Où sont donc les autres entreprises ? Les unes, soit les Petites et moyennes entreprises (PME) paient généralement leurs obligations fiscales mais pèsent moins lourds que les 700 grandes entreprises qui représentent 80% des recettes fiscales. Les autres qui constituent le gros de la cohorte peuvent être des entreprises informelles mais aussi formelles. Si les premières ne paient rien à l’Etat, les secondes sont formelles sur le papier mais soit, elles évitent de payer la totalité de leurs obligations fiscales, soit elles ne paient rien. (..) Le pays n’a jamais réussi à atteindre un taux de 13% alors que les Etats cités plus haut affichent 17% depuis 2012 et s’y maintiennent.
Dans La Gazette de la Grande Ile
Les principales lois malgaches sont généralement modernes, mais manquent souvent de précision et de clarté, notamment dans le cas du cadre juridique spécifique aux IED (investissement étranger direct), de l’accès au foncier, de la fiscalité, des régimes de la concurrence et de recrutement des étrangers. Ces éléments ont pour conséquence une multiplication des exceptions juridiques, ce qui impacte l’ouverture, la transparence et la prévisibilité de l’environnement des affaires. De plus, une faiblesse des ressources humaines et financières, par exemple dans l’environnement et le droit du travail, ajoute à la difficulté de mise en œuvre des dispositions existantes.
Dans RFI
... les objectifs de la Grande Ile : 14% de réduction d'émission de gaz à effet de serre et amélioration de 32% de la capacité d'absorption. Concrètement, il s'agit de la lutte contre les feux de brousse qui génèrent beaucoup de gaz à effet de serre, mais aussi la production d'énergie renouvelable, plus propre que les centrales au fioul actuelles. Il y a également des projets de reforestation, de gestion des littoraux, et d'autres encore. Tout cela pour améliorer la capacité du pays à faire face aux catastrophes climatiques : cyclones, inondations, sécheresses et leur l'impact sur la population... dans sa stratégie le gouvernement prévoit un financement de 42 milliards de dollars. Soit quatre fois le PIB du pays à répartir sur les quinze prochaines années.
Riana R. dans Newsmada
Le programme Power africa vise à développer des mini-réseaux électriques, et prône sur les sources renouvelables. A Madagascar, c’est particulièrement le secteur privé qui propose des solutions de micro-énergie à la population d’avoir accès à l’énergie. Seulement, le coût reste onéreux pour les couches défavorisées vu l’effritement du pouvoir d’achat des Malgaches ces dernières années. En effet, le pays est confronté depuis plusieurs années à un véritable défi d’améliorer l’accès à l’énergie tant en en quantité qu’en qualité. On estime à 18 millions le nombre de Malgaches qui n’ont pas accès à l’énergie actuellement, en considérant l’étendue du territoire, l’enclavement de certaines zones et le coût actuel de l’énergie.
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