Selon l’Harmonisation des initiatives en nutrition et sécurité alimentaire (Hina), 47,3% des enfants de moins de 5 ans souffrent de malnutrition chronique, dont 18,1% sous forme sévère. De plus, 68% des enfants en âge scolaire sont anémiques. Et toujours dans le secteur éducation, le taux d’achèvement du primaire a diminué de 5%, passant de 79% à 74% et le pourcentage des redoublants tourne autour de 19% depuis 2009. Au niveau de la maternité, le taux de mortalité maternelle est de 478 décès pour 100 000 naissances vivantes si la mortalité infantile est de 31%. Concernant l’eau potable, la moitié de la population seulement a accès aux sources d’eau améliorée et 38% des habitants des zones rurales utilisent l’eau de surface pour leurs besoins nutritionnels. Des situations qui impliquent une perte de 740 millions de dollars par an à l’économie nationale, soit 6,5% du PIB.
Fanjanarivo dans La Gazette de la Grande Ile
Mais outre le climat des affaires qui dissuade l’investissement dans de nouvelles entreprises, notons aussi que l’économie souterraine occupe une place prépondérante dans le tissu économique. Cette économie-là est constituée par les trafics en tous genres et elle a fort probablement un volume plus important que l’économie formelle. En effet, les trafics de bois de rose sont estimés à 800 millions de dollars pendant la transition et jusqu’au début du régime Rajaonarimampianina. Or, le pays a beaucoup peiné pour obtenir du FMI la Facilité élargie de crédit (FEC) de 307 millions de dollars dont la 1ère tranche n’atteint même pas 50 millions de dollars. Ainsi, le pays évolue avec trois économies, en l’occurrence la formelle, l’informel et la souterraine contre qui l’Etat n’engage qu’une molle lutte.
Antsa R. dans Midi Madagasikara
En effet, ce Projet de loi favorise l’amélioration des ressources des Collectivités territoriales décentralisées (CTD) et également l’amélioration du taux de pression fiscale qui est aujourd’hui à 10,8% et sera à 11% en 2017, selon les prévisions. A cause de ce faible taux, 76,3% des investissements en 2017 dépendront des financements extérieurs. « Les recettes fiscales connaîtront une amélioration. Mais nous faisons également appel aux contribuables à exiger la redevabilité des autorités, par rapport aux impôts qui leur sont prélevés », ont noté les représentants de la Direction Générale du Budget.
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