Mikama - November 16, 2016

Riana R. dans NewsMada
Les investissements  de l’Etat dans le secteur de la santé et de l’éducation ne représentent respectivement que 10% et 6% du budget général de l’Etat, en 2016. Cela ne correspond ni aux engagements de l’Etat malgache, ni  aux objectifs dans le Programme national pour le développement (PND)... le budget du ministère auprès de la Présidence en charge des Projets présidentiels, de l’Aménagement du territoire et de l’équipement (M2PATE)  est en hausse de 164% dans LFI 2017 par rapport à la LFR 2016, celui du ministère de la Pêche et des ressources halieutique est en hausse de 204%.

Lova Rafidiarisoa dans L'Express de Madagascar
Tout le monde doit payer. Les artistes et assimilés, les artisans miniers, doivent verser à l’administration fiscale une somme de 100 000 ariary par an au moins. Tout comme les hôteliers, les prestataires, les restaurateurs. Mais ce minimum de perception s’élève à 150 000 Ariary pour les personnes exerçant des professions libérales et autres, les personnes ayants des activités multiples.
Toutefois, l’impôt synthétique concerne les personnes physiques ou morales et entreprises individuelles exerçant une activité indépendante et leur chiffre d’affaires annuel, revenu brut ou gain estimé hors taxe, est inférieur à Ar 20 000 000. (..) En matière de taux de pression fiscale, le gouvernement avait fixé comme objectif une hausse de 0.5 point de pourcentage jusqu’en 2019. Actuellement, ce taux est estimé de 11% en 2017 pour arriver jusqu’à 12% en 2019. Les recettes totales et dons escomptés en terme brut sont ainsi de 5389,6 milliards Ariary, dont 4156,6 milliards Ariary en recettes budgétaires et 1233,0 milliards Ariary en dons.

Miangaly Ralitera dans L'Express de Madagascar
Si pour les écoles primaires, la défaillance réside dans l’incapacité de lire, au niveau des classes supérieures, la non maîtrise des mathématiques et du français a été très prononcée. (..) « Il y a 6 000 écoles privées dans tout Madagascar. Deux mille d’entre elles ne sont pas affiliées chez nous. La plupart d’entre elles n’ont pas d’autorisation d’ouverture et leurs enseignants n’ont pas d’autorisation d’enseigner », renchérit Célin Rakotomalala (directeur national des écoles privée)

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