Mikama - Sep 14, 2015

Dans La Gazette de la Grande Ile
Ainsi, il est indiqué que les femmes constituent 50.3% de la population de Madagascar et selon le classement «Global Gender Gap Index 2014 » Madagascar est bien classé, il est à la 41ème place globalement et à la 37ème place en ce qui concerne l’accès des femmes aux opportunités et la participation aux activités économiques. 88% des femmes participent dans la force ouvrière malgache et 48% des professionnels et techniciens malgaches sont des femmes. (..) . Le niveau d'instruction demeure faible : seul 43% des femmes et 42% des hommes ont le niveau d'instruction primaire ou ont suivie des cours d'alphabétisation. La pauvreté semble plus toucher les femmes que les hommes (79,9% contre 76,8% en 2001) et davantage les femmes chefs de ménage. Les inégalités de rémunération entre les hommes et les femmes restent significatives, avec un écart - 4 -  estimé à environ 34% en 2012 (ENSOMD 2013). Par ailleurs, le chômage touche plus les femmes que les hommes : en 2012, six chômeurs sur dix sont des femmes (58,5 %).

Dans La Gazette de la Grande Ile
La région du lac Alaotra est l’une des principales zones rizicoles excédentaires de Madagascar avec plus de 110 000 ha de rizières (dont 40 000 ha bien irrigués et 70 000 ha à maîtrise partielle de l’eau) et plus de 30 000 ha de tanety, zones de colline en agriculture pluviale (riz pluvial, maïs, arachide, manioc, etc.) (Devèze, 2007). (..) Dans les deux zones d’étude, la pratique de la jachère en agriculture pluviale a continuellement régressé avec l’accroissement de la population. Elle a quasiment disparu sur baiboho du fait de la bonne fertilité de ces terres. Aujourd’hui, on observe le passage d’une culture continue en saison des pluies à deux cultures par an avec, en contre-saison, l’adoption de la vesce et le développement des cultures maraîchères.

Riana R. dans NewsMada
30% des transporteurs en commun à Antananarivo ont perçu les subventions sur le carburant depuis le début de l’année, selon les chiffres de l’Agence de transport terrestre (ATT). (..) A travers le système de subvention, chaque transporteur perçoit près de 120 000 ariary par  mois. Et dans la loi de finance initiale 2015, l’Etat a consacré un budget de 10 milliards d’ariary à la subvention des transporteurs. (..) Les subventions constituent 18% des dépenses publiques totales au cours du premier semestre 2015, selon les données de la Banque mondiale.

Riana R. dans NewsMada
Il s’agit d’un moyen de renforcer les capacités de producteurs de litchis à petite échelle. Ces cinquante producteurs ont été sélectionnés parmi les organisations paysannes et les coopératives de Toamasina. A noter que la production annuelle de litchi à Madagascar est d’environ 100 000 tonnes. Seulement, 20% du litchi frais sont exportés vers l’Europe chaque année.

Sandra Miora Hafalianavalona dans L'Express de Madagascar
Moins de cent mille touristes ont été recensés à l’entrée de nos frontières depuis le début de l’année. Un bilan bien en-deçà de l’objectif de trois cent mille touristes fixés par le ministère du Tourisme et des transports.

Mikama - Sep 11, 2015

Dans L'Express de Madagascar
 L’objectif de 5% de croissance prévue ne sera donc pas atteint et devrait se situer entre 3 et 3,3%. Plusieurs facteurs ont contribué à cette situation. Il y a d’abord les causes intrinsèques, dont les perturbations météorologiques en début d’année qui ont affecté la production. Selon ce rapport, 120 000 hectares de surface agricole ont été endom­magés, tandis que le coût des dégâts est estimé à 119 millions de dollars. L’incapacité du gouvernement à faire face à cette catastrophe et à procéder à des reconstructions, faute de moyens, a aggravé la situation. Il y a également la faiblesse de la recette fiscale et douanière. L’État a collecté 1 449 milliards d’ariary de recettes fiscales durant les six premiers mois de l’année. Malgré une amélioration de plus de 19% par rapport au premier semestre de l’année dernière, un gap de 21% est constaté par rapport aux prévisions du premier semestre de cette année.

