Mikama - Jan 16, 2015

Lantoniaina Razafindramiadana dans L'Express de Madagascar
Une croissance accélérée. C’est l’objectif principal du Plan national de développement dont la mise en œuvre s’étalera sur la période 2015-2019. Il s’agit plus précisément d’atteindre une croissance de 5% cette année, puis de 7% en 2016, 9% en 2017 et une croissance à double chiffre à partir de 2018. (..) Pour atteindre les objectifs de croissance du PND, des taux d’investissement passant de 19% en 2015 à plus de 46% en 2019 sont nécessaires. (..) Mais selon certaines sources, le coût total du PND nécessaire pour le secteur public est estimé à 34 691 milliards ariary, équivalent à 14 372 millions de US$ pour cette période 2015-2016. Le coût comprend les dépenses d’investissement évalué à 19 804 milliards ariary et les dépenses de fonctionnement y compris les dépenses de personnel à 14 887 milliards ariary.

Dans L'Express de Madagascar
De gros chantiers à prévoir. La majeure partie du réseau routier de Madagascar est en état de dégradation avancée. En 2014, les statistiques officielles montrent que seulement 10% des routes tracées sont en bon état, 28% sont dans un état moyen et 64% en mauvais état. (..) En 2014 par exemple, la redevance déclarée est de 90 milliards d’ariary, pourtant deux milliards seulement liés à d’autres exercices ont été versés», explique une source.
Seulement 3% des recettes attendues ont donc été obtenues. (..) seulement 8% du budget de l’État est alloué au domaine routier, contre 70% pour certains pays de l’Afrique dont la République de Congo. Il a par ailleurs souligné qu’après la crise, un budget de 2 milliards de dollar est nécessaire pour la réhabilitation du réseau routier.

Mahefa Rakotomalala  dans L'Express de Madagasca
Selon les explications de Christian Eddy Avellin, directeur général de la Société du port à gestion autonome de Toamasina (Spat), plus de 200 000 conteneurs ont été traités dans cette infrastructure durant l’année 2014. Une hausse de plus de 4000 boites a donc été constatée par rapport en 2013, durant laquelle près de 196 000 conteneurs sont passés par le port de Toamasina.

Racl.R dans La Nation
Avec environs 17.000 femmes paysannes qui se regroupent dans la fédération malgache des femmes paysannes ou FVTM, leur seul objectif est de sortir de la vulnérabilité et de la pauvreté absolue. C’est dans une convention tripartite que les femmes entrepreneurs de l’EFOI ont décidé de soutenir ces femmes paysannes issues des 21 régions sauf le Melaky en raison de moyen de la fédération. (..) « Dans ce projet, nous espérons voir une augmentation du revenu de ces femmes rurales d’au moins 10% pour cette année mais à long terme, on espère améliorer cela de 20% par an... », d’après Sylvia Pagès.

Racl.R dans La Nation
Avec une production de croisière de 60.000 tonnes par an, Ambatovy projette d’atteindre une production de 54.000 tonnes, environs 90% de sa capacité nominale, avant la moitié de l’année 2015. (..) Ce bilan du Sherritt sur la production de nickel d’Ambatovy a fait ressortir que la compagnie a effectué 37 053 tonnes par an en 2014... d’après le rapport de London Metal Exchange, le prix de la tonne de nickel est passé en dessous de 15.000 dollars alors que 2007, celui-ci a été de 54.000 dollars.

Antsa R. dans Midi Madagasikara
Pour cette année, le taux de régulation au premier trimestre sera de 4,3 % en ce qui concerne les dépenses. Il sera, en revanche, de 25 %  pour les dépenses de solde ou d’indemnités. (..) La consolidation des bases d’une croissance durable et inclusive, avec un taux à 5 %, constituera la priorité de l’année. Les dépenses publiques seront principalement axées vers le développement rural, le développement des infrastructures, le renforcement de la sécurité alimentaire, la facilitation de l’accès aux services sociaux de base (santé, éducation), la revitalisation du secteur énergie, non seulement la promotion des énergies renouvelables mais aussi le développement des activités favorisant la création d’emploi... le taux d’inflation sera contenu à 6,9 % sur la moyenne période et à 8,1 % vers la fin de l’année. Le déficit budgétaire sera, quant à lui, de 2,7 % du PIB.