Mikama - June 6, 2017

Hanitra R.   dans Midi Madagasikara
Madagascar compte désormais cinq sites Ramsar de plus, avec la désignation de cinq sites  malgaches, le 31 mai 2017 en Suisse, à la 53e réunion du comité permanent de la convention Ramsar. Cette convention, rappelons-le, est un traité international pour la conservation et l’utilisation rationnelle des zones humides et de leurs ressources. L’objectif étant de parvenir à conserver ces zones humides et à éviter leur dégradation ou leur disparition. Avec ce nouveau quintuplé, Madagascar a inscrit au total dix nouveaux sites Ramsar en 2017. Ainsi, après Antrema, Nosy Ve Androka, Sahamalaza, Ankarafantsika et Bemanevika, en février, viennent s’ajouter les sites nouvellement inscrits, à savoir, les zones humides de l’Onilahy ; l’archipel des îles Barren ; les  mangroves de Tsiribihina ; le lac de Sofia et les zones humides d’Ambondrombe. Ces cinq nouveaux sites ramènent alors à 20 le nombre de sites Ramsar du pays, lesquels totalisent une superficie de plus de deux millions d’hectares dont les divers écosystèmes offrent des habitats pour une multitude d’espèces endémiques et menacées.

Hanitra R. dans Midi Madagasikara
 Le projet MIARO, mis en place par l’Office national de Nutrition (ONN) et plusieurs organismes onusiens, à savoir la FAO (organisation des Nations Unies pour l’Alimentation et l’Agriculture), l’UNFPA (fonds des Nations Unies pour la Population), l’OMS ou Organisation Mondiale de la Santé et le PAM (Programme Alimentaire Mondial), entre à partir de cette année, dans sa seconde phase. Il fera bénéficier à près de 50.000 enfants et femmes enceintes et allaitantes malnutries ainsi que diverses activités relatives à la nutrition et à la santé maternelle. Pour la mise en œuvre de cette deuxième phase qui s’étendra de 2017 à 2019, les besoins financiers estimés à 7 millions de dollars doivent encore être mobilisés.

Mirana Ihariliva dans L'Express de Madagascar
La plate-forme Public-Privé a été mise en place par le décret 2015-915 dont le principal but est d’améliorer le climat des affaires en rendant effectif le dialogue Public-privé. La plateforme est l’instance suprême de décision et d’orientation des relations entre l’État et le secteur privé. Le secteur public regroupe tous les ministères, la primature et la présidence de la République. Celui du privé comprend les groupements (GEM, GEFP, FIVMPAMA, EFOI), le syndicat des industries (SIM), la fédération des Chambres de commerce et d’industrie, l’office National du tourisme, la Chambre des Mines et la chambre d’Agriculture. La plateforme est dirigée par la présidence de la République. Elle est structurée en comité de pilotage, en commissions et en secrétariat technique. La plateforme définit les orientations en matière d’amélioration de l’environnement des affaires et arbitre les désaccords qui pourraient survenir au niveau du comité de pilotage.

No comments:

Post a Comment