La situation à Madagascar est l’une des plus critiques au monde, car ce problème touche 50 % des enfants de moins de cinq ans… Le Programme national de nutrition communautaire de Madagascar est mis en œuvre sous diverses formes depuis 1993. Aujourd’hui, il gère 7 000 sites implantés dans cinq régions rurales et destinés à aider 2,1 millions de mères et d’enfants de moins de cinq ans. Au début, l’ampleur et l’intensité des actions menées étaient impressionnantes, mais une succession de crises politiques et économiques a limité la portée des premiers succès. Les résultats d’une étude d’impact à long terme et à séries multiples (1998-2011) ont montré que si le programme avait un certain effet sur le poids, réduisant ainsi la prévalence de l’insuffisance pondérale chez les enfants, il n’avait pas d’impact significatif sur la taille par rapport à l’âge, donc sur le retard de croissance staturale. Dans un pays où 50 % des enfants souffrent d’un tel retard, la situation était alarmante.
Nadia dans NewsMada
Selon les données fournies par le Comité national des mines (CNM), «l’artisanat minier fournissait vers les années 2000 la totalité de la production d’or (1,5 tonne par an) et près de 60% des exportations minières de Madagascar en matière de pierres précieuses et de pierres fines. Au cours de cette période, le saphir et le rubis de Madagascar constituaient 30% de la production mondiale». Toutefois, force est de constater que le secteur ne contribue aucunement au développement durable.
Fahranarison dans NewsMada
L’or bleu demeure inaccessible à plus de 11 millions de personnes dans la Grande île, soit presque la moitié de la population. (..) 48% de la population sont privés d’eau potable en ce début d’un nouveau périple de 15 ans, qui consiste à assurer un accès universel à l’eau potable d’ici 2030. Avec une telle statistique, la Grande île est classée en queue de peloton dans ce domaine à l’échelle mondiale. Madagascar figure ainsi parmi les dix pays ayant un taux d’accès à l’eau le plus bas. (..) Toujours d’après ce rapport, 50 litres d’eau coûtent plus de la moitié du salaire quotidien de bon nombre de ménages dans certains villages de la Grande île. Même dans les villes, l’accès à l’eau auprès des bornes-fontaines communautaires n’est plus tout à fait gratuit...
Anatra R. dans La Vérité
Le « fitampoha » ou le bain des reliques royales est une tradition du royaume sakalava dans la Région du Menabe, sur la côte ouest de Madagascar. La cérémonie aura lieu tous les dix ans. Elle consiste à manifester l’attachement de la population à ses traditions et surtout à son roi. Auparavant, la fête a eu lieu sur un îlot de sable au bord du fleuve de Tsiribihina, près de la ville de Belo. Pendant trois jours, les participants vont revivre chaque épisode de l'histoire du royaume depuis les temps mythiques qui remontent de Dieu jusqu'aux derniers héritiers des anciens rois. La fête est clôturée par le bain des reliques dans le fleuve, un acte symbolique qui réactualise l'alliance fondamentale entre la dynastie et les premiers occupants du territoire.
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