Osiris dans Le Daily.mg
Les exploitants locaux, en la personne de Mamy Estelle Randrianasolo et Robert Barnes ont auparavant découvert le site de Vohitsara, sur la route nationale 2 menant à Tamatave... Le site s'étend sur 43 km² et présente un potentiel réel de graphite de haute qualité capable d'attirer de grands exploitants expérimentés. (..) Pour ce qui de la forme de l'accord entre Robert Barnes et Mamy Estelle Randrianasolo d'une part, n'entrent pas dans l'actionnariat de DNI Madagascar, mais sont désignés comme bailleur ou prêteur. Et DNI Metals d'autre part contrôle à 100% la filiale malgache et endossera le rôle d'emprunteur. (..) La somme pourrait surprendre au vu de la potentialité économique du projet sur 50 ans. Il faut savoir que Madagascar fournira jusqu'à 8% de la production mondiale de graphite en addition au gisement de Loharano, à l'Est de la Grande Île, exploité par StratMin Global et dans le Sud à Molo par Energizer Resources. (..) La valeur nominale du titre est 0,13 dollar au moment de l'introduction des 4.000
.000 d'actions. Le titre est évalué à 0,20 dollar au terme des 18 mois à compter de la date de clôture de l'émission. (..) Seules reviennent à l'Etat les taxes et les redevances liées à ces opérations, sachant que la redevance minière à Madagascar plafonnée à 3% est l'une des plus faibles du monde alors que des pays comme le Mozambique affiche cette redevance à plus de 20% et l'Afrique en moyenne à 15%.
S.M.H. dans L'Express de Madagascar
Produire pour le marché local et renforcer la consommation du tilapia. C’est l’un des objectifs d’un projet exposé par un groupe d’étudiants aux visiteurs de la journée Portes ouvertes de l’Institut supérieur de polytechnique de Madagascar... « Dans un étang de 400m², on peut obtenir quatre cents kilogrammes de tilapia au bout de six mois. »
Vonjy Radasimalala dans L'Express de Madagascar
« C’est l’exploitation minière artisanale qui emploie des enfants. Cette exploitation a des impacts sur leur éducation et leur santé. Cette petite activité minière favorise aussi l’exploitation sexuelle des enfants à des fins commerciales », a indiqué Zo Randriamaro, responsable au sein du Centre de Recherches et d’Appui pour les Alternatives de Développement – Océan Indien.
Mais les petites mines ne sont pas les seuls pointées du doigt. « Des sous-traitants des grandes exploitations minières emploient aussi des enfants...
Fanjanarivo dans La Gazette de la Grande Ile
Madagascar fait partie des pays africains qui estiment que l’influence économique de la Chine est peu perceptible sur l’économie locale. A Maurice, 64% de la population pensent de même, contre 62% sur la Grande Ile. 37% des Malagasy ont une image négative de la Chine à cause de l’extraction de ressources naturelles que des investisseurs chinois effectuent dans le pays. (..) Dans le registre de l’image de la Chine à Madagascar, 30% des Malagasy déplorent la qualité moindre des produits chinois. Mais la faiblesse du pouvoir d’achat des Malagasy fait que 50% d’entre eux ont une image positive de la Chine à propos notamment du coût de ses produits. Quant aux aides chinoises, elles ne sont pas appréciées par 1 Malagasy sur 2 : 50% de la population pensent, en effet, qu’elles font du tort au pays si 38% pensent le contraire.
Fanjanarivo dans La Gazette de la Grande Ile
... le tourisme est en crise à la suite de la longue grève d’Air Madagascar. Il représente pourtant 25% des recettes extérieures du pays. Cette grève n’a pas encore été prise en compte dans la révision à la baisse de la croissance économique de 2015. De 3,5%, le taux révisé pourrait encore être inférieur à cette prévision du FMI à cause de la crise du secteur tourisme. (..) A cause des conditions météorologiques du début d’année (cyclones, inondations, sécheresse) et de la baisse des cours du nickel, le taux de 5% défini par la loi de finances initiale de 2015 ne sera pas atteint.
Fanjanarivo dans La Gazette de la Grande Ile
Les Etats-Unis, la Chine et la France sont les modèles économiques à suivre cités par les Malagasy selon l’enquête Afrobaromètre. 1 Malagasy sur 3 a une préférence pour le modèle du pays de l’oncle Sam. Pour les universitaires, le taux est plus élevé car ils sont 40% à être de cet avis. Par contre, les moins instruits, soit 42% d’entre eux, estiment qu’il faut suivre le modèle économique français. Apparemment, ils sont moins au fait de l’évolution économique mondiale pour proposer ce choix. En effet, la France a décroché du top 5 des économies mondiales les plus puissantes selon le classement du FMI pour 2015. Ce top 5 est occupé par ordre décroissant par les Etats-Unis, la Chine, le Japon, l’Allemagne et le Royaume-Uni. La France arrive au 6ème rang. (..) . Par ailleurs, Madagascar est dans le top 5 de 17 pays africains qui pense que l’ancienne puissance coloniale a encore de l’influence sur l’économie locale. 42% des Malagasy le pensent, contre 27% pour la Chine, 12% pour les Etats-Unis et 10% pour les organisations internationales. L’opinion, majoritairement constituée de moins instruits, ne peut que coller à celle des dirigeants. Ces derniers ne cessent, en effet, de faire allégeance à la France...
Fanjanarivo dans La Gazette de la Grande Ile
Mais il faut souligner que 1 Malagasy sur 2 avance que les autorités communales ou municipales ne l’écoute pas tout bonnement ! C’est l’un des résultats de l’une deux enquêtes menées par Afrobaromètre, le réseau indépendant de chercheurs africains travaillant dans 35 pays d’Afrique. (..) Concernant la corruption, près de 1 Malagasy sur 2 pense que les élus communaux ou municipaux sont impliqués dans des affaires de corruption. Malgré cela et malgré la proportion élevée des insatisfaits par rapport à certaines prestations des collectivités, 67% des malagasy continuent à faire confiance aux élus locaux.
Sera R. dans Newsmada
Madagascar importe toujours du thon depuis une décennie pour une quantité allant de 1 000 à 20 000 tonnes chaque année. Ce qui équivaut une sortie annuelle de 1,2 à 3 millions de dollars de devises depuis, si on se réfère aux statistiques de la direction générale des douanes de Madagascar. En 2014, cela nous a coûté la bagatelle de 1,7 millions de dollars, contre une quantité importée de 1 250 tonnes... A voir ces chiffres, on peut conclure que le prix des importations est beaucoup moins cher, cinq fois en dessous du prix proposé localement. Effectivement, le prix d’un kilo de thon oscille entre 10 000 et 14 000 Ar. (..) Une telle pratique n’est pas nouvelle, car elle s’est déjà présentée aussi au niveau de la filière « <em>riz</em> ». On exporte du riz rose « bio » ou <em>« rojomena »</em>, puis on en importe après pour combler le déficit en production.
Joachin Michaël dans Newsmada
Actuellement, le kilo de la vanille est vendu à 30 000 ariary contre 20 000 ariary l’année dernière, et cela pourrait encore augmenter étant donné que l’offre ne suit pas la demande... A Sambava et à Antalaha, la production de vanille a connu cette saison une baisse de 20%. Par conséquent, le produit disponible sur le marché est insuffisant. (..) En dépit de la baisse de production, « la qualité est encore meilleure que l’année derrière », selon les producteurs locaux car, « la longueur des gousses vertes atteint les 15 cm »...
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