En hausse de 27,7% par rapport à 2015, le Programme d’investissement public (PIP) pour 2016 est pourtant loin d’occuper une part importante dans le budget public. Cette année, il ne représente que 32% du budget de l’Etat, contre 52% en 2008.
Dans La Gazette de la Grande Ile
D’ailleurs, les données disponibles dans le cadre de la Stratégie de la dette à moyen terme 2016 - 2018 indiquent que la dette du Gouvernement Central à fin Décembre 2015 est estimée à 11 843,4 milliards MGA (c/v 3 316,6 millions USD) équivalent à 39,3% du Produit Intérieur Brut (PIB). Par ailleurs, elle est exposée aux fluctuations des taux de change. La dette extérieure, majoritairement concessionnelle, constitue 74,0% du portefeuille de la dette publique, dont 59,1% et 26,2% sont exposés au Dollar Américain (USD) et en euros (EUR) respectivement. (..) Les résultats indiquent que, à fin 2018, le poids de la dette va faiblement augmenter quelle que soit la stratégie. En effet, l’endettement va connaître une croissance légèrement plus élevée que celle du PIB, pendant la période 2016- 2018. Le ratio Dette nominale/PIB va s’élever à 41,0% contre 39,3% à fin 2015 pour toutes les stratégies.
FR dans Madagascar Matin
L’agence française de développement a octroyé un don de 7,5 millions d’euros à la Grande île en faveur de l’agriculture et du tourisme. (..) Le projet s’étale sur 4 ans et permettra au Ministère de l’agriculture de développer les services d’appuis aux agriculteurs et à leurs organisations. Ces services qui ont du conseil à de l’infrastructure hydro agricoles sont rendus par le biais du dispositif Cas/Frda (Centre de services agricoles et Fonds régionaux de développement agricole). Ce dispositif, appuyé par l’Afd a déjà bénéficié à 46 000 agriculteurs en trois ans et sera encore renforcé, notamment par l’accompagnement de la mise en place d’un fonds de développement agricole au niveau national.
Anjara Rasoanaivo dans Midi Madagasikara
En 2009, la population tananarivienne a été estimée à 1 500 000 habitants. Selon toujours les estimations, elle est passée à 1 800 000 en 2011, et reste en hausse. (..) Les bidonvilles s’agrandissent et s’enracinent. Les habitants de ces bidonvilles ont élu domicile là où ils peuvent, et ont commencé leurs activités génératrices de revenus… ou pas. En 2010, les constructions illicites représentaient 70%. 25% des habitats précaires sont des bidonvilles.
Antsa R. dans Midi Madagasikara
Le directeur général adjoint pour l’Education de l’UNESCO déclare: « Madagascar conduit actuellement une expérience concluante en matière d’Education pour Tous (EPT) qui peut inspirer d’autres États africains ». Les tendances à la hausse du taux net de scolarisation variant de 70,1 % en 2001/ 02 à 98,2 % en 2005 (Chiffres du Ministère) et du taux brut 101,16 en 2001 138,32 en 2005, 145,24 en 2013 (Chiffres du WDI-Banque Mondiale) justifie cette déclaration. (..) en 2009, dès le retrait des bailleurs de fonds dû à la crise, quelque 500 000 enfants sont déscolarisés. (..) Le taux de rentabilité économique est le critère le plus utilisé pour juger de l’efficacité économique d’un système. Pour l’enseignement Primaire, le taux de rentabilité interne est évalué à 4,4% en 2005 à Madagascar par l’ODRES (le Centre de Recherche de l’Université spécialisé en Ressources Humaines) sur la base de chiffres de les EPM200-2005 de l’INSTAT P. Schultz a publié en 2004 les taux de rendement (Private rate of return) de l’Enseignement Supérieur pour le Ghana (1998, 25% pour les hommes)... En comparaison, le Centre de Recherche en Economie (ODRES) de l’Université d’Antananarivo a calculé cet indicateur pour les Provinces d’Antananarivo et de Toamasina. UnivPour les institutions de Sciences Sociales, les taux de rentabilité économique des institutions sociales privées et publiques ne diffèrent que très peu : pour l’Enseignement Supérieur Public jusqu’en Master (ancien DEA) 23%, et pour l’Enseignement Supérieur Privé 24%...
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