La situation actuelle de la commune de Malaimbandy est marquée par l’existence de toutes les manifestations de la pauvreté. On y observe notamment un faible IDH (Indice de Développement Humain) avec un progrès de 7 % en 2005, un manque d’emploi décent (selon la commune : 15 354 jeunes sont au chômage) causé par un très faible degré d’évolution de l’entrepreneuriat et l’absence d’industrialisation, face à l’émergence d’une cohorte de 150 jeunes par an. (..) Paradoxalement, Mailaimbandy dispose de nombreuses opportunités de se développer, avec entre autres, des conditions pédoclimatiques favorables à des cultures variées, avec une prédominance de la riziculture, de la culture d’oignon et d’arachide. La zone dispose également de 945 ha de terrain non encore exploités, pour cause d’insuffisance d’infrastructures hydro-agricoles.
Vonjy Radasimalala dans L'Express de Madagascar
Selon la statistique obtenue auprès du ministère de l’Environnement, de l’Écologie, de la Mer et des Forêts, il n’y avait, en 2004, que onze mille deux cents six agents forestiers, dont une centaine de techniciens forestiers, pour s’occuper de 8,2 millions d’hectares de forêts, en dehors des aires protégées, soit un agent forestier pour quelques sept cents hectares de forêts.(..) Durant le mois de novembre, les feux de brousse et culture sur brûlis, ayant une superficie inférieure à 5 Km2, ont été les plus nombreux dans la Grande île, malgré les rappels à l’ordre. Tandis qu’au mois de décembre, les feux ravageant la végétation, d’une superficie supérieure à 5Km2, ont été nombreux, notamment, dans la partie Nord Est et le long des côtes des régions de Menabe et de Melaky.
Fanjanarivo dans La Gazette de la Grande Ile
Le président de la république a déclaré hier au palais d’Etat d’Iavoloha que Madagascar a collecté 983 millions de dollars auprès des bailleurs de fonds. L’Union européenne est le premier contributeur à cette enveloppe avec 518 millions d’euros sur 5 ans. (..) le commerce illicite de bois de rose entre 2009 et 2014 est estimé par des experts à près de 800 millions de dollars. (..) Notons que les aides de 983 millions de dollars représentent près de la moitié du budget général de l’Etat pour 2016 ! (..) Le Programme d’investissement public pour 2016 est encore financé par les bailleurs à hauteur de 68,4%. Ce n’est pas étonnant si ces derniers dictent leurs lois et si le président de la république a passé sous silence les îles éparses toujours colonisées par la France !
Fanjanarivo dans La Gazette de la Grande Ile
60% des communes ne sont pas accessibles par voie de surface toute l’année selon les données rapportées dans le Plan national de développement (PND). (..) Le président de la république a parlé d’une enveloppe de 47 milliards Ar, contre 20 milliards Ar pour la campagne d’entretien 2013-2014... le financement de l’entretien routier était plus conséquent : 46,6 milliards Ar en 2009-2010, contre 34,7 milliards Ar en 2010-2011 et 45,2 milliards Ar en 2011-2012. Il a dégringolé par la suite...
Fanjanarivo dans La Gazette de la Grande Ile
La Grande Ile est loin d’emboîter le pas à l’Ethiopie où le financement de grosses infrastructures comme la centrale hydroélectrique citée ci-dessus n’attend pas les bailleurs de fonds. L’Ethiopie prélève l’équivalent de 2 euros ou environ 7 000 Ar sur le salaire des fonctionnaires pour financer ce projet. Des enfants éthiopiens empruntent même de l’argent auprès de leurs parents pour y contribuer ! (..) Selon l’enquête Afrobaromètre menée en 2013, 72% des Malagasy déplorent la difficulté de se renseigner sur la manière dont le gouvernement utilise les recettes fiscales. Et dans une enquête de l’agence Capsule publiée vers fin 2014, 84% des PME remarquent que les recettes publiques sont dépensées de manière inefficace
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