Vonjy Radasimalala dans L'Express de Madagascar
65 millions de dollars et 10 millions de dollars, financement annoncé par la Banque Mondiale (BM). 455 millions et 300 millions d’euros promis par l’Union européenne (UE). Le FMI a aussi promis d’accorder une facilité de crédit rapide de 47 millions de dollars. Dans le plan cadre des Nations-Unies pour l’aide au développement (UNDAF) 2015-2019, le système des Nations-Unies a promis également d’octroyer plus de 500 millions de dollars à la Grande île. La BAD, le FMI, l’UE et la BM ont aussi promis d’appuyer les secteurs de l’éducation, de la santé, de l’environnement et des infrastructure à hauteur de 200 millions de dollars. La BAD a déclaré accorder 49,5 millions d’unité de compte dans le cadre du FAD XIII pour 2014-2016 et 60 millions d’unités de compte dans le cadre de Madagascar état fragile, qualité reconnue au mois d’avril. Mais combien de ces sommes sont-elles débloquées ...
Noella Rakoto dans Newsmada
La stabilité de l’ariary devient une priorité pour les responsables étatiques. En effet, par l’arrêté n°26612/2014, le ministère des Finances et du budget a « fixé l’obligation de cession de devises auprès du marché interbancaire des devises (Mid) pour tout exportateur de marchandises et prestataires de services ». Concrètement, cela signifie que les exportateurs de marchandises comme les prestataires de services devront céder entre 10 à 20 % de leurs devises à la banque centrale, via le Mid. Selon les explications d’un exportateur qui a requis l’anonymat, « Avec cet arrêté, nous sommes obligés de céder nos devises même si les cours ne nous conviennent pas ». (..) Selon les explications de l’économiste Hery Ramiarison, « Sur le plan macroéconomique, l’instauration de cette mesure peut être une bonne chose car cela augmentera les avoirs en devises de la Grande île dans les caisses de la banque centrale. Du coup, les dépréciations de la monnaie nationale seront limitées ».
Moari Jean Ctohdy dans La Gazette de la Grande-Ile
Marchés publics: 79% non conformes au regard du code. 21 entités sur 62 ont un taux de conformité des procédures de plus de 50%.
Parmi ces entités, cinq ont présenté un taux de 100% (..) Sur les 2.197 échantillons de passation de marché à travers l’effectivité de la publication dans les journaux et la mise en concurrence suivant les procédures appropriées, 463 procédures conformes ou acceptables ont été révélées soit 21,14%. 1.472, soit 78,86% sont non conformes.
Noro Niaina dans Newsmada
L’Objectif du millénaire pour le développement (OMD) a fixé comme cible de réduire de moitié la pauvreté à Madagascar d’ici 2015. Selon l’enquête nationale sur le suivi des indicateurs des OMD, le taux national de la pauvreté de la population est de 71,5% alors que l’objectif de 2015 serait de 35%. Une situation préoccupante. (..) Environ 48,5% des pauvres vivent en milieu urbain contre 77,3% en milieu rural. (..) En parlant de l’accès à l’éducation primaire dont l’objectif est d’atteindre 100% d’ici 2015, le taux net de scolarisation a connu une régression de 86,3% en 2013 contre 91,3% en 2009.
Fanjanarivo dans La Gazette de la Grande-Ile
Car il faut noter que la capitale produit la moitié des richesses du pays alors qu’une grande majorité de sa population doit vivre au crochet de leur famille. (..) Ce n’est donc pas étonnant si 60% des ménages tananariviens doivent compter sur leur famille pour survivre. 15% dépendent, par contre, de leurs amis proches, 14% de leurs voisins, 8% de leurs collègues de travail. Seulement 1% font appel aux services des ONGS et 0,6% aux églises. Ce qui signifie que seuls 1,4% des ménages de la capitale ont les moyens de ne dépendre de personne d’autre. (..) Seulement, rien ne semble bouger pour inverser la tendance, alors que 60% de la population vivent dans l’extrême pauvreté, soit plus de 13 millions des Malagasy. L’extrême pauvreté, c’est l’équivalent d’un revenu inférieur à ce que coûtent 2 100 calories par jour.
Fanjanarivo dans La Gazette de la Grande-Ile
Si au fisc, on avance que la réinstauration de la TVA à 20% pour la filière l’aviculture a été demandée par les acteurs de la filière, ils sont nombreux ces derniers à déplorer cette nouvelle mesure fiscale. (..) Particulièrement pour l’aviculture, la filière a toutefois connu un bel essor malgré la crise de ces 5 dernières années. Des acteurs de la filière estiment que celle-ci a connu une hausse de 10% en 5 ans. C’est rare dans le sens où de nombreux secteurs ont connu un important recul. Même le secteur de l’élevage dans son ensemble n’a pas enregistré un tel taux : il a fait -8% en 2010, contre 4,2% en 2011, puis 0,8% en 2012 et 1,4% en 2013 d’après le Tableau de bord économique (TBE) de l’Institut national de la statistique (INSTAT).
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