Lantoniaina Razafindramiadana dans L'Express de Madagascar
Vingt pourcent. C’est en moyenne la hausse du nombre de ménages qui bénéficient des services de la microfinance chaque année. Selon les données sur l’évolution des activités de microfinance à Madagascar, le nombre de clients de microfinance est passé de 733 864 en 2010 à 836 975 en 2011 et 984 683 en 2012. Entre 2012 et décembre 2013, le nombre de nouveaux bénéficiaires était de 113 392. La totalité du nombre de clients, comprenant celui des institutions de microfinance et celui des banques de microfinance, a atteint les 1 098 075. Le taux de pénétration est de 24,61% en 2013 contre 22,69% en 2012, tandis que le nombre de points de service est passé de 785 à 820 au cours de ces deux périodes.
Noro Niaina dans Newsmada
En
détail, il s’agit d’insérer près de 1.337.600 enfants de 6 à 11 ans,
jamais scolarisés des 22 régions en T1, soit 137.600 de plus par rapport
à l’année scolaire 2013-2014. S’y ajoute la réinsertion de 363.750
enfants de 7 à 15 ans des zones urbaines, rurales et enclavées des 22
régions de l’île. Vient ensuite la rétention des 3.600.000 enfants à
l’école de la classe T1 à T5 pendant l’année scolaire 2014-2015, soit
501.350 de plus par rapport à l’année dernière. (..) Le programme
prévoit de cibler près de 809.460 enfants. Le coût du budget est estimé à
11.842.511 dollars sur cinq ans dont 2.293.549 dollars pour la première
année, soit 14,63 dollars par enfant réinséré.
Dimisoa dans Newsmada
Le taux de bancarisation à Madagascar est encore très faible par rapport à ceux des autres pays. En effet, selon les derniers chiffres de l’Institut national de la Statistique, ce taux est actuellement de 21,9 %.
(..) Aussi, durant cette campagne [d’éducation financière], les bonnes pratiques de gestion monétaires relatives aux revenus, aux dépenses et aux épargnes et crédit vont être enseignées. Selon les explications du président du conseil d’administration de l’APIMF, Randrianiaina Rakotoarivao, 10 000 personnes réparties dans 85 communes des 15 régions vont en être les bénéficiaires. 70 formateurs issus de l’APIMF vont assurer les séances de sensibilisation et l’éducation sur terrain. (..) À noter que cette campagne entre dans le cadre du programme conjoint Pnud-UNCDF intitulé « Programme d’appui à la finance inclusive Madagascar », qui lui assure également le financement.
Antsa R. dans Midi Madagasikara
Dans les grandes villes, les prix des produits agricoles sont restés stables, grâce aux importations. Mais les zones reculées ont connu de fortes hausses de prix du riz, du maïs, du manioc et ceux de quelques PPN. Une situation causée par la baisse de la production selon le Réseau des observatoires ruraux. (..) En effet, l’année dernière, la Grande Ile a importé 111 500 tonnes de sucre et 55 600 tonnes d’huile alimentaire. Des chiffres qui sont en hausse, par rapport aux années précédentes.
Noella Rakoto dans Newsmada
Le Sud de Madagascar est réputé pour la production d’huile de ricin car le climat y est très approprié à la culture de la plante. Selon Njaka Ravelomanantsoa, un exportateur de cette huile essentielle, « En 2013, cette région de la Grande île a exporté environ 70 tonnes vers la France. Le prix de la tonne s’évalue entre 700 et 1.500 euros ». (..) Concrètement, la Grande île n’a commencé à s’impliquer dans l’exportation d’huile de ricin qu’à partir de 2010, selon les statistiques de la douane. En effet, cette année on a enregistré environ 11 tonnes d’huile de ricin exportées vers la France contre 54 tonnes en 2011. Malheureusement, en 2012 cette quantité a baissé jusqu’à 41 tonnes, puis 21 tonnes en 2013. L’Hexagone figure en seconde position dans la liste des pays importateurs de cette huile essentielle, après la Chine qui en importe jusqu’à près de 231.884 tonnes d’huile en 2013.
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