Mikama - August 30, 2013

From IRIN Africa
Thin government regulation of Madagascar’s fisheries industry has disguised a steady and unsustainable rise in the sector’s production over the past two decades, which threatens both the long-term survival of key marine species and the livelihoods of fishing-dependent coastal communities, according to local conservation groups.

Lantoniaina Razafindramiadana de L'Express de Madagascar
Quarante pourcent de l'argent qui circule à Mada­gascar sont issus de la corruption.
Ce résultat d'une étude menée par le Cercle de réflexion des économistes de Madagascar (CREM) a mis le froid au dos aux quelques participants du débat sur la corruption, organisé hier, à la Chambre de commerce et d'industrie, Antaninarenina. Sur ces 40 %, 15 % proviennent du marché de la drogue et 5 % des marchés publics. C'est surtout à ce niveau que les pots-de-vin sont effectués. Par ailleurs, les 20% restants ont trait à des tueries hu­maines. « L'étude du CREM sur ce fléau a débuté fort longtemps. En 1991, ces 40 % étaient encore de 20 % mais la corruption a gagné de l'ampleur. Le marché de la drogue, qui est le domaine le plus concerné, a connu une évolution non négligeable. Il n'est pas à démontrer que des jeunes de très bas âge commencent à se droguer », a expliqué Hugues Rajaonson, économiste auprès du CREM.

La Gazette de la Grande Ile
Madagascar enregistre actuellement un faible niveau d'industrialisation. En effet, le secteur industriel malgache contribue faiblement au PIB comparé aux secteurs primaires et tertiaires.
Cette faible industrialisation , analyse l'Edbm, démontre un marché sous-exploité face aux atouts que possède Madagascar pour le développement d'industries légères. (...) Et la même source de rappeler que le secteur industriel malgache est largement dominé par les entreprises sous le régime des Zones et Entreprises Franches. Un régime spécial incitatif réservé aux activités tournées vers l'exportation telles que le textile, l'agroalimentaire et les métiers du TIC. Plus du 1/3 des emplois créés dans le secteur industriel appartient aux entreprises bénéficiant de ce régime.

M. S. de Madagascar Matin
Quelque 80 000 nouveaux enfants atteignent l’âge scolaire, nécessitant de nouveaux investissements pour les écoles, les enseignants et les équipements. La scolarisation des enfants a d’ailleurs connu une baisse considérable ces dernières années, 83% des enfants ont été scolarisés en 2007, ce taux a régressé jusqu’à 73% en 2010. D’ailleurs Madagascar ne fait pas partie des pays qui vont atteindre les Objectifs du millénaire pour le Développement (OMD) en matière d’éducation.

Antsa R. dans Midi Madagasikara
« Deux grandes contraintes subsistent sur la planification au développement. L’objectif est de savoir comment intégrer la culture malgache dans le processus de gestion, ainsi que de définir la manière d’optimiser la décentralisation de pouvoir et de moyens, pour le développement de chaque localité, grâce aux subventions », a affirmé William Ramaroarinosy, DG du Développement au sein de la VPDAT.

Georges R. dans Newsmada
La situation environnementale à Madagascar est alarmante, telle est la conclusion des analystes et des experts dans ce domaine en ce moment.
Des milliers de plantes, 32 espèces de lémuriens, 260 espèces de reptiles, du caméléon au crocodile, 220 espèces d'oiseaux dont la moitié est endémique, 7 espèces de carnivores endémiques ont été recensés dans l’Ile jusqu’à présent. Seulement voilà, ce patrimoine unique est en passe de disparaître. Les forêts primaires qui couvraient 30% de la surface du pays en 1950 n'en couvrent plus que 12%. Elles sont coupées ou brûlées, au rythme de 300 000 hectares par an. Dans dix ans, il restera, peut-être, quelques réserves privées et des parcs nationaux.

