Les subventions augmentent de près de 50%. D’après l’avant-projet de loi des finances rectificative dont L’Express de Madagascar a obtenu une copie, les transferts et subventions passent de 1195 milliards ariary dans le budget initial de l’État pour cette année à 1703 milliards ariary, soit 508 milliards ariary de hausse. « Cet accroissement est expliqué par une hausse des transferts consacrés aux secteurs ayant une portée stratégique pour le développement de Madagascar », peut on lire dans le document. Les entreprises publiques en difficulté, comme la Jirama ou encore la compagnie aérienne Air Madagascar seront les premiers bénéficiaires de cette enveloppe d’aide.
Mirana Ihariliva dans L'Express de Madagascar
... 76% de l’ensemble de la population n’atteint pas le niveau minimum d’apport calorifique journalier et présente des problèmes de santé en tous genres.
Toujours est-il que des efforts sont encore à déployer pour améliorer le secteur, car sur un cheptel bovin estimé à près de neuf millions de têtes, environ le quart seulement est constitué de vaches laitières. Les meilleures races telles que les Holstein sont capables de donner vingt litres de lait par jour, la race locale n’en fournit que cinq. Madagascar importe encore 30 millions de litres de lait, en poudre, concentré ou en briques. 7% seulement de la production locale est utilisée par les usines de transformation pour avoir du yaourt, fromage ou beurre. Les éleveurs font face à des problèmes d’approvisionnement en fourrage.
Sera R. dans NewsMada
La consommation en lait d’un Malgache se limite seulement à 5 litres par an, contre la consommation annuelle de 20 litres en Afrique et 50 litres dans les pays occidentaux. De plus, le «Malagasy dairy board (MDB)», un groupement ayant pour mission de promouvoir la coordination et le développement de la filière laitière à Madagascar, a noté que plus de la moitié des rayons des produits laitiers dans les grandes surfaces sont occupés par des importations.
Riana R. dans NewsMada
La mise en place d’un Fonds national pour le développement des industries fait partie des grandes lignes de la Loi pour le développement industriel à Madagascar (LDIM) qui est toujours en cours de préparation à l’heure actuelle. Pour le Cercle de réflexion des économistes de Madagascar (Crem), la gestion de ce fonds ne devrait pas être confiée à l’Etat s’il s’agit réellement d’un outil pour appuyer les industries malgaches... Nous constatons d’ailleurs que le budget consacré au développement des activités économiques dans toutes les régions est infime par rapport aux autres secteurs. Seulement 10 milliards d’ariary sont consacrés aux activités économiques des collectivités décentralisées, alors que le Fonds de développement local (FDL) s’élève à 200 milliards d’ariary
Dans La Gazette de la Grande Ile
Ainsi, un ministre touche 3 715 000 ariary suivant l’indice fonctionnelle 2900 avec d’autres avantages et un sénateur en hors session gagne environ 2 760 305 Ariary,
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