Mikama - Jul 17, 2018

Mirana Ihariliva dans L'Express de Madagascar
Une nouvelle qui ravit vingt-et-une communes de la région Est et Alaotra Mangoro, impactées directement et indirectement par le projet d’exploi­tation d’Ambatovy. « Tenez-vous bien, quarante huit milliard huit cent sept millions d’ariary (48 807 000 000 ariary) seront versés par la compagnie minière Ambatovy aux communes touchées par cette exploitation de nickel et de cobalt, à titre de ristourne... pour cette année, exceptionnellement, 20% seront débloqués immédiatement afin de pouvoir faire démarrer les travaux de construction d’infrastructures. Sur les 2 % de redevances minières versées au budget général de l’État, 1,6 % de ristournes iront aux collectivités décentralisées, communes, régions, et provinces, 10% des ristournes pour le Fonds national de péréquation  et 90% pour les Collectivités Décentra­lisées concernées »

Mirana Ihariliva dans L'Express de Madagascar
Aires protégées : Des pertes de revenus compensées. Près de quinze mille personnes bénéficient du Plan de sauvegarde sociale et environnementale, un projet soutenu par la Banque mondiale.  Le projet a pour objectif de compenser les pertes des revenus engendrées par la création ou l&rsquo;extension d'aires protégées. Des sous-projets de développement d'un montant total de 7,3 milliards d'ariary ont été ainsi octroyés pendant les deux années du projet. « Les sous-projets touchent différents types d'activités, dépendant des sites et en fonction des choix des populations affectées par le projet, telles que l'aviculture, la pisciculture, la pêche, la culture maraîchère, sèche ou la culture de maïs », explique le directeur exécutif de la fondation pour les Aires protégées de  Mada­gascar (FAPBM), Gérard Rambeloarisoa.</p>
<p>Ces populations affectées concernent les dix aires protégées, gérées par Madagascar National Park, le parc naturel de Makira, la plus grande zone protégée de la Grande île, à cheval entre Analanjirofo, Sava et Sofia avec ses quelque 372000 ha.

R.Edmond dans Midi Madagasikara
On rappelle en effet qu’en 2016-2017, Madagascar a produit 1300 à 1500 tonnes de vanille exportable. La production malgache est estimée à 82% de la production mondiale. Les autres pays producteurs montent de plus en plus avec 5% de la production mondiale pour l’Indonésie, 4% pour l’Ouganda, 3% pour la Papouasie Nouvelle Guinée, 2% pour l’Inde. Bref, la vanille malgache qui a été longtemps estimée sur le marché mondial se présente actuellement sous des perspectives de développement plus limitées. La crise continue de miner la filière qui a connu des hauts et des bas et la vanille malgache perd de plus en plus en crédibilité.

Navalona R. dans Midi Madagasikara
Parmi les projets exposés durant le salon, la transformation du « Moringa » ou « Ananambo » qui est une plante à plusieurs vertus en poudre, était à l’honneur. Tsiferana Sata Andrianina, ayant obtenu son licence en Marketing en 2016, a pu fabriquer des cookies, des cakes et des krackers à base de ce produit.  (..) Quant à Jacky Andriarimalala, étudiant en 3e Année, filière « Finances & Comptabilité », il se lance à fond dans la production de poudre de soja instantané parfumé au chocolat et de poudre de lait de soja présentés également dans de beaux emballages. (..) Pour Laha Nambinina, étudiante en 5e Année, filière « Administration & Management agroalimentaire », elle exploite les produits de son terroir, en tant qu’originaire d’Amboasary Atsimo, et ce, depuis un an déjà. « Je fabrique des confitures de cactus et de jujube ainsi que de l’huile de ricin, et ce avec une méthode artisanale... Et s’agissant du jeune étudiant diplômé de licence en Création d’Entreprise en 2016, nommé Fy pour ses intimes, son projet a connu un stade plus avancé qui a été concocté en deux ans. « Je produits des huiles essentielles à base de cyprès, de gingembre, de girofle, de romarin, de « Rambiazina » et de « Ravintsara », entre autres. Je dispose d’un alambic d’une capacité de 1 500 litres avec l’appui de mes parents. J’ai pu percer un marché via facebook où il y avait une demande de 10kg de l’huile essentielle....  nous avons lancé un fonds de garantie en partenariat avec la banque BFV pour soutenir financièrement les projets de ces étudiants. Ceux-ci n’ont qu’à faire un dépôt de 200 000 Ar pour pouvoir en bénéficier, tout en présentant des projets viables et bancables.

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