Les Français de Mada

12/19/2006

Depuis 3 semaines maintenant, Bruno Blanchet, journaliste de La Presse de Montréal, est en voyage à Madagascar, et renvoyait régulièrement son carnet de voyages, qui est assez populaire. Comme ce journal a le plus grand tirage dans la ville, et dans le monde francophone d'ici, j'étais un peu anxieux de ce qu'il va raconter sur Mada. Est-ce qu'il va encore accoucher un de ces "le plus pauvre du monde" comme le faisaient toujours et si bien les zidôles des zôtres ? à date, non. phew... I'm relieved.



Bruno s'est rigolé "gentiment" de notre restau Gastro Pizza (gastro veut dire ici, rafales-dans-les-toilettes), ou encore des "Tiger Wood" partout, et dernièrement de sa future destination, Hellville (what the hell ? ).  Et même ses humours font sympathique. Comme la fois qu'il racontait ce que faisait une grand-mère, et concluait : "quand je serais vieux, je ferais [aussi] semblant de mourir chaque fois qu'on me contredise". Ou encore, ça fait romantique, comme pour le Hazo Malahelo : «On le nomme «l'arbre qui est triste», monsieur. Parce qu'il vient d'Europe et que, là-bas, son excédent de sève sert à nourrir des oiseaux-mouches. Et ici, il n'y en a pas, des oiseaux-mouches. Alors l'arbre, il attend. Et en attendant, il pleure...». À propos, dans le journal, cet article venait avec un superbe photo du baobab de Mahajanga, le plus gros du monde. Ou encore que ça donne de l'espoir, comme avec J.-L. Thémis, un gasikanadiana bien connu ici à Montréal, et son action pour Mada.

Mais moi, je n'ai plus ri quand Bruno a raconté son aventure avec Big Pete de Londres qui est aussi là, visitant Mada, je souligne, juste en visitant Mada ...

[quote=Bruno Blanchet]
(...) Nous sommes à la veille du départ, au bar Blues Café, sur la terrasse à l'étage et, comme ça fait au moins une heure qu'on a posé notre trente sous sur la table de billard, je vais voir ce qui se passe. Les deux grands Français qui jouent depuis tout ce temps m'accueillent sèchement en me disant d'aller voir ailleurs si j'y suis. Je retourne à Pete pour lui expliquer la situation. Pete se lève et se dirige vers la table de billard. Au bout de 15 secondes, j'entends un grand fracas. Je me précipite. C'est Pete, qui a empoigné le désagréable cousin et qui le tient par le collet à travers la fenêtre ouverte.
«Vous, les Français, vous savez tout, right? Alors, vous devez bien savoir voler? Je suis un birdwatcher, et j'adorerais voir ça.» Je réalise alors que je me suis trompé à propos de Pete. Ce n'est pas un romantique : c'est un poète.
La suite s'est déroulée très rapidement. Le partenaire du Français s'est emparé de la boule no 11 (il avait sans doute les grosses) et s'est avancé vers Pete avec l'intention manifeste de la lui cogner sur le crâne. Pete, sans lâcher l'autre belligérant, s'est viré prestement et a envoyé son front dans le pif du Didier no 2 (c'est lui qui a eu le coup de boule!). Le jojo est allé s'écraser le visage dans un poster de Lionel Ritchie (j'ouvre ici une parenthèse pour dire que, si j'étais Lionel Ritchie, je trouverais ça étrange de me voir la face sur un mur à Madagascar...). Puis, Pete s'est retourné vers moi. «Let's go.»
Dehors, Pete s'est excusé. Il m'a expliqué qu'il en avait marre de l'arrogance des Français (il y en a des masses ici) et... qu'il était fan invétéré de football.
(...)
Source : http://www.cyberpresse.ca/article/20061218/CPVOYAGES/612160875/5857/CPVOYAGES
La Presse de Montréal
[End of quote]


7/14/2006

À propos de boule et coup de boule, zébu, boeuf, taureau etc... dimanche dernier, lors de la WC finale, je n'ai fait qu'hurler : "allez les ... boeufs ! allez les boeufs !". Puis quand ce coup de boule s'en venait... oops... I didn't mean that... c'était juste pour rire avec les copains :) 

Entre parenthèse, quand j'ai lancé ce "cri de ralliement" sur wanachose, leur modérateur me l'efface vite vite... presque 3 fois de suite ! C'est quoi l'affaire ? un petit power trip du français, ou du francisé? ... le comble du ridicule ...

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