Dans La Gazette de la Grande Ile
La GFP [gestion des finances publiques] a été caractérisée (inter alia) par  un affaiblissement des mécanismes de contrôle des processus des dépenses et recettes publiques;  une fragilisation ou stagnation dans la transparence, la prévisibilité, et la crédibilité du budget, l’efficacité de la dépense, l’efficacité du suivi de l’exécution budgétaire,  les irrégularités des rapprochements bancaires,  un retard très important dans la reddition des comptes de l’Etat (états financiers / lois de règlements - qui permettent de réconcilier les ordres de paiement (ordonnancement) établis par le budget, avec les données sur les paiements produites par le Trésor);  les faiblesses des contrôles interne et externe ex-post,  des faiblesses importantes dans la gestion comptable et de trésorerie,  des faiblesses dans la décentralisation financière ainsi que de la qualité de la surveillance exercée par l’Administration Centrale sur les agences publiques autonomes, les entreprises publiques, et sur la situation budgétaire des collectivités territoriales,  des limites dans l’exploitation du système intégré de gestion des finances publiques (SGIFP).

Dans La Gazette de la Grande Ile
Une vive polémique oppose à Madagascar les naturalistes au service des Eaux et Forêts, au sujet de reboisements en eucalyptus. Elle porte sur 3 000 hectares de plantations effectuées depuis 1908 à Périnet, au sein d’une forêt très dégradée et envahie par les bambous, afin de fournir le combustible nécessaire au fonctionnement des locomotives. Cette aversion à l’encontre des eucalyptus est pourtant mise à mal par les résultats convaincants des plantations expérimentales d’Anamalazaotra mais aussi, hors de Madagascar, au Brésil, au Kenya, au Maroc ou en Éthiopie. La capitale Tananarive et ses environs présentent aujourd’hui un visage boisé grâce aux eucalyptus (E. robusta, E. maculata) qui, rejetant vigoureusement de souche, approvisionnent les habitants en bois de cuisson et de service.

Georges R. dans NewsMada
En effet, Madagascar produit au maximum 7 000 tonnes de cacao par an, ce qui ne représente que 3% de la production mondiale qui s’élève à 3 400 000 tonnes en 2014. La qualité du cacao produit à Madagascar est toutefois considérablement appréciée sur le marché international, notamment pour son goût acide... Pour la petite histoire, le cacao a été introduit pour la première fois à Madagascar dans le district de Brickaville vers les années 1900. Mais suite à la crise sucrière dans la métropole en ce temps là, les colons ont remplacé les cacaoyers par des cannes à sucre. On recense trois variétés de cacao à Madagascar, à savoir le Criollo reconnu pour son arôme prononcé et sa faible amertume ; le Forastero dont les fèves sont utilisées pour produire du cacao amer aux arômes légèrement acides ; et le Trinitario.

Navalona R. dans Midi Madagasikara
« La loi sur les entreprises franches a été promulguée en 2007, mais son décret d’application n’est pas encore sorti jusqu’à maintenant. Il en est de même pour le Code des Investissements. La question foncière ainsi que la sécurité des biens et des personnes constituent un autre blocage  lors d’un état des lieux effectué en collaboration avec la CNUCED. Entre temps, des recommandations ont été émises dans le rapport afin d’améliorer l’environnement des affaires à Madagascar, ainsi que notre politique d’investissement », a fait savoir le ministre de tutelle.

Antsa R. dans Midi Madagasikara
Un accord de traitement de la dette de Madagascar envers la Russie a été signé hier au Ministère des Finances et du Budget à Antaninarenina. Près de 89 millions USD seront désormais alloués, pour 10 ans, à des projets de développement. Le secteur de l’énergie, l’éducation et la santé bénéficieront des fonds issus du nouvel accord entre la République de Madagascar et la Fédération de Russie.

Mikama - Sep 10, 2015

Fahranarison dans NewsMada
Selon les données récentes publiées par Global forest watch, obtenues grâce à une surveillance satellite du programme  Landsat  développé par la Nasa, Madagascar a enregistré une perte de plus de 318.000 Ha de forêts, l’année dernière. Cette superficie représente environ 2% de la couverture forestière totale de la Grande île. Selon les informations recueillies, le pays doit cette perte, entre autres, à l’exploitation des bois précieux, comme le bois de rose et le palissandre, mais aussi et surtout aux feux de brousse. (..) Selon les données de l’Office national de l’environnement (ONE), les régions Atsimo-Andrefana et Boeny détiennent le record en matière de déforestation dans toute l’île avec des taux respectifs de 0,8 et 0,9% par an. Mais en matière de superficie, ce sont les régions Atsimo-Andrefana et Menabe qui sont les plus touchées. Entre 2005 et 2011, elles ont respectivement perdu près de 66.000 et 26.000 Ha.

