Mikama - Aug 1, 2017

 Régis Kabary  dans Madagascar Tribune
Depuis trois ans, près de 268 entreprises travaillant dans des secteurs variées se sont formés à Madagascar et 163 d’entres elles se localisent dans la région Analamanga. Dont 55 dans le domaine de l’agro-industrie, plus de 60 entreprises franches et 45 entreprises textiles. Parmi ces 268 entreprises créées, plus d’une centaine se seraient établies dans les provinces, contribuant également à leurs développements. A titre d’exemple, la ville d’Antsirabe viendrait de bénéficier d’un investissement de près de 35 millions de dollars dans le domaine de l’agro-industrie, grâce à quoi plus de 3000 emplois seront créés. Idem pour l’accord qui avait été signé la semaine dernière entre une entreprise indienne et le ministère de l’agriculture pour la construction d’une usine de fabrication de tracteurs. (..) D’autre part, le Fond national pour le développement industriel (FNDI) et l’Agence nationale pour le développement industriel (ANDI), comprenant l’Etat et des bailleurs de fonds, veilleront aux industries naissantes pour au final les booster. Enfin, la multiplication des coopératives démontre également l’intérêt des agriculteurs et producteurs malgaches. Selon les chiffres du Ministère d’ Industrie, entre 2016 et 2017, 107 nouvelles coopératives se sont formées dont 58 dans le secteur primaire.

R.Edmond. dans Midi Madagasikara
 Pour ne citer, entre autres que le projet  Natema  qui est le fruit  d’un entre le groupe Fraise et  Givaudan le géant mondial de la parfumerie, pour une exploitation des feuilles de girofle dans la région Atsinanana. Un projet qui se chiffre à 20 millions USD d’investissements et qui emploient des milliers de paysans producteurs et collecteurs de girofle et qui génère un flux financier de 35 milliards ariary. Et ce n’est pas fini, puisque Natema prévoit actuellement un réinvestissement de 15 millions de dollar. (..)  Notons que les 265 unités industrielles créées opèrent pour la plupart dans l’agro-industrie et  le textile. Par ailleurs,  beaucoup d’autres entreprises non industrielles ont été créées. En tout, l’EDBM a enregistré 883 entreprises créées en un semestre.

Luz R.R dans Midi Madagasikara
Affichant plusieurs casquettes à la fois, elle (Carole Rakotondrainibe) assume parfaitement cette diversification, qu’elle considère comme un atout : chefs de projets chez Hay Madagascar- ONG oeuvrant pour le développement social grâce à la démocratisation des NTIC-, fondatrice et directrice artistique chez Tanako Madagascar, fondatrice de www.restaurants.mg, consultante du Goticom, Vice-présidente du GEN (Global Entrepreneurship Network), membre du Business and Professional Women, etc. En plus de tout cela, elle est mariée et mère de deux enfants, donc l’entrepreneuriat n’est pas indissociable de la vie de famille ! En prendre de la graine ne serait pas inopportun !

Dans La Gazette de la Grande Ile
La faible croissance du secteur primaire illustre avant tout les faiblesses structurelles de l’agriculture malgache. L’agriculture occupe 75 % de la population active pour 25 % de la valeur ajoutée, ce qui illustre sa faible productivité. La majorité de la population malgache vit de l’agriculture de subsistance (principalement le riz) et de la pêche artisanale. (..) Avec un rendement moyen de 2,8 tonnes à l’hectare pour la culture rizicole, Madagascar n’est pas autosuffisante et doit importer environ 200 000 tonnes de riz chaque année, alors que les gros exportateurs de riz mondiaux affichent des rendements moyens de 6 à 7 tonnes à l’hectare.

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