Ainsi, la hausse de l’effectif des abonnés a connu une hausse de 52,5% en 2015, si l’on se réfère aux dernières données de l’agence de régulation des TIC (ARTEC). Cette évolution a même explosé en 2013 en affichant une hausse de 668%, contre 53% en 2009. En moyenne, le nombre des abonnés à l’internet depuis 2009 est de 302 010 par an, si en 2015, il a été 1 252 477. Comme quoi, les internautes sont encore en nombre restreint. Si l’on supprime le droit d’accises de 10%, il est fort possible que l’accès à l’internet se développe assez vite. En 2011, les internautes ont seulement représenté 1,90% de la population malagasy. Ce qui a placé Madagascar au 25ème rang sur 54 pays en Afrique et au 168ème rang mondial sur 195 pays. Comme quoi, le pays est encore loin de récolter les dividendes des TIC. D’après des experts, la coupure d’internet de ces dernières semaines affecte plus de 110 000 emplois.
Sera R. dans NewsMada
De source auprès du Centre hospitalier universitaire de soins et de santé publique d’Analakely (CHUSSPA), section Santé mentale, le nombre de patients souffrant de troubles psychiques est en hausse progressive ces dernières années, De 1 014 patients en 2012, le nombre a plus que triplé en trois ans, pour atteindre 3 980 en 2015. «Depuis, cet effectif n’a cessé d’augmenter... Le nombre de personnes atteintes d’épilepsie arrive en tête dans les statistiques du CHUSSPA avec l’effectif de 1 700 patients. Les psychoses aiguës (1 400) sont en deuxième position devant les dépressifs (400). Les patients atteints de schizophrénie, de névrose et de migraine complètent la liste.
Riana R. dans NewsMada
La création d’entreprise formelle au niveau national est en baise de 22,9% en 2016 par rapport à l’année précédente, selon les chiffres attribués par l’Institut national de la statistique (Instat). 14 454 établissements formels ont été créés entre janvier-décembre 2016 contre 18 739 en 2015 sur la même période.
Bill, Yvan Andriamanga dans Madagascar Tribune
Comme le BIANCO (Bureau indépendant de lutte anti-corruption), le SAMIFIN se plaint de l’absence de sanction à l’encontre des contrevenants. Sur les 130 dossiers transmis au Tribunal par ce service en 2016, à peine 3 ont été sanctionnés et encore. Quelques 90 millions d’Ariary ont été soupçonnés d’être d’origine douteuse en 2016 contre 40 millions d’Ariary en 2015. Lamina Boto Tsara Dia, directeur général du SAMIFIN constate que tout l’argent dépensé et tout le temps passé à concevoir des lois, à compléter des dossiers et à faire des enquêtes sont des gaspillages inutiles si on continue à ne pas appliquer la loi.
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