Fanjanarivo dans La Gazette de la Grande Ile
Malgré tout, un réseau de jeunes se lance le défi de s’investir dans l’entrepreneuriat et l’innovation. Il initie « Takalo » ou la première route d’apprentissage. A travers ce terme, il est question de valoriser les meilleures expériences et les solutions locales portées par des jeunes et leurs communautés. Pourquoi la communauté « karana » ou indienne et pakistanaise représente-t-elle dans les 75% du PIB de Madagascar ? C’est grâce à son esprit entrepreneurial très poussé et transmis de génération en génération. (..) Pour la première route d’apprentissage qui se déroule du 6 au 13 septembre dans les régions Analamanga, Itasy et Bongolava, le thème porte sur la formation par l’apprentissage. Il y est question d’identifier les stratégies et innovations pour former et intégrer les jeunes en tant qu’acteurs de développement sur leurs territoires.

Fanjanarivo dans La Gazette de la Grande Ile
Petites mines: 720 millions Ar de pertes de recettes... Ce chiffre ne concerne que l’exploitation artisanale de l’or selon le dernier rapport sur la transparence de l’industrie extractive (rapport EITI 2012-2013). Si on doit y ajouter les pertes dans l’exploitation des pierres précieuses, les pertes en recettes de Madagascar devraient être colossales. (..) Signalons en effet que la petite mine et la mine artisanale sont génératrices d’emplois, soit environ 500 000 emplois directs. Ce qui veut dire que le secteur fait vivre 2,5 millions de personnes avec les emplois induits. On peut comparer les 500 000 emplois à l’objectif de 300 000 emplois prévus en 5 ans dans le cadre de la rééligibilité de Madagascar à l’AGOA. (..)  Mais avant les deux grands projets miniers, les redevances minières étaient seulement de 125 000 dollars par an (environ 250 millions Ar). C’était dérisoire par rapport à la dégradation de l’environnement qui coûte au pays entre 450 et 500 millions de dollars par an. Et les petites mines participent à cette dégradation. Dans de nombreux cas, elles s’exercent jusque dans les aires protégées.

Tendry Rakotondranaivo dans L'Express de Madagascar
Le code minier et avant projet de modification est actuellement en cours de finalisation, pour une éventuelle adoption. Certains articles différencient le code minier actuel. L’un des articles annonce que la participation de l’État à l’ordre de 10% lors d’un octroi de permis minier, concerne les mines moyennes et grandes mines. Ainsi, l’État détermine la nature de participation au sein des entreprises. Une autre polémique concernant les taxes sur les superprofits. Les mines moyennes et les grandes mines devraient payer une redevance minière de 30% et une ristourne minière de 70% sur le profit.

Tsirisoa Rakotondravoavy dans Le Daily
Les prix sur les marchés internationaux en vigueur à l'heure actuelle sont, en ordre décroissant selon le pays producteur, 7.500 dollars la tonne au Zanzibar, 7.000 dollars la tonne à Madagascar, 6.800 dollars aux Comores, 6.500 dollars au Sri Lanka. L'Indonésie, premier producteur mondial de clous de girofle, affiche actuellement un prix de 6.000 dollars par tonne. Ce prix pourrait probablement baisser à 5.000 dollars par tonne cette année, selon les observateurs de ce marché. Pour l'année 2015, l'estimation de la production mondiale sera de 130.000 tonnes pour l'Indonésie, 20.000 tonnes à Madagascar...

Mikama - Sep 9, 2015

Vonjy Radasimalala dans L'Express de Madagascar
Dans l’ensemble, selon l’Enquête nationale sur le suivi des indicateurs des OMD,  71% de la population de 15 ans et plus savent lire un petit texte, 70% savent écrire une lettre et 78% savent faire un calcul. « La proportion des hommes qui savent lire, écrire et faire un calcul est plus élevée par rapport à celle des femmes, quelle que soit la tranche d’âge considérée », révèle cette enquête. (..)  Le budget alloué au ministère de l’Éducation nationale inscrit dans la loi des finances rectificative n’augure pas une amélioration de la conjoncture. En effet, le budget a enregistré une baisse de 9,64%, de 714 280 148 000 d’ariary à 650 362 454 000 d’ariary.

Dans La Gazette de la Grande Ile
...les données, actuellement, disponibles indiquent que dans le pays,  les femmes sont moins alphabétisées que les hommes : 74,7% des femmes de 15 à 49 ans contre 78,3% pour les hommes du même groupe d’âge. Par ailleurs, le niveau d’alphabétisation présente des différences notoires entre les régions : dans celles du Sud, le taux d’alphabétisation est inférieur à 40%. Les différences sont également significatives entre le milieu urbain et rural, surtout pour les femmes (94% de femmes alphabétisées en milieu urbain contre 71% en milieu rural)26. (..) . Le niveau d'instruction demeure faible : seul 43% des femmes et 42% des hommes ont le niveau d'instruction primaire ou ont suivie des cours d'alphabétisation.

