Fahranarison dans Newsmada
Selon le résultat d’une étude menée récemment dans la forêt des Mikea (dans la partie sud de l’île), la déforestation s’accompagne de la disparition de 75% des espèces végétales originelles, parmi lesquelles des espèces de grande valeur économique, exploitées comme bois d'œuvre ou utilisées comme plantes médicinales. Un fait d'autant plus alarmant que les forêts abritent le quasi totalité des espèces endémiques de la Grande île. D’après les données récentes fournies par l’Office national de l’environnement (ONE), 36.000 ha de forêts naturelles disparaissent chaque année. Ce processus s'est récemment intensifié, tout particulièrement dans le sud et le sud-ouest de l'île. Dans la forêt des Mikea par exemple, les surfaces déboisées ont quadruplé depuis la fin des années 1980. Même si le taux de déforestation actuel (0,4%), est en baisse par rapport aux périodes précédentes (0,8% entre 1990-2000, 0,5% entre 2000-2005), il demeure très élevé. (..) Toutefois, le taux de déforestation à l’intérieur des aires protégées gérées par Madagascar national parks (MNP) est de 0,2% par an, soit la moitié du taux national.
Babany C. dans Lakroan'i Madagasikara
Depuis son indépendance, Madagasikara a connu une croissance économique positive. Elle se situe en moyenne autour de 1,9%. C’est positif. C’est peu pour réussir le développement du pays. “Notre économie a connu de pics positifs comme en 2001 avec 6% et les 7% en 2008... La Banque Mondiale a promis 65 millions USD pour le Projet d’urgence en matière de sécurité alimentaire et de protection sociale, et 10 millions USD pour le Projet d’appui d’urgence aux services essentiels en matière d’éducation, de santé et de nutrition... L’Union Européenne a déclaré appuyer la gouvernance, la gestion des ressources naturelles, le développement rural, les infrastructures, le renforcement du système judiciaire, la création d’emploi et le volet social pour 455 millions Euros... l’Union Européenne accorde également 300 millions Euros au titre de l’aide dans certains domaines dont la Santé, la réhabilitation de la RN8 et le renforcement de capacités de la structure de développement agricole de la Basse Mahavavy... Le FMI a promis d’accorder une Facilité de crédit rapide (FCR) de 47 millions USD... Le Système des Nations Unies, dans le Plan Cadre des Nations Unies pour l’Aide au Développement (UNDAF) 2015-2019, a programmé 523 382 500 USD de financement... La BAD, le FMI, l’Union Européenne, et la Banque Mondiale ont ensemble promis d’appuyer les secteurs : Education, Santé, Environnement, Infrastructure pour 200 millions USD. La BAD a déclaré accorder 49,5 Millions Unité de Compte dans le cadre du FAD XIII 2014-2016 et 60 Millions Unités de Compte dans le cadre de Madagascar Etat fragile, qualité reconnue en avril 2014.
Hanitra R. dans Midi Madagasikara
64,5%. C’est le taux d’alphabétisation des adultes à Madagascar sur la période 2008-2012, selon les plus récentes données disponibles de l’UNESCO et de la Banque mondiale.
Alors qu’en 2000, ce taux se situait autour de 71%. (..) Au même titre que les autres objectifs du millénaire pour le développement (OMD) dont l’échéance de 2015 sera dans quatre mois, celui sur l’éducation (objectif 2 : assurer une éducation primaire pour tous d’ici 2015) ne sera pas atteint par Madagascar.
Dans Midi Madagasikara
Avec l’appui du projet « PHEDER », la commune rurale d’Andina vient d’être dotée d’une centrale hydroélectrique opérationnelle. 5 fokontany régis en associations sont les bénéficiaires directs de ce projet. Comme l’a souligné Rabarivola Charles, l’argent du projet n’a été géré ni par la région ni par la commune, mais versé directement auprès de ces associations qui sont composées par les habitants des villages et dont les chefs de fokontany assurent la présidence. Un modèle de développement à la base qui est à même de répondre aux besoins de la population, notent les observateurs. (..) La commune rurale d’Andina est située à 17km à l’Est d’Ambositra,chef lieu de la région d’Amoron’i Mania et compte 15 fokontany pour une population de plus de 18 000 âmes reparties sur une superficie de 179 km2 .
Racl.R dans La Nation
L’article 2 de cet arrêté stipule que tout exportateur de marchandises doit céder 10%, 15% ou 20% de ses recettes d'exportation respectant les délais de rapatriement de devises de 30 jours, 60 jours, ou 90 jours à compter de la date d'embarquement des marchandises. (..) Même chose pour les prestataires de services, ils doivent céder 10% des devises reçues pour les prestations effectuées en respectant aussi l’injection de leurs recettes dans le MID dans un délai de 15 jours à compter du rapatriement.
Racl.R dans La Nation
En tout, les experts comptables au sein de l’OECFM se chiffrent à environ 140 dont 120 travaillant dans des cabinets et 20 travaillant pour le compte de l’Etat ainsi que d’autres établissements. A titre de référence, Maurice qui est d’ailleurs une très petite île possède 3.000 experts comptables...
Samy R. dans Newsmada
Bien que Madagascar dispose d’un fort potentiel pour développer les énergies renouvelables, le recours aux énergies d’origine fossile prévaut pour accroître le taux d’électrification dans le pays, l’un des plus faibles d’Afrique (environ 25% et beaucoup moins en zone rurale). La production d’électricité via les centrales thermiques augmente depuis quelques années alors que les énergies renouvelables peinent à se développer. L’Agence de développement de l’électrification rurale (Ader) a engagé 4,3 milliards d’ariary pour électrifier 192 villages ruraux et 42 autres sont en cours. (..) La production d’électricité à Madagascar provient essentiellement de deux sources : l’hydroélectricité et les énergies fossiles. En 2011, l’énergie hydroélectrique assurait 52% de la production électrique et les combustibles fossiles apportaient les 48% restants. En 2011, la filière hydraulique a fourni 690 GWh d’électricité. Les centrales hydrauliques étaient les seules sources d’électricité d’origine renouvelable du pays. Les centrales thermiques, quant à elles, ont produit 638 GWh d’électricité. La production électrique totale s’est ainsi élevée à 1.328 GWh en 2011. En 2001, les énergies renouvelables représentaient environ 63% de la production d’électricité. Dix ans plus tard, sa part a baissé à 52%.
Fahranarison dans Newsmada
En se référant au Plan d’urbanisme directeur de 2004, Antananarivo aurait besoin de 72 ha d’espaces verts en 2015 et de 128 ha pour le Grand Tanà. Cependant les espaces verts aménagés en 2011 ne couvrent que 12,5 ha. Ces chiffres fournis par la commune urbaine d’Antananarivo traduisent l’ampleur des efforts à entreprendre dans ce domaine.
Dans La Gazette de la Grande-Ile
A Madagascar, le mobile banking ou mobile money devrait contribuer au développement de la microfinance à hauteur de 25% pour les prochaines années. (..) Pour la Grande Ile, le mobile banking présente des avantages indéniables : il est rapide, sûr et nettement moins onéreux que les tarifs proposés par des entreprises privées oeuvrant dans le même secteur. Pour envoyer 100 000 Ar par exemple, il faut payer moins de 2 000 Ar si le tarif chez le privé avoisine les 10% du montant à envoyer. De plus, l’argent est reçu presque instantanément par le destinataire. (..) Mais le mobile money ne se limite pas au transfert d’argent. Il permet aussi de payer ses factures, notamment pour la Jirama, de faire des achats dans certaines boutiques…
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