Le 8 juillet 2009, le Port d’Ehoala (Fort-Dauphin) a été ouvert pour la première fois au public. Un début prometteur pour ce port dont la construction a été cofinancée par le groupe Rio Tinto à hauteur de 256 millions USD et l’Etat malgache pour 35 millions USD, à travers le projet Pôle Intégré de Croissance (PIC) financé par la Banque Mondiale... durant ses six années d’existence, Ehoala enregistre annuellement 103 escales de navires. En tout, 646 navires de tous types sont passés par le Port d’Ehoala dont 192 porte-conteneurs et 53 pétroliers. Et le caractère public du port d’Ehoala s’explique par le fait que parmi les 646 escales, seulement 73 sont minéraliers. Le Port d’Ehoala sert notamment pour les exportations de l’ilménite, du zirsill et du zircon, mais également pour d’autres produits comme le sisal, la langouste, le manganèse, les hioles brutes végétales industrielles. Les grains secs…Des produits alimentaires, des matériaux de construction du fuel lourd et même des voitures importés passent également par le port d’Ehoala qui a, par ailleurs réceptionné une grande quantité d’aide humanitaire.
Navalona R.dans Midi Madagasikara
La majorité de la production d’énergie de la Jirama est fournie par des opérateurs privés moyennant un prix plus élevé à raison de 1 000 Ariary/KWh en moyenne. (..) Si l’on se réfère aux groupes de la Jirama installés dans la centrale thermique d’Ambohimanambola, la direction générale a prévu de mettre en place vingt nouveaux groupes conteneurisés appartenant à la société Agrico et qui fournissent une puissance électrique totale de 20 Mégawatts via un contrat de gré à gré. (..) La Jirama achète la production d’énergie fournie par ces opérateurs privés avec un prix moyen de l’ordre de 1 000 Ariary/kWh alors que son prix de vente auprès des abonnés est en moyenne à 372 Ariary/KWh, voire 141 Ariary/KWh pour le tarif social.
Dans La Gazette de la Grande Ile
Pour le cas de Madagascar, le dernier recensement agricole fait état de superficies rizicoles irriguées de 979 800 ha, contre 104 950 ha pour la riziculture sur « tanety » et près de 161 000 ha pour les cultures sur brûlis. (..) La FAO apporte ainsi sa contribution pour « renforcer l’efficacité et la durabilité des investissements hydroagricoles qui constitue une étape importante de plus dans la lutte contre la pauvreté à Madagascar ». Depuis des lustres, la maîtrise de l’eau est problématique parce que les infrastructures sont vétustes pour la plupart et en nombre insuffisant.
Dans The World Bank
Overall, about 1,200 out of the Marovoay rice plain’s remaining 20,000 hectares have been affected by sand this year, according to local officials. “If this continues, I’m sure my children won’t be able to grow rice here in the future,” says Marie-Rose. (..) The Boeny region, where the rice fields of Marovoay are located, has had one of the highest deforestation rates in the country, reaching 1.5% in 2005-2010. Cyclones and erratic rainfalls have made things worse. This year in Marovoay, it rained almost 3,000 ml in two months, instead of the typical 1,500 ml in four months. (..) Madagascar pledged at the World Park Congress in 2003 to more than triple protected area coverage from 3% to 10% of Madagascar’s land. Despite political upheavals and a significant rise in poverty, the country has met and surpassed that goal. (..) Programs such as the World Bank-financed Irrigation and Water Management project (known by its French initials, BVPI), closed in 2014, and the ongoing German-backed Program to Fight Erosion (Programme de Lutte Antierosive, PLAE), have tried to address erosion by rehabilitating a number of gullies and planting trees. (..) In Madagascar, where 1.2 million hectares are under irrigation (more than any other Sub-Saharan African country after Sudan) and almost 30% of GDP depends on agriculture, a more holistic approach to fight land degradation and manage water resources will be crucial to sustain growth and lift out of poverty the 92% of the population still living on less than two dollars a day.
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