Mikama - Jan 14, 2015

Lantoniaina Razafindramiadana dans L'Express de Madagascar
Madagascar compte environ cinq cents entreprises intervenant directement ou indirectement dans le secteur de l’agrobusiness. Sur cette totalité, une infime partie, soit près de 3% seulement travaille dans le cadre d’une agriculture contractuelle dans le cadre d’un partenariat avec les producteurs. (..) « L’agriculture contractuelle se développe sur quatre phases dont celle de formation qui consiste à établir des relations entre les deux parties, ensuite la consolidation vient avec la mise en place du cadre législatif, les contrats, il commence à y avoir des perspectives à long terme. C’est en général, le niveau où se trouve les entreprises intervenant dans le secteur à Madagascar »

Dans La Gazette de la Grande-Ile
D’ici 2022, 100% des produits importés européens ne paieront plus de taxes à l’entrée du territoire malagasy. Les exportations au mois de septembre 2014 totalisent 463,0 milliards d’Ariary (prix FOB) contre 350,0 milliards d’Ariary à la même période en 2013, soit une variation positive de 32,3%. (..) En ce qui concerne les importations, elles valent 586,7 milliards d’Ariary au mois de septembre 2014, une constatation en baisse par rapport aux réalisations de septembre 2013 (603,1 milliards d’Ariary), soit une chute de 2,7%.

Racl.R dans La Nation
Malgré les millions de dollars injectés à travers les aides budgétaires mais surtout toutes ces aides humanitaires, le pays reste très faible. En réalité, ce n’est qu’une mascarade pour promouvoir le développement des entreprises étrangères, comme l’affirme l’économiste américain Christopher Coyne dans son livre « Doing Bad by Doing Good ». Il n’y a jamais donc eu d’actions désintéressées à travers ces aides humanitaires. (..) A Madagascar, nombreux sont les programmes qui fonctionnent à partir des aides mais ce ne sont pas les Malagasy qui en bénéficient le plus mais les étrangers si l’on ne cite que l’entreprise COLAS qui semble empocher tous les financements liés aux constructions des routes. Comme le cas de l’Autorité Routière de Madagascar ou ARM qui prend toute les décisions concernant les entreprises à qui sont attribués les marchés. Cette agence a été créée par l’Union Européenne alors que ce dernier finance la construction et la réhabilitation de routes comme la RN2.

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