Mikama - Sep 2, 2014

Mahefa Rakotomalala dans L'Express de Madagascar
... un taux de régulation de 60% a été fixé pour les ministères sociaux pour ce troisième trimestre. Cela concerne  celui de l’Éducation et celui de la Santé. Pour le reste, il est plafonné à 50%.
« Techniquement, cela signifie qu’il y a près des 600 milliards d’ariary au total qui sont disponibles et qui peuvent être engagés jusqu’à la fin du mois de septembre. » (..) Pratiquement, il ne reste plus qu’une trentaine de jours pour atteindre ce taux. À titre de comparaison, le taux de régulation était de 11% pour le premier trimestre, puis 41% pour le deuxième. (..) La loi de finances rectificative prévoit l’entrée d’une ressource supplémentaire de l’ordre de 529 milliards ariary pour le budget de l’État rectifié. Cette ressource est passée  de 3 070 milliards ariary dans le budget initiale à 3 670 milliards ariary. Les aides budgétaires de l’Union européenne, de la Banque africaine de développement (BAD), de la Banque mondiale et du Japon n’apporteront que 48% de cette augmen- tation. La douane et l’administration fiscale devront ainsi se débrouiller pour trouver le reste, soit près de 52%. Pour les dépenses, les secteurs sociaux sont privilégiés comme le ministère de l’Éducation qui s’est vu attribuer une allocation supplémentaire de 35,5 milliards d’ariary, soit une augmentation de 29,3% par rapport à la loi de finances initiale contre 40,6 milliards ariary supplémentaires pour le secteur Santé.

Fanjanarivo dans La Gazette de la Grande-Ile
En effet, de nombreux projets immobiliers lancés dans la capitale, Antananarivo, semblent financés par l’argent tiré des trafics ». C’est ce qu’on peut lire dans un article de l’Institut français des relations internationales (IFRI) publié le 27 août 2014. (..) Mais on peut aussi citer les importations de marchandises générales. Des industriels soupçonnent des importateurs de blanchir de l’argent sale : « Même si le coût de revient est très bas pour des produits en provenance de l’Asie et notamment de la Chine, il est impossible d’afficher 50% moins chers que les prix locaux pour des produits comme les pâtes instantanées et autres produits alimentaires. L’importation coûte si on ne doit citer que le fret et les assurances. (..) Les conséquences d’un tel problème sont multiples : l’industrie locale s’affaiblit avec une part dans le PIB passant de 15% depuis des décennies à 8,7% à l’heure actuelle

Dans La Gazette de la Grande-Ile
Afaka ou « Asa fa tsy kabary », appellation d’une association encourageant la jeunesse dans le cadre du développement du pays
(..) Lors d’un point de presse, hier matin au palais des Sports Mahamasina, le président de l’association, Tiana Voavison Razafintsalama a expliqué les programmes concoctés de longue date pour cette année 2014. Entre autres, il a insisté sur l’ « Entrepreneuriat social et solidaire » basé sur la création d’entreprise, l’étude de faisabilité d’un projet et l’accès aux financements. Et d’annoncer au passage que depuis sa création, Afaka a déjà prodigué des formations gratuites sur le sujet à plus de 2.500 jeunes. « Cette fois-ci, l’on espère former quelque 2.000 autres jeunes dans 11 régions du pays parmi lesquelles Boeny, Analamanga, Atsinanana, Vakinankaratra, Menabe… », a signifié le président de l’association, avant d’étaler le gros des prévisions pour ces quelques mois qui restent de l’année 2014.

Fanjanarivo dans La Gazette de la Grande-Ile
Le directeur technique de l’agence, Mamisoa Rakotoarimanana affirme d’ores et déjà que 20 projets d’électrification rurale sont en gestation. Une partie sera réalisée d’ici fin 2014 et on peut déjà citer la récente inauguration de la microcentrale d’Anjiajia (dans le Betsiboka). L’autre le sera en 2015. En 10 ans d’existence, l’ADER [l’Agence de développement de l’électrification rurale] a pu électrifier 192 villages et engager des projets d’énergies renouvelables totalisant une puissance de 2,5 MW pour un investissement de 43 milliards Ar. Mais le taux d’électrification rurale demeure faible, soit 4,76% si l’objectif d’ici 2020 est de 10%. (..)  l’agence exécute la politique du ministère tournée vers les énergies renouvelables. Les subventions de l’investissement seront fonction de la rentabilité et des tarifs proposés par les opérateurs. Elles peuvent aller jusqu’à 70% de l’investissement mais le directeur technique de l’agence explique qu’elles ne seront mobilisées que si les tarifs vont être trop élevés pour les futurs clients. Il note que les tarifs de l’hydroélectricité en milieu rural sont entre 400 et 800 Ar/kWh, contre 1 500 à 1 600 Ar pour le thermique.

Navalona R. dans Midi Madagasikara
Dans la région de DIANA, environ 9 000 ha de terrain sont maintenant reboisés pour la production de charbon. Un projet de reboisement et de production de charbon vert est mis en œuvre par le Programme germano-malgache pour l’environnement (PGME-GIZ) à Ankitsaka dans la région de DIANA depuis 2007. (..)  La banque allemande KfW apporte son appui dans ce projet en finançant le reboisement de 1 000 ha chaque année. (..) L’an dernier, 2 600 villageois ont reboisé des plants d’eucalyptus sur une superficie totale de 6 700 ha. L’objectif est de réaliser un reboisement sur 30 000 ha si l’on ne veut plus toucher aux forêts naturelles de la région pour satisfaire la demande de charbon évaluée à 30 000 tonnes par an pour DIANA dont 12 000 tonnes pour la ville d’Antsiranana, a-t-on appris. En fait, 85 % des ménages utilisent du charbon de bois. (..) Il faut savoir qu’un hectare de reboisement permet de fabriquer 4 tonnes de charbon vert.

Racl.R dans La Nation
D’après l’hypothèse en matière de croissance économique, l’Etat mise encore sur l’agriculture, les projets miniers et de l’essor du secteur tourisme. A examiner la loi de finances rectificative 2014, le secteur primaire gardera un essor positif de 1,5%. La branche agriculture connaîtra une évolution modeste de 0,8% et la branche élevage et pêche un taux de 2,8%. Pour le secteur secondaire, il devra progresser de 8,6%. Cet essor découlera principalement du dynamisme escompté dans la branche des industries extractives. Quant au secteur tertiaire, l’accroissement est estimé à 2,5%.

No comments:

Post a Comment