Riana R. dans NewsMada
Dans le but de booster les exportations, l’ITBM déploie une gamme de prestations portant sur la documentation, la formation, l’accès aux marchés, la mise en relation des acteurs de l’export, la participation aux dialogues avec le public et les accords régionaux pour défendre la position de Madagascar sur le marché extérieur.

Noro Niaina dans NewsMada
Le PDSS comporte six stratégies touchant l’amélioration de l’offre de services et de soins de qualité, la stimulation de la demande pour une meilleure utilisation des services de santé, le renforcement de l’organisation et de la gestion du système de santé. Viennent ensuite l’amélioration de la santé mère-enfant, le renforcement de la lutte contre les maladies, la promotion du comportement sain et de la protection de la santé. Le plan prévoit un budget estimatif d’un montant de plus de 900 à 1.050 milliards d’ariary, soit environ un total de 4.500 milliards d’ariary en cinq ans dont 80% de financement externe.

Mikama - Sep 7, 2015

Tendry Rakotondranaivo dans L'Express de Madagascar
Selon l’enquête, les dispositifs non tarifaires sont stricts sur les produits agricoles et alimentaires. Si les entreprises locales exportent vers l’extérieur, ils peuvent investir en créant des emplois. Le ministre indique que « Cette année nous sommes quatrièmes parmi les trente-neuf pays exportateurs dans le cadre de l’Agoa en matière de textile ». Scott Reid, le directeur exécutif de l’Am­cham, souligne que « Mada­gascar exporte du textile vers les États Unis pour environ dix millions de dollars soit 1 673 tonnes de textile depuis le début de l’année. »

Tendry Rakotondranaivo dans L'Express de Madagascar
Energizer Resources Inc va exploiter le site de graphite lamellaire Molo à Toliara. La firme table sur une production annuelle de 84 000 tonnes. (..) La zone du projet s’étend sur 940 km², cependant son gisement ne représente que 1% de la zone soit 3 km² (..) Le coût total du projet Molo est évalué à 149,9 mil­lions de dollars... En 2014, Madagascar exporte 5 316 tonnes de graphite. L’Allemagne étant  alors le premier importateur de graphite malgache avec 9 681 tonnes importées entre 2009 et 2014. Un marché peu significatif si l’on considère que la production mondiale de graphite lamellaire est estimée à 400 000 tonnes par an alors que la demande est de 650 000 tonnes.

Y. Lomelle dans La Gazette de la Grande Ile
Selon les dernières statistiques, Madagascar a perdu plus de 318.000 hectares, soit environ 2 % de sa superficie forestière totale dans la seule année 2014 et ce à cause des activités minières et de l’exploitation de bois précieux. Cette situation risque de rendre le pays davantage plus vulnérable au changement climatique. Madagascar fait effectivement partie des 3 pays les plus vulnérables face aux changements climatiques.

Noro Niaina dans NewsMada
Trente millions de dollars, tel est le montant du financement alloué par la banque sud-coréenne Exim Bank au gouvernement malgache pour renforcer la gestion des risques et catastrophes dans la Grande île à l’approche de la saison cyclonique. Le financement est destiné à appuyer techniquement le projet du Centre national de gestion des risques à travers la dotation en équipements et matériels des 22 antennes régionales du Bureau national de gestion des risques et catastrophes (BNGRC).

Noro Niaina dans NewsMada
Près de 540.000 dollars. Tel est le coût des réalisations effectuées au sein de l’Apipa relatives à l’aménagement de ses huit stations et de ses trois relais dans le cadre du projet d’urgences pour la préservation des infrastructures et la réduction de la vulnérabilité (Pupirv), financé par la Banque mondiale. Le financement a permis d’effectuer des travaux de réhabilitation des neuf cabines de station et de construction d’une autre cabine pour la station d’Ampitatafika. S’y ajoutent la rénovation du système, la dotation en matériels et équipements des stations de mesure hydrométrique et pluviométrique...

Dans Le Daily
Stratmin Global, l'unique société de production et d'exploration de graphite cotée à Londres, a signé un accord d'investissement avec Bass Metals pour une participation de cette dernière atteignant à terme les 35% dans les activités minières et de transformation de graphite à Loharano à Madagascar. Ces activités appartiennent à Stratmin Global. Cet investissement se fera à travers Graphmada Mauritius, une filiale en propriété exclusive de Stratmin Global, de 3 millions de dollars en deux tranches, pour un intérêt initial de 25%.