Mikama - Mar 19, 2018

Andry Rialintsalama  dans L'Express de Madagascar
Madagascar présentera son rapport sur la conformité des recommandations du Groupe d’action financière en avril. Faute de loi y afférente, la Grande île figurera automatiquement dans la catégorie des « pays à risques ». Imminent. Les opérateurs économiques devront se préparer à partir du 7 avril. Des contrôles supplémentaires seront nécessaires pour toutes transactions financières avec Madagascar. (..) D’après un communiqué du Samifin, le manque à gagner pour l’État est estimé à 233 milliards d’ariary contre 96 milliards en 2016.


GASPARD dans La Gazette de la Grande Ile
Côté pile, le Groupe STAR brille par ses actions sociales, ses promotions publicitaires et son sponsoring tous azimuts. Elle se permet même le luxe cynique de lutter contre le cancer, alors que sa bière et ses boissons gazeuses consommées à haute dose, sont néfastes pour la santé. Côté face, l’envers du décor du Groupe STAR est plus sombre, du moins pour les concurrents. A Madagascar, la concurrence est régie par une loi et son décret d’application. Pourtant, dans les faits, le Groupe STAR méprise ces textes. En effet, il dissuade certains grossistes et détaillants de vendre des boissons d’autres marques que celles distribuées par le Groupe STAR. (..)  Rien ni personne n’arrêtera donc l’insatiable appétit de pouvoir de Pierre Castel, le très riche et très sénile patron français du Groupe CASTEL qui a racheté le Groupe STAR ? La démarche néocolonialiste de Pierre Castel, qui veut étendre son emporium sur toute l’Afrique, s’inscrit dans la « Françafrique », décriée par le Président Emmanuel Macron en théorie, mais toujours vivace dans les faits.

Arh. dans NewsMada
Quatre femmes illettrées ou semi-illettrées de Belo sur Mer ont suivi une formation de six mois en Inde pour devenir des «ingénieurs solaires». Elles assureront l’électrification de leurs villages respectifs et mettront en place un système de gestion durable en faveur de 200 ménages. De retour au pays vendredi dernier, Nazemine, Nomeha, Malandia et Tsiampoiza, devenues ingénieurs solaires, assureront désormais l’électrification de leurs villages. (..) Pour la vulgarisation des acquis en Inde, elles assureront l’installation ainsi que l’entretien des équipements solaires pour les ménages. Mais en attendant, ces femmes commenceront d’abord l’installation électrique de la maison communautaire, composée d’un atelier destiné à l’apprentissage et la diffusion de la technologie acquise.

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