.. le pays a adopté des lois sur la concurrence et sur la lutte contre la corruption qui pourraient, si elles étaient bien appliquées, assurer une bonne gouvernance économique. Cependant, les monopoles de certaines entreprises, la corruption, l’absence de protection des consommateurs et les faiblesses institutionnelles, notamment des institutions judiciaires, font obstacle à la mise en place d’un climat des affaires ouvert, transparent et prévisible. Les textes juridiques sur la concurrence, selon les données de l’EPI de la Cnuced, contiennent les dispositions essentielles. Constitué de la Loi 2005-20 sur la concurrence et de son Décret d’application 2008-771, le régime appréhende à la fois les pratiques anticoncurrentielles individuelles (par exemple, l’inclusion d’une clause de non concurrence trop restrictive dans un contrat de travail) et collectives classiques (ententes, abus de position dominante, concentration et monopoles, et leurs exceptions), et les sanctions correspondantes, qui peuvent être pénales et/ou administratives.
Fanjanarivo dans La Gazette de la Grande Ile
3,6%. Ce sera en 2016 la part des recettes non fiscales dans les recettes de l’Etat. Ce taux est faible par rapport au potentiel existant. La moyenne est de 0,9% du PIB entre 2008 et 2010 selon les données de la Banque mondiale. Mais cette année, les recettes non fiscales représentent seulement 0,2% du PIB. Les estimations de la Banque mondiale situent les recettes non fiscales à plus de 200 milliards Ar par an. Le pays est encore loin de ce niveau, d’autant plus que les traces des recettes non fiscales issues de certaines activités ne sont pas budgétisées. On peut citer les redevances sur le transport terrestre, sur les télécommunications, etc. Rappelons que les recettes non fiscales proviennent essentiellement de la part de dividendes de l’Etat générés par les sociétés où il a des participations. C’est le cas des sociétés comme Air Madagascar, la Jirama, la Kraoma, la Soavoanio, les compagnies pétrolières, les banques privatisées (BNI, BOA, BFV-SG), etc.
Dans La Gazette de la Grande Ile
En 2013, ces femmes ont été formées comme techniciennes de l’énergie solaire. La formation a été suivie de la dotation en matériels (batteries, panneaux solaires, ampoules, lampes, pièces de rechange…) Les grand-mères ont été chargées de monter ces matériels dans leurs villages situés dans des zones enclavées. Il a donc fallu transporter les matériels par camion, par pirogue, à pied par des porteurs. Et en juin 2014, la lumière fut dans ces villages. Elle procure également des avantages environnementaux puisqu’il s’agit d’une énergie propre. Et impact non négligeable, les ménages peuvent économiser sur le coût mensuel de l’éclairage. L’électricité solaire coûte la moitié de ce que les ménages dépensaient auparavant en pétrole lampant. Elle vaut 3 000 Ar/mois.
Fanjanarivo dans La Gazette de la Grande Ile
Des analystes du secteur remarquent également que les enfants ayant terminé le collège disposent relativement d’outils pour devenir des bons citoyens : ils savent comment planifier les naissances, améliorer leur revenu, rentabiliser leurs investissements, etc. Au milieu des années 2000 pourtant, le taux d’inscription dans les collèges était de 31% et le taux d’achèvement de 19% seulement. (..) Même si le ministère de l’Education dispose cette année de 16,5% du budget public, le plus gros poste budgétaire ministériel après le ministère des Finances, il est loin d’avoir ce dont le secteur a besoin. D’ailleurs, cette part a tendance à régresser au fil des ans : elle a dépassé les 18% en 2014 et s’est située à 17,8% en 2013.
Sandra Miora Hafalianavalona dans L'Express de Madagascar
Un problème crucial. 200 000 tonnes de terre ont été emportées par l’érosion cette année, selon le rapport du ministère de l’Environnement (..) Ce chiffre équivaut à 500ha de terrain. Une étude de la Banque mondiale indique qu’en moyenne 400 tonnes de terres par hectare par an, sont emportées par l’érosion.
Or l’érosion risque de nuire fortement aux activités agricoles, à cause de la réduction de la productivité des sols couverts et ensablés par les alluvions. « La plupart de nos montagnes sont dénudées. Les couvertures végétales ont été emportées. Les rizières sont victimes de l’ensablement. Les sols n’ont plus la capacité d’infiltrer l’eau. Les lacs sont ensablés comme le lac Alaotra et les rivières envahies par la latérite. De plus, l’érosion entraine une perte de 10m3 d’eau par seconde dans la mer »,
Vonjy Radasimalala dans L'Express de Madagascar
« Depuis la crise de 2009, le nombre de familles dans la rue a fortement augmenté dans la capitale. Dans nos zones d’intervention, autour des marchés d’Andravoahangy, d’Analakely et d’Anosibe, nous recensons, en moyenne, une dizaine de nouvelles familles en situation de rue. Cette statistique ne connaît encore aucune baisse », a interpellé Harisoa Rahanitriniaina, responsable du centre de l’association Graines de bitume.
Vonjy Radasimalala dans L'Express de Madagascar
... le ministère de la Santé publique détient la troisième place en termes de dépense publique. Il sera doté de 375 milliards d’ariary, soit une augmentation de 75 milliards d’ariary, par rapport à cette année. Cette dépense, indique la LFI 2016, visera à intensifier le programme élargi de vaccination, à améliorer l’accessibilité géographique et financière à des soins préventifs et curatifs de qualité, à mettre une disposition équitable de ressources humaines, suffisantes et compétentes, pour une gestion efficace des structures sanitaires.
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