Patricia Ramavonirina dans La Vérité
Pour l’implication des citoyens dans la gestion des affaires publiques ! La Société civile et la phase II du Projet pour la gouvernance et le développement institutionnel (Pgdi) financées par la Banque mondiale, relancent cette année le projet « Transparence et redevabilité sociale » ou Trs. « Les gouvernants et autorités devraient faire régulièrement des comptes-rendus de leur travail auprès de la population pour que celle-ci, le véritable détenteur du pouvoir, soit au courant de ce qui se passe. Ce qui n’est pas courant dans le pays, d’où l’objectif du projet d’en réclamer », fait part Mahamoudou Ndriandahy, président du comité de pilotage du Trs pour la Région Analamanga.

Albain Rabemananjara sur Madagascar Tribune
Madagascar a raté une occasion historique lui accordant un règlement des différends politiques du passé qui ont laminé les Républiques successives par le biais du dialogue. La transition était une chance historique pour faire table rase du passé et de pouvoir reconstruire l’avenir du pays sur la base du dialogue. C’est dire combien, ce que le pays a vécu il y a des décennies ne doit plus se reproduire, quelles que soient les déceptions et les colères. Mais, faire taire les divergences par la manière négociée n’est pas chose acquise actuellement. La paix est, de ce fait, compromise et d’autres considérations ont primé dans l’esprit de certains acteurs au détriment de la quiétude et de l’harmonie.

Tao amin'ny Newsmada
Telo taona aty aorian’ny namoahan’ny Vondrona afrikanina ny anaran’ireo olona 109, voasazy, tsy hita taratra ny fihatrany marina teo amin’ireo olona voasazy. Maro no mbola afaka nivezivezy tany ivelany, tsy nisy nandràra ny haren’izy ireo ihany koa, tsy nisy ny fanagiazana azy, tsy araka ny voalazan’ny fanapahan-kevitry ny Vondrona afrikanina.

The Indian Ocean Newsletter
Three Malagasy businessmen are joining Edgard Razafindravahy as businessman-candidates in the forthcoming presidential election.  Emma Rasolovoahangy | Petromad | Ny Rado Rafalimanana | Axius | Fleury Rakotomalala | Sylvain Willy Rabetsaroana | BGFI Bank



FLASHBACKEntrevue de Claude Ratovonarivo sur Mada.PRO
Presse Malgache, 1.Période pré coloniale : « La liberté de presse favorise les intérêts étrangers »

-A l’époque, la presse écrite est l’unique moyen d’information existant à Madagascar. Son importance et son influence décisive sur le déroulement de l’histoire, des événements, sont rapidement compris par les différents protagonistes de la vie sociopolitique malgache. A tel point que, selon le panorama de la presse pré coloniale à Madagascar tel qu’il vient d’être dressé, ces derniers possèdent tous des journaux pour véhiculer leurs idées et défendre leurs intérêts. C’est que, les multiples enjeux sont de taille. Ils dépassent largement le cadre étroit du royaume, voire du territoire malgache dans son ensemble, et s’inscrivent dans un contexte mondial de la propagation de la foi chrétienne et de l’expansion de l’impérialisme des nations coloniales au XIXème siècle.

C’est ainsi que les rivalités entre les missions catholiques et protestants alimentent les colonnes des journaux confessionnels. (...) Les polémiques portent aussi sur le terrain politique. (...)  Dans la presse des étrangers et, évidemment, dans celle de l’Etat malgache, les visées de la France sur Madagascar suscitent aussi des polémiques. Ainsi, la presse des Français lance des attaques dans tous les azimuts. Elle critique le personnel administratif local français dont « l’immobilisme et l’incompétence font reculer l’influence française à Madagascar ». (...) Devant tant de hargne, le journal officiel Ny gazety malagasy, se contente de relater les péripéties de l’histoire des relations franco-malgaches en s’efforçant de mettre en évidence les exactions des Français tant par les actes de provocation sur les côtes que par les exagérations de la presse des colons.

La liberté de la presse est totale durant cette période car les rapports des forces ne permettent pas aux différents protagonistes de contrôler les journaux édités par leurs adversaires. Mais, il faut dire qu’elle a surtout profité aux intérêts étrangers. Intérêts des missionnaires, catholiques comme protestants, tout d’abord ; et intérêts des colons, toutes nationalités confondues, ensuite.



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