Alors que 85% des familles malgaches vivant en milieu rurale n’ont pas encore accès à l’électricité, Madagascar s’engage dans sa transition écologique et énergétique notamment en augmentant la part de l’électricité produite à partir de sources renouvelables intérieures... L’investissement enregistré dans le secteur reste encore trop faible : seuls 18,2 millions d’USD ont été dépensés pour des projets d’électrification rurale entre 2000 et 2014, soit 1 million d’USD par an.
Dans La Gazette de la Grande Ile
Des prévisions de la demande en électricité montrent qu’un taux de croissance de 5 et 7% sur la période 2014-2030 exigera en cumul, respectivement 2,7 et 3,6 fois plus le volume d’électricité consommé en 2011. (..) Par exemple, des analystes arguent qu’à l’heure actuelle, l’exploitation des ressources renouvelables comme le soleil ou l’éolien ou des ressources énergétiques (charbon, fuel lourd) coûte cher encore pour un pays comme Madagascar. Cela n’empêchera pas de définir à long terme un mix énergétique bâti sur une complémentarité entre les différentes sources d’énergie potentielles du pays (l’hydroélectricité, le fuel lourd, le solaire et l’éolien) et les importations.
Dans La Gazette de la Grande Ile
En effet, le climat des affaires est peu incitatif : Le rapport mondial de compétitivité 2015-2016 place Madagascar à la 30ème place sur les 37 pays africains recensés et à la 130ème place sur le plan international. L’investissement privé ainsi que les opportunités d’exportation restent affaiblis par la dégringolade des prix des matières premières. Les IDE sont ainsi à leur niveau le plus faible (105,5 millions de DTS à fin juin 2015) depuis la fin de la phase d'investissement des grands projets miniers. (..) L'office national des mines et des industries stratégiques a rappelé que "Madagascar enregistre plus de 800 000 km² de bassins sédimentaires onshore (terrestre) et offshore (en mer) notamment dans la partie ouest du pays", 16 compagnies pétrolières opèrent à Madagascar dans 23 blocs pétroliers, dont 17 onshore et 6 offshore, tandis que 229 blocs, dont 225 en mer, sont toujours libres". L'Institut d'études géologiques des États-Unis a estimé que les ressources techniquement récupérables dans ces bassins tournent autour de 10,8 milliards de barils de pétrole et 5 milliards de dollars de gaz naturel liquide.
Tendry Rakotondranaivo dans L'Express de Madagascar
Selon les statistiques de l’Economic deve-lopment board of Mada- gascar (EDBM), 880 petites et moyennes entreprises (PME) ont été créées ces dix derniers mois. Ce chiffre est en augmentation par rapport à l’année dernière. En 2014, 871 entreprises ont été créées durant les dix derniers mois. (..) Parmi ces entreprises dernièrement créées, 232 ont une activité d’import-export, et 196 exercent dans les prestations de services. Ces sociétés figurent dans le secteur tertiaire. « Beaucoup d’entreprises décident de se lancer dans le secteur tertiaire, du fait que le retour sur investissement est très court »
Arh. dans NewsMada
Réhabilitation des routes : 200 km de réseau coutent 200 millions d'euros. (..) Pour rappel, la majorité des routes de Madagascar datent de la période coloniale et la vétusté des infrastructures routières, aussi bien à Antananarivo que dans les autres agglomérations, se fait ressentir.
Dans Justmeans
Take Madagascar, for example. Of the 2.2 million people living in Madagascar’s capital city of Antananarivo, nearly half lack access to clean water and sanitation services. That’s close to a million people. RAIN, a flagship water access program of The Coca-Cola Africa Foundation (TCCAF) has partnered with an organization known as Water & Sanitation for the Urban Poor (WSUP) to help bolster and strengthen the water distribution infrastructure. A total of three projects in Madagascar have provided water to 322,000 people, while saving over one billion liters from being wasted from leaky pipes.
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