Mikama - August 31, 2013

Dans Info La Reunion
Madagascar dévoile ses pirogues en fibre de verre. Des élèves du lycée technique professionnel de Morondava ont fabriqué une nouvelle génération de pirogues conçues avec des fibres de verre, un matériau alternatif au bois. (...) En étude depuis 1997-2000, « ce projet constitue une alternative appréciable au profit de la lutte contre la déforestation. Les pêcheurs utilisent habituellement le farafatsy ou le Givotia madagascariensis pour construire leurs pirogues, mais victimes des coupes illicites, ce bois, une espèce rare du Menabe, disparaît à vue d’œil aujourd’hui », déclare Roger, proviseur du lycée technique professionnel de Morondava.

Tribune Madagascar
Détérioration des infrastructures hydro-agricoles. Les surfaces rizicoles exploitées diminuent dangereusement. Madagascar possède près de 1,2 millions d’hectares de rizière dont le rendement tourne autour de 2,5 tonnes de production chaque année. L’absence de stratégie d’amélioration des infrastructures fait partie des facteurs qui sont les sources de l’instabilité et de la stagnation de la production.
(...)  La détérioration des infrastructures est à souligner. Tant que ces ouvrages ne sont pas fonctionnels et compte tenu de l’actuel changement climatique qui se manifeste surtout par une irrégularité des pluies, les superficies exploitées risquent de diminuer dangereusement.

Noella Rakoto dans News Mada
« Après le désengagement de l'Etat, la dégradation de ces infrastructures a pris de l'ampleur au fil des années. La détérioration de l'environnement, les cyclones en sont à l'origine », explique Bebe Razaiarimanana, premier responsable du PADR.
(...) D'après Oliva Rafalimanana, directeur du génie rural au sein du ministère de l'Agriculture, « Le coût de réhabilitation ou de construction de nouvelles infrastructures hydroagricoles peut varier entre 500 à 1.500 dollars par ha. Etant donné ce coût exorbitant, les réhabilitations ne peuvent se réaliser. Les solutions tip-top sont ainsi d'usage et n'ont pas beaucoup d'impacts sur la pérennité des infrastructures », conclut-elle.

Lantoniaina Razafindramiadana de L'Express de Madagascar
Le projet de relance cible dans un premier temps 500 petits producteurs dans deux régions d'intervention du programme Matoy, à savoir Vakinankaratra et Amoron'i Mania. Les semences produites serviront par la suite au démarrage de la production auprès du paysannat dès 2014. Selon les prévisions, ces dix tonnes de semences permettront d'obtenir 150 à 200 tonnes de blé. Outre la production de semences, le montage d'un plan de développement de la chaîne de valeur entre dans le cadre du partenariat. D'après les propos de Feno Andria­manalina, directeur national du programme Matoy, pour atteindre une production de 50 000 tonnes, il faudrait mobiliser une superficie de 20 000 hectares, et 40 000 producteurs devront être touchés.

Midi Madagasikara
La commune rurale de Fotivolo dans le district d’Ankazoabo Sud, région Sud-ouest, à environ 150 km au Nord de Sakaraha a bénéficié de l’appui de l’ambassade de Suisse à Madagascar qui a financé à hauteur de 54 710 000 ariary deux barrages hydro-agricoles. D’une longueur, respectivement de 30 m et de 20 m, ces deux infrastructures peuvent irriguer 3 000 ha de rizières.

Donas Hanitriniony Ralay dans La Vérité
Sur le marché, un gros zébu coûte environ un million ariary et un veau à petites cornes s’achète à 300 000 ariary. La période de vente optimale est l’été, car  l’abondance de pâturage permet à ces animaux d’atteindre leur poids maximum. Le changement climatique, la faible pluviométrie, la prolifération des « dahalo » entrainent une baisse du cheptel national.

R.V. de la Gazette de la Grande Île
Direction générale du Trésor: Tout est dans le rouge.
Plusieurs charges ne sont pas appropriées aux entrées. Autrement dit, les dépenses sont beaucoup plus élevées que les budgets disponibles. D’où le dérapage du Trésor public malagasy. (...) Quelques exemples ont été cités durant cette rencontre, parmi lesquels le cas de la recette douanière jusqu’à lundi dernier qui s’élève à 117,78 milliards ariary. Pourtant le gap avoisine les 205,90 milliards ariary. Il y a donc une marge considérable. (...) le gap disponible d’ici à la fin de l’année ne sera que de 370 milliards ariary, soit 30% du budget de la loi de finances 2013. Rappelons que le Trésor éprouve des difficultés depuis la suspension des financements, plus précisément des aides extérieures qui s’élèvent à près de 160 millions de dollars par an.

Madagascar Matin
La cinquième édition de « Tsolabe », le festival des baleines, a débuté hier à Sainte-Marie. Cet évènement phare de l’île attire chaque année plusieurs milliers de visiteurs dont des touristes locaux et internationaux, constituant ainsi une grande opportunité pour le développement du tourisme. Cette manifestation qui prendra trois jours est organisée par l’association Tsolabe avec l’office régional du tourisme de Sainte-Marie. Au programme, le traditionnel carnaval et des expositions sur l’île de Sainte-Marie sont proposés aux visiteurs. L’année dernière, le festival a enregistré jusqu’à 3 500 visiteurs. Ce chiffre a toutefois baissé depuis 2008 en raison des instabilités et de la recrudescence de l’insécurité dans le pays. En 2005, cette manifestation pouvait accueillir jusqu’à 10 000 visiteurs. Chaque année, environ 1 000 baleines arborent les côtes de Madagascar entre le mois de mai et juin, ce qui constitue pour l’île de Sainte-Marie, un des sujets d’attraction touristique.


FLASHBACK : Entrevue de Richard Claude Ratovonarivo sur Mada-PRO
PRESSE MALGACHE. 2. Période coloniale (1896- 1960) : « Une presse harcelée mais combative »

O MADA .pro : Durant les quelque soixante-quatre années de colonisation française, l’administration coloniale n’a cessé de prendre des mesures répressives à l’encontre de la presse à Madagascar. Mais finalement, ces mesures n’ont pas portées les résultats qu’elles escomptaient. Que peut-on en conclure ?

-RATOVONARIVO : Cet échec de l’administration coloniale n’est pas dû uniquement à la combativité des journalistes. Il est essentiellement dû au fait que l’existence des journaux malgaches a toujours répondu à un véritable besoin pour la population locale durant la colonisation française à Madagascar. En fait, à l’époque, étouffer la presse équivaut à empêcher le peuple malgache d’exprimer ses légitimes aspirations pour se libérer du joug colonial. C’est donc étouffer le mouvement nationaliste. Or, ce mouvement est devenu irréversible au fil du temps. Et les journaux étaient parfois les seuls à le véhiculer.

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