Rappelons que le projet PADAP s’étale sur une période de cinq ans. Il prévoit l’aménagement des périmètres irrigués d’une superficie totale de 14 000 ha et l’aménagement en terrasse de 6 000 ha. Le traitement des « lavaka » et la restauration de 7 000 ha de forêts. En plus, 12 500 agriculteurs devront adopter les techniques améliorées. Par ailleurs, le projet PADAP classifie plusieurs catégories de bénéficiaires. On peut citer, entre autres, les exploitants agricoles, les organisations communautaires locales, les organismes sous-tutelles et les collectivités territoriales décentralisées. Au total, le projet cible environ 38 200 bénéficiaires avec 1 000 agents d’institutions.
Mirana Ihariliva dans L'Express de Madagascar
Le projet PAGOSE, lancé en 2017 est financé initialement à 65 millions de dollars. Une partie de ce finance- ment sert à l’amélioration de la planification et de la viabilité financière du secteur électricité en considérant des points tels que l'élaboration d’un Plan de développement à moindre coût (PDMC), la réalisation d’une étude tarifaire, l'élaboration d’une stratégie d’électrification ou encore le renforcement de capacité en matière de planification. 1.25 millions de dollars se rapportent à l'amélioration de la performance opérationnelle et de la gestion de la JIRAMA dans la mise en œuvre d'un programme de protection de revenu sur huit mille gros clients, représentant environ 60% des revenus de la JIRAMA. Le troisième volet de ce projet PAGOSE se chiffre à 48,62 millions de dollars et concerne les investissements dans l’amélioration de la fiabilité de la fourniture d’électricité dans les zones du projet. La Banque mondiale souligne dans le communiqué que « seulement 15% de la population avaient accès à l'électricité en 2016 (39% en milieu urbain et périurbain et environ 5% en milieu rural) et le rapport Doing Business 2017 indique que Madagascar est classé 185e sur 190 pays, avec des demandes qui attendent en moyenne quatre cent cinquante jours pour obtenir une connexion électrique ...
Mirana Ihariliva dans L'Express de Madagascar
La disponibilité des statistiques sur le cheptel ovin, bovin, caprin et avicole de la région Androy est à prendre comme une aubaine de développement de l'élevage. Le cheptel caprin occupe la première place et le district d'Ambovombe est indiqué comme le principal éleveur dans toute la région. On y compte quelque trente six mille ménages d'éleveurs de chèvres sur les quelque quatre vingt mille enquêtés. Il y a un mâle pour vingt chèvres femelles. On y dénombre ensuite deux cent dix mille têtes d'ovins soit sept moutons par famille d'éleveurs. Le cheptel est exploité soit pour la viande, soit pour le commerce mais presque à 0.1% de transformation de la peau pour en faire de la laine.
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