Et selon les données gouvernementales disponibles, il est fait état que l’élevage bovin se concentre principalement dans les Régions d’Atsimo-Andrefana, d’Androy, d’Anosy, de Menabe, de Boeny, de Sofia, de Melaky et de Betsiboka pour le zébu malagasy et dans les Régions du triangle laitier (Analamanga, Itasy, Bongolava, Vakinankaratra, Haute Matsiatra) et d’Alaotra Mangoro pour le bovin laitier. L’élevage de petits ruminants, ovin et caprin, a une forte concentration dans les zones sud, ouest et nord-ouest. La pratique de l’élevage porcin et celle de l’aviculture concernent l’ensemble du territoire national. Par ailleurs, le milieu naturel offre un climat favorable à toutes les filières d’élevage et des immenses superficies de pâturages naturels sur 35 millions d’hectares
Dans La Gazette de la Grande Ile
En effet, d’après les données du BIT, actuellement, 65% de la population de Madagascar vit en milieu rural qui est caractérisé par un taux de pauvreté élevé et un déficit de travail décent. En 2010, la pauvreté rurale était estimée à 82% comparée à celle du milieu urbain qui est de 51%. (..) La majorité des travailleurs se trouvent dans des activités peu rémunérées, particulièrement dans l’économie informelle et le secteur agricole dans lequel 75% des emplois se trouvent. Pourtant, seulement 11% des employés de ce secteur sont des employés salariés et parmi eux, 8,7% sont des femmes.
Antsa R. dans Midi Madagasikara
Les seules informations disponibles sont celles évoquées, en octobre 2016, par le ministre des Finances et du Budget, Gervais Rakotoarimanana. « Seulement 39% de la production d’électricité de la Jirama sont commercialisés. 35% de la production de la Jirama sont perdus. 15% concernent les pertes techniques et 20% sont des pertes inexpliquées, qui coûtent 20 milliards d’Ariary par mois. A cause de ces pertes, seulement 65% de la production sont donc facturés. De plus, le taux de recouvrement des recettes de la Jirama n’est que de 60%. Si on fait le compte, cette société ne commercialise réellement que 39% de sa production »
Navalona R. dans Midi Madagasikara
Pour ces deux secteurs porteurs, il est désormais obligatoire de déclarer les nouvelles découvertes de substances si auparavant c’était facultatif. En outre, une société nationale sera créée afin de participer aux activités minières et pétrolières, et ce, à hauteur de 5% à plus de 20% du capital. En fait, le leitmotiv de ce ministère étant : « secteur extractif, secteur pourvoyeur de ressources ». « Il faut voir grand et loin car ce secteur pourra contribuer à plus de 30% du PIB comme dans les autres pays miniers s’il ne représente pour l’heure que 2,12% du PIB. Et c’est apporté notamment par Ambatovy, QMM et KRAOMA.
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