux chantiers sont en cours ou en train de s’ouvrir à Madagascar, en particulier dans la capitale. La question de l’urbanisme et les sujets y afférents autour de la voirie et des réseaux divers, le respect des règles de l’art au niveau de l’édification des bâtiments, l’esthétique architecturale et patrimoine doivent se poser», avance Michel Ramiaramanana, organisateur du salon de l’Habitat
Michella Raharisoa dans L'Express de Madagascar
Suivant le décret 2014/305 du 13/05/2014, la Caisse augmente de 15%, avec rappels, la pension de retraite de ses pensionnés. (..) Depuis 2008, le taux des pensions de retraite du secteur privé a été revalorisé d’environ 71%, d’après le constat des retraités. Malgré la crise qu’a traversée le pays, la Caisse a pu appliquer l’augmentation des pensions suivant la hausse successive du salaire minimum d’embauche.
A.D. dans La Gazette de la Grande-Ile
A 75% pauvre au moins selon les statistiques, la population malgache recourt majoritairement aux sources d’énergie traditionnelles. Entendre l’usage du charbon et/ou bois de chauffe, de façon exclusive pour les ménages les plus modestes... Selon une étude récente de l’OMS, « plus de 7 millions de morts sont attribuables aux effets des pollutions de l’air extérieur et intérieur, et les régions de l’Asie et du Pacifique sont les plus touchées ». Et cette même étude de renseigner qu’en 2012, 4,3 millions des décès étaient dus à la pollution de l’air domestique dont entre autres les fumées et émanations liées aux matériels de cuisson typiques des pays pauvres…
Dans La Gazette de la Grande-Ile
Les chercheurs de l’IRD et leurs partenaires malgaches s’emploient à comprendre la persistance de foyers de peste à Madagascar et dans de nombreux pays. Ils l’imputent à la dynamique de certaines populations de rats et à leur incroyable résistance au bacille. (..) Deux facteurs distincts interviennent dans cette persistance tenace. L’un, mis en évidence il y a quelques temps déjà par cette même équipe (Sciences au Sud n° 55), tient à la grande résistance des rats des Hauts Plateaux au bacille. Ils peuvent en effet survivre à une dose de bactéries 1 000 fois plus forte que celle qui tue leurs congénères des régions côtières.
Dans Tribune de Madagascar
« Au rythme de l’exploitation actuelle, le cheptel bovin malgache risque fort d’être décimé d’ici 5 ans » prévient le docteur Rakotosamimanana Josoa, président de l’Ordre des vétérinaires. Actuellement, il ne reste plus que quelques 8 millions de têtes de bovins contre 22 millions il y a une dizaine d’années.
Navalona R. dans Midi Madagasikara
Le Programme de Soutien aux Pôles de Micro-Entreprises Rurales et aux Economies Régionales (PROSPERER), financé par le Fonds International du Développement Rural (FIDA) sous tutelle du Ministère de l’Agriculture et du Développement Rural travaille en collaboration avec l’International Network BAmbou and Rattan (INBAR) pour la promotion de la filière Bambou à Madagascar. (..) Notons que le PROSPERER avec l’assistance de l’INBAR a déjà formé 15 formateurs, 653 pépinières et 905 artisans opérant dans la filière bambou.
Noella Rakoto dans Newsmada
« L’enjeu aujourd’hui, c’est le développement de Madagascar, et la France est tout à fait disposée à y participer. Je rappelle qu’il y a 1000 entreprises françaises installées à Madagascar... », a lancé François Hollande.
Racl.R dans La Nation
D’après les données reçues de la Banque mondiale, le traitement inégal des permis en attente depuis 2009 a lourdement impacté le secteur et compromis le développement de nouveaux projets. Le rapport ITIE de 2013 sur l’exercice 2011 fait état de 88 Permis Réservés aux petits Exploitants (PRE) octroyés, d’une transformation de PRE en PE (Permis d'Exploitation) et de deux transformations de Permis de Recherche (PR) en Permis d’Exploitation (PE).
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