Les effets cumulés de la malnutrition font perdre à l’économie malgache 3384 milliards d’ariary par an, soit autour de 1,5 milliard de dollars, selon le rapport « Coût de la faim en Afrique »... C’est l’équivalent de 14,5% du PIB (produit intérieur brut) du pays. (..) Avec un enfant de moins de 5 ans sur deux, affecté par un retard de croissance pour cause de malnutrition et presque 1 enfant sur dix de la même tranche d’âge sur l’ensemble du pays, souffrant de malnutrition, l’ampleur du problème de malnutrition à Madagascar est préoccupante. (..) La mise en œuvre du plan d’investissement pour la nutrition, lequel prévoit, avec l’appui des Nations Unies, un investissement de 40 millions de dollars par an, pourrait amorcer une courbe décroissante des pertes économiques engendrées par la malnutrition... on pourra alors envisager un retour sur investissement de 2 milliards de dollars sur 10 ans, soit un ratio de 1 dollar investi pour 5 dollars gagnés.
D.H.R. dans La Vérité
« Le secteur secondaire contribue entre 15 à 16 % du produit intérieur brut » (..) la lutte contre la concurrence déloyale est entravée par les limites des textes en vigueur qui n’ont pas évolué. Néanmois, le projet de loi aborde le développement du partenariat public-privé et la promotion du concept « Vita malagasy ».
Patricia Ramavonirina dans La Vérité
Le projet d’élaboration du schéma directeur du développement de l’axe économique Antananarivo-Toamasina à Madagascar (Tatom) sera bientôt mis en œuvre. Ce projet de l’Agence japonaise de coopération internationale (Jica) comprend 3 grands défis, à savoir la révision du plan d’urbanisme directeur à Antananarivo et celui de Toamasina, ainsi que l’élaboration d’un schéma directeur pour l’aménagement des réseaux de transport de ces 2 zones d’intervention. (..) L’extension du port de Toamasina, financée à hauteur de 500 millions de dollars... Pour information, 90 % des cargos entrant dans la Grande Ile débarquent au port de Toamasina. Après cela, 75 % de ces cargos viennent à Antananarivo via la Rn2...
Navalona R. dans Midi Madagasikara
Il s’agit du Programme Régional de Sécurité Alimentaire et Nutritionnel (PRESAN) qui sera étalé sur une période de 2017 à 2022 et financé à hauteur de 150 millions USD. (..) L’objectif de développement du PRESAN est de promouvoir l’augmentation de la productivité, de la production, de la compétitivité et du commerce inter-îles des produits agricoles d’intérêt communautaire ainsi que la sécurité alimentaire et nutritionnelle dans l’Indianocéanie. Il permettra ainsi de contribuer à la sécurité alimentaire et nutritionnelle ainsi qu’à la réduction de la pauvreté dans les états membres tels que les Comores, Madagascar, La Réunion, Maurice et Seychelles.
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