Maholy dans La Tribune de Diego et du Nord de Madagascar
Il n’y a pas de statistiques officielles concernant les cas, mas selon les estimations du ministère de la Santé Publique, plus de 500 femmes et adolescentes meurent chaque année à Madagascar des suites d’un avortement non sécurisé médicalement. (..) En juin 2017, ce projet de loi du ministère de la Santé publique a été présenté à l’Assemblée Nationale et au Sénat. Les députés ont voté la loi, le Sénat quant à lui ne l’a pas fait et a recommandé la suppression des articles 22 et 23 sur l’interruption médicale de grossesse. Les dits articles ont été supprimés et la loi a été adoptée le 11 février. Le personnel médical qui effectuera un avortement, peu importe le motif, tombera donc sous le coup du code pénal. « Même si la grossesse peut causer la mort de la mère, même si la grossesse est le produit d’un viol ou d’un inceste, quand bien même une grosse malformation est constatée dès l’échographie, et même si le fœtus n’est pas viable… Non, il faudra que la mère mette le bébé au monde ou qu’elle attende que le fœtus meure en elle » dénonce la juriste Olivia Rajerison. Les sénateurs estiment que permettre l’avortement pour motif médical conduirait à des abus et l’avortement ne correspond pas à la culture malagasy. Pour les juristes, « la loi est faite pour s’adapter aux problèmes de société, elle doit coller aux réalités et doit évoluer par rapport aux mentalités ». L’avortement est interdit par la loi, mais dans la pratique, très peu de condamnations s’y rapportant sont enregistrés.
Dans La Gazette de la Grande Ile
.. dans un contexte de forte pression démographique (2,8% par an)(..) le PIB par tête d’habitant a baissé, passant ainsi de 410 USD en 2009, à 391 USD en 2016. Avec un indice de développement humain des Nations Unies de 0,510, le pays occupait la 155e place sur 189 pays classés dans le rapport 2015. En 2016, avec l’appui du Département statistique de la Banque, il a été procédé à l’actualisation de la méthodologie27 pour la détermination du seuil national de pauvreté à Madagascar. Ainsi, il ressort un taux de pauvreté national de 73,7%28 en 2013 dont 79,6% en milieu rural et 50,3% en milieu urbain. Avec un coefficient de Gini de 42,7 en 2013, le pays se particularise par des inégalités très profondes entre les villes et le milieu rural où la pauvreté est quasi générale. Les inégalités restent également très profondes entre les régions. Dans la région d’Androy, le taux de pauvreté atteignait 97,2%, tandis qu’il était de 43,5% dans la région d’Analamanga (Antananarivo).
Dans PVTech
Madagascar’s Ministry of Water, Energy and Hydrocarbons (MEEH) has released a list of six pre-qualified bidders for the country’s 25MW(AC) Scaling Solar tender, which is the first to include energy storage in its remit.
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