Sept pays africains côtiers sont à la pointe des efforts déployés pour mettre un terme à la pêche illégale à grande échelle : les Comores, le Kenya, Madagascar, Maurice, le Mozambique, les Seychelles et la Tanzanie. (..) Les réussites obtenues jusqu’à présent sont impressionnantes : des amendes à hauteur de plus de 2,75 millions d’euros ont été perçues. Des opérateurs de pêche illicite notoires se sont vu refuser leurs licences et l’accès aux ports.
Tiasoa Samantha dans L'Express de Madagascar
D’après Samuel Razanaka, chercheur au sein du Centre national de recherches sur l’environnement (CNRE) et qui a effectué des recherches sur le secteur agricole depuis plus de dix ans, en partenariat avec l’Institut de recherche et de développement (IRD), un des principaux blocages au développement du secteur agricole est l’incohérence dans les prises d’initiatives du gouvernement et des paysans. « Les paysans et le gouvernement n’ont pas la même vision sur le développement de l’agriculture.... Lors de leurs descentes sur terrain, les chercheurs ont également observé que le manque de dialogue, entre les paysans et les dirigeants, sont l’un des principaux problèmes de la réalisation des projets. « Les paysans reçoivent des aides de la part du gouvernement, mais la finalité de cette aide n’est pas précisée. (..) Par rapport aux différents blocages qui nuisent au développement du secteur agricole, entre autres, la faiblesse du pouvoir d’achat et des paysans, et le manque d’initiative pour un investissement durable, l’IRD est en recherche perpétuelle de solutions.
Tiasoa Samantha dans L'Express de Madagascar
La conférence d’hier a permis aux participants de mettre en avant l’augmentation d’exportations illicites, une incohérence dans la délivrance des permis miniers et des problèmes de ruées entraînant une exploitation abusive des ressources. (..) Environ 500 permis d’exploitations minières ont été délivrés en 2015. D’après le dernier rapport de l’ITIE, l’industrie extractive contribue à hauteur de 80% aux exercices fiscaux de Madagascar entre 2012 et 2013, et représente 2,12% du PIB du pays.
Vonjy Radasimalala dans L'Express de Madagascar
Toutefois il faudrait quelque 21 millions de dollars par an, selon Ralava Beboarimisa, afin de gérer les aires protégées. « Nous avons actuellement 15 à 20% de cette somme », souligne le ministre de l’Environnement, de l’Ecologie, des Forêts et de la Mer. Lors du dernier appel d’offres de concession de parcelle de terrain, le MNP a reçu une quinzaine d’opérateurs économiques qui ont manifesté leur intérêt à construire des lodges de luxe dans les parcs.
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