Le Gret a appuyé, avec l’Unité mixte de recherche Gred de l’IRD et le C3EDM, un laboratoire d’économie de l’environnement de l’Université d’Antananarivo, la mise en place d’un contrat de paiement pour les services hydrologiques rendus par 30 paysans exploitant le bassin versant. Signé en septembre 2013, ce contrat prévoit la mise en place d’un fonds pour le PSE, alimenté par une taxe prélevée sur la facture des abonnés de l’électricité, un versement de la commune et un autre du délégataire de la gestion du réseau hydroélectrique, engageant ainsi opérateurs et usagers de l’électricité à pérenniser l’investissement.
Dans La Gazette de la Grande Ile
La faible performance de Madagascar en matière de gestion du secteur public, d'inclusion sociale et d'équité lui vaut d'être classé depuis 2013 dans la catégorie des états fragiles. Les trois quarts de la population malgache, estimée à 23 millions d'habitants, dépendent directement ou indirectement du secteur agriculture, élevage, pêche et forêts. Or ce secteur ne parvient pas à subvenir aux besoins alimentaires d'une population en constante progression (croissance d'environ 2.9% par an), ni à accroître ses revenus. La productivité reste très faible, très sensible aux risques climatiques et aux invasions acridiennes, et très ancrée dans les traditions. Plus d'un enfant sur deux souffre de malnutrition chronique et 35% des ménages sont touchés par l'insécurité alimentaire. Le changement climatique pourrait entraîner une intensification des tempêtes tropicales et sécheresses augmentant la vulnérabilité des ménages. Cette vulnérabilité est par ailleurs exacerbée par l'augmentation récente de l'insécurité. Enfin, la situation générale des infrastructures de transport, de fourniture d'énergie et d'eau potable, est extrêmement critique et constitue une entrave majeure au développement économique et social du pays.
Lova Rafidiarisoa dans L'Express de Madagascar
Une économie en évolution positive et plus d’emplois créés, c’est en quelque sorte le résultat attendu du projet d’appui à la promotion des investissements (PAPI). Ce projet financé
par la Banque africaine de développement (BAD) a été lancé, hier. Avec une enveloppe de 28 milliards Ariary, le gouvernement compte, à l’horizon 2018, atteindre une centaine de milliers d’emplois créés dans le textile. « Grâce à ce projet, le textile pourrait créer 120 000 emplois », soutient Eric Robson Andriamihaja, directeur général de l’Economic board development of Madagascar (EDBM).
Arnaud R. dans Midi Madagasikara
«Le travail décent laisse encore à désirer à Madagascar puisque seuls 6% des travailleurs malgaches y ont accès... le fait est que jusqu’à maintenant, moins de 10% des travailleurs accèdent aux syndicats.
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