Mikama - Sep 5, 2014

Racl.R dans La Nation
Aucune politique de relance économique. Les décisions prises par les dirigeants de l’Etat face à la relance économique semblent contredire le processus de relance proprement dite car les industriels ne voient aucun changement jusqu’à maintenant. D’après le président du Syndicat des Industries de Madagascar (SIM), Stéphane Raveloson, « il faut que l’Etat décide si il veut faire de Madagascar un pays de consommation et de spéculation à la place d’un pays industrialisé parce que je pense que le pays ne va pas dans la bonne direction ».

Racl.R dans La Nation
La promotion des investissements à Madagascar est inexistante étant donné qu’il n’y a pas d’institutions financières qui octroient des financements ni aux entrepreneurs ni aux particuliers. L’accès au crédit reste trop élevé à Madagascar car le taux d’intérêt prélevé par le bailleur peut aller jusqu’à 38%. Les Malgaches ne peuvent pas aller dans une institution de microfinance pour contracter un prêt sans mettre en gage leurs biens...

Lantoniaina Razafindramiadana dans L'Express de Madagascar
1,9%. C’est l’inflation enregistrée entre décembre 2013 et avril 2014, selon les données émanant de la loi de finances rectificative.
Entre avril et juillet, ce taux a presque doublé. Le rapport de l’Instat sur l’indice de prix à la consommation, note en effet, qu’entre décembre 2013 et juillet 2014, le renchérissement des indices de prix à la consommation est de 3%. (..) Selon les précisions de l’Instat, en considérant le secteur de la production, les prix des « produits manufacturés artisanaux » ont augmenté le plus avec une part de 5,8 % depuis le début de l’année. Les prix des « services privés » augmentent de 4,4%. La hausse des prix des Produits de Première Néces­sité (PPN) pour la même période, est de 2,7 %.

Fanjanarivo dans La Gazette de la Grande-Ile
D’après le classement 2014 de la fondation américaine Heritage sur la liberté économique, ces dossiers [une licence ou une autorisation] coûtent 10 fois le niveau du revenu annuel moyen. (..)  Il faut toutefois souligner que l’économie malagasy est on ne peut plus libre : elle est au 79ème rang sur 178 économies pour le classement 2014 de Heritage. Son score est de 61,7 sur 100. Plus on se rapproche de 100, plus l’économie est libre. Le pays a enregistré une baisse de 0,3 point par rapport à 2013 à cause des problèmes de liberté de travail, de corruption généralisée, de contrôle des dépenses publiques.

Fanjanarivo dans La Gazette de la Grande-Ile
Plus de 50 millions de consommateurs avec un revenu par tête de 11 375 US$ comparé aux maigres 447 US$ des Malagasy, l’Afrique du sud est l’un des premiers marchés du continent africain. (..) Notons que les principaux pays partenaires de l’Afrique du sud en termes d’importation sont la Chine, l’Allemagne, les Etats-Unis, l’Arabie saoudite, l’Inde et le Japon. Aucun pays africain ne figure ainsi dans ce top 6. Raison de plus pour un pays comme Madagascar, nettement plus proche que les principaux partenaires de l’Afrique du sud, de voir comment se positionner sur le marché de ce géant du continent.

Noella Rakoto dans Newsmada
Impôt sur les revenus salariaux et assimilés (Irsa) pour tous, cession de devises pour les exportateurs… autant de mesures pour un élargissement fiscal et assurer la stabilité de l’ariary. Certes mais comment la population tout comme les opérateurs vont-ils s’en sortir ? (..) « La hausse des prix des produits se traduit naturellement par une baisse de la consommation des usagers, laquelle a un impact sur la productivité des entreprises qui décroit à son tour. D’autant plus que, actuellement, les entreprises locales font face à des produits, fruits de l’importation sauvage, qui tuent les industries et les produits malgaches», explique Stéphane Raveloson [président du Sim].

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