La Banque européenne d’investissement fait partie des entités d’exécution du projet Paysages durables dans l’Est de Madagascar. 35 millions de dollars assureront la viabilité du projet pendant dix ans. L’institution opèrera aux côtés de l’ONG Conservation Internationale, qui sera le principal financeur pour la partie publique, à hauteur de 18, 5 millions de dollars. « Le projet paysages durables dans l’Est de Madagascar vise à améliorer la résilience des petits agriculteurs vulnérables au changement climatique, réduire les émissions de gaz à effet de serre, dues à la déforestation. Ce projet a également pour objectif de promouvoir les investissements du secteur privé dans la lutte contre le changement climatique », explique Zo Lalaina Rakotobe, de Conservation Internationale... Le projet permettra d’éviter la déforestation de 683 000 ha de forêts naturelles d’importance mondiale, de réduire dix millions de tonnes d’émissions de gaz carbonique équivalant de gaz à effet de serre, de renforcer la capacité de deux cent soixante communautés de base, quinze mille ménages et cent cinquante mille individus dans la gestion des communautés, la gestion des aires protégées et le maintien des services éco-systémiques en général.
Mamisoa Antonia dans L'Express de Madagascar
Un enfant sur deux souffre de malnutrition chronique. Six enfants sur dix n’achèvent pas le programme scolaire. Un enfant sur deux n’a pas accès à l’eau potable. Un euro investi dans la nutrition aura un retour de 18 % sur l’investissement du pays. L’État a déjà déployé des efforts dans l’amélioration de budget alloué dans les secteurs sociaux de base. « Le budget public a augmenté en montant nominal en passant de 3 116 milliards d’ariary en 2014 à 7 173 milliards en 2018. Le budget alloué aux secteurs sociaux a augmenté de 1 097 milliards d’ariary à 1 990 milliards d’ariary pendant la même période »
Fahranarison dans NewsMada
Les enquêtes ont été basées sur les perceptions et les vécus de 2.523 personnes, composées de jeunes, personnel médical, travailleurs sociaux, policiers, magistrats, personnel scolaire, parents et autres: «89% de jeunes déclarent avoir été victimes de châtiment corporel dans leurs familles, soit près de 9 jeunes sur 10. Plus de la moitié des jeunes affirment avoir subi des violences en milieu scolaire, soit 1 jeune sur 2», a informé Sbihi Rajoe, l’un des membres de Bide, qui ont participé à l’étude. Le plus décevant, c’est de constater que cette forme de violence est acceptée par les familles, les communautés et même les victimes. D’après l’étude, «65% de répondants considèrent le châtiment corporel comme approprié à la maison. Et 29% de jeunes acceptent le châtiment corporel en milieu scolaire».
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