Mikama - Oct 26, 2017

V.M. dans La Tribune de Diego et du Nord de Madagascar
La situation tend à être de plus en plus critique à Madagascar où les actions des défenseurs des droits de l’homme et de l’environnement sont criminalisées. Les lanceurs d’alerte sont poursuivis en justice. La société civile ne se remet pas de la condamnation de Clovis Razafimalala vers la fin du mois de juillet que l’affaire Raymond Mandiny pointait déjà son nez en août. Maintenant, Raleva, un défenseur des droits de l’Homme se retrouve dans une prison de Mananjary, sous prétexte qu’il avait usurpé le rôle du chef de District. (..) CRAAD-OI ou Centre de Recherches et d’Appui pour les Alternatives de Développement-Océan Indien, « Tany » qui est le collectif pour la défense des terres malgaches, Amnesty International, Front line Defenders et le Comité Catholique contre la Faim et pour le Développement-Terre Solidaire demandent aux autorités compétentes « à remplir d'urgence leurs obligations de respecter et de garantir la réalisation des droits fondamentaux de M. Raleva, et de faire cesser les menaces que les conditions carcérales font peser sur son état de santé déjà fragile ». Front line Defenders exhorte les autorités malagasy « à libérer immédiatement et sans condition M. Raleva et abandonner toutes les charges portées contre lui, car il semble qu'il soit détenu uniquement à cause de son travail légitime et pacifique en faveur des droits humains;... Deprose Muchena, directeur régional d'Amnesty International pour l'Afrique australe avait dénoncé dans un communiqué au mois de mai, « la tendance actuelle visant à réduire au silence les opinions critiques à Madagascar ». (..)  En novembre 2016, à Madagascar, deux défenseurs de l'environnement ont été déjà inculpés et condamnés à un an de prison avec sursis pour avoir milité pour la suspension des activités de la mine d'or d'une entreprise chinoise.

Dans Phys Org
A new study appearing in the journal Marine Ecology Progress Series has found that conserving fish diversity in Madagascar's coral reef systems may depend on maintaining fish biomass above critical levels, according to scientists from WCS (Wildlife Conservation Society) and ES Caribbean. Based on the findings, the authors recommend that fisheries managers work to ensure that fish biomass does not fall below these critical levels. (..) Looking for correlations with factors such as water depth, sea surface temperature, productivity, algae and coral cover, the researchers found only weak connections between fish biomass and both human influence and environmental characteristics. Rather, the strongest correlation was between fish diversity and total biomass. Fortunately, about 65 percent of the reefs had biomass levels of more than 600 kilograms per hectare that was suggested as a critical cutoff point. Values lower than this point were often associated with low rainfall urban centers that may lack other sources of food beside fish and where the authors suggest good fisheries management is most critical to avoiding starvation.

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