La valeur des importations de Madagascar, durant l’année 2017, a connu une hausse de 20% par rapport à l’année précédente, selon les chiffres de l’Institut national de la statistique (Instat). (..) la valeur des importations de riz à Madagascar, en 2017, a augmenté de 170% par rapport à 2016. Si en 2016, celle-ci était à près de 286 milliards d’ariary, elle est passée à plus de 774 milliards d’ariary en 2017.... seule 20% de la production rizicole au niveau national a pu être sauvée l’an dernier, en raison de l’insuffisance d’eau. Les 80% des pertes dans la production ont donc été comblées par l’importation. Car, sur les 2.600.000 tonnes de riz dont Madagascar a besoin par an, la production n’a atteint que 2.041.000 tonnes l’an dernier. En 2016, le pays a importé au total 250.000 tonnes de riz et, en 2017, le volume total importé a été de 570.000 tonnes.
Fano Deraniaina dans Madagascar Tribune
Si les agences des Nations Unies ont l’habitude d’importer des vivres, riz ou autres produits de première nécessité, lorsqu’elles sont au chevet des populations dans une situation d’urgence ou dans une extrême précarité, depuis quelques années, le transfert monétaire devient à la mode. (..) par exemple du programme « Ndao Hianatra » qui est mis en oeuvre par le gouvernement sur un crédit de la Banque Mondiale. L’UNICEF délivre un transfert monétaire conditionnel complémentaire aux familles qui ont des enfants entre 10 et 18 ans en transition post-primaire et des enfants en classe de CM2. Il y a également le programme « Vatsin’Ankohonanna », 45 000 ménages réparties dans plusieurs districts de l’île reçoivent entre 60 000 Ariary et 30 000 Ar par mois ainsi qu’un fonds de redressement de 180 000 Ariary à répartir en deux ou trois paiements durant la durée du programme. Lorsque les familles reçoivent ces aides financières, elles bénéficient également de formation sur la gestion du budget familial ou encore la citoyenneté afin que l’argent soit utilisé à bon escient. Le transfert monétaire consiste à octroyer directement de l’argent aux bénéficiaires afin que ces derniers puissent acheter ce dont ils ont réellement besoin.
José Belalahy dans Midi Madagasikara
65% de la population la plus pauvre ne cherchent plus à se faire soigner en cas de maladie (Revue des DP 2014 et ENSOMD 2012).
No comments:
Post